La précédente campagne cotonnière avait été désastreuse. Celle qui s’achève s’avère excellente. Question de bonne pluviométrie, de climat social apaisé… et d’OGM.
On croyait à une lubie. Pourtant, sur le plateau Mossi, le « village opéra » de Laongo se construit. Rêvé par un cinéaste allemand et mis en musique par un architecte burkinabè, le chantier se poursuit.
Quelle que soit leur confession, les gens du Faso ont en commun d’être profondément croyants, et la religion n’a jamais divisé le pays. Alors pourquoi lancer un débat sur le sujet ?
À mi-parcours du plan quinquennal, la croissance s’accélère. Preuve qu’en se concentrant enfin sur l’amélioration des conditions de vie, le pays marque des points sur tous les tableaux.
Au Burkina Faso, lors des scrutins de décembre 2012, toutes les conditions étaient réunies pour que les partis extérieurs à la mouvance présidentielle prennent du poids. Mais c’est encore raté.
Alliant travail patient, modération et audace, le profil du nouveau chef de l’opposition, Zéphirin Diabré, présente des similitudes avec celui du président sénégalais. À un épisode électoral près.
Entre les vieux compagnons, la famille et les figures montantes, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti du président burkinabè Blaise Compaoré) est en train de changer de tête(s).
Avec l’entrée en production d’un nouveau gisement mi-janvier et de quatre autres l’an prochain, l’or, premier produit d’exportation du pays, attire les opérateurs étrangers. Et mobilise l’État.
La question taraude les Burkinabè : le chef de l’État, Blaise Compaoré, demandera-t-il une révision de la Constitution pour briguer un autre mandat ? À deux ans de l’échéance, il va devoir lever le voile.
Enlèvements de ressortissants étrangers, attentats… Le conflit malien va-t-il favoriser la mobilisation de tous les groupes jihadistes du continent ? Les pays de la sous-région s’efforcent d’atténuer l’onde de choc.
Alors que les réalisatrices sont encore peu nombreuses sur le continent, le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou les a mises à l’honneur lors de sa 23e édition.
Le film « Aujourd’hui », du réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis, a remporté samedi à Ouagadougou le grand prix du Fespaco, le festival majeur du cinéma africain qui s’est conclu dans l’émotion et en musique.
Après une semaine de films et de fête, le Fespaco, grand festival du cinéma africain de Ouagadougou, s’achève samedi par la remise des prix, dont le prestigieux Etalon d’or de Yennenga, qui récompense le meilleur long métrage.
Le départ du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) est donné ce samedi 22 février dans la capitale burkinabè. À cette 23e édition du plus grand rendez-vous du 7e art sur le continent, 20 films partent à la conquête de l’Étalon d’or de Yennega, la plus haute récompense de la compétition, décernée depuis 1969.
Pour la première fois, les pays en développement concentrent la majorité des surfaces cultivés avec des OGM. En Afrique, elles ont augmenté de 25% en un an.
Connaître son territoire dans les moindres recoins de ses courbes de niveau, c’est essentiel. Pourtant, en Afrique, les données disponibles remontent souvent aux années 1960.
Et de trois ! Le Nigeria de Stephen Keshi a décroché son troisième titre de champion d’Afrique et retrouvé son rang du début des années 1990 en battant en finale de la CAN-2013 le Burkina Faso, équipe surprise du tournoi, dimanche 10 février à Johannesburg.
Dimanche 10 février à Johannesburg, le Nigeria et le Burkina Faso se retrouvent en finale de la CAN 2013, trois semaines après leur match nul du premier tour (1-1, le 21 janvier). Les Super Eagles visent un troisième sacre continental, les Étalons leur premier… À vos pronostics !
Prenant acte de l’erreur d’arbitrage commise à l’encontre de l’attaquant burkinabè Jonathan Pitroipa, la commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) a décidé d’annuler le carton rouge adressé au joueur. Il pourra jouer la finale, première de l’histoire pour son équipe.
« Jeune Afrique » a interrogé cinq spécialistes du football africain avant la finale de la CAN 2013, dimanche 10 février entre le Nigeria et le Burkina Faso au Soccer City de Johannesburg. Trois d’entre eux – Abdeslam Ouaddou, Romarin Billong et Pierre Lechantre – penchent pour les Super Eagles. Les deux autres – Patrice Neveu, Lamine N’Diaye – optent pour une victoire des Étalons, mais aux tirs au but… Comme face au Ghana mercredi en demi-finale.