L’Assemblée nationale burkinabé a un nouveau président. Soungalo Ouattara a été élu vendredi 28 décembre, lors de la première session de la nouvelle assemblée issue des élections couplées du 2 décembre dernier.
Le Burkinabè, Dani Kouyaté, réalise son troisième long-métrage sur l’un de ses thèmes favoris, la mémoire. Et par la même occasion rend hommage à son père, Sotigui Kouyaté.
Le parti du président burkinabè Blaise Compaoré, qui a conservé la majorité absolue à l’issue des législatives du 2 décembre, a remporté aussi une très large victoire aux municipales le même jour, a annoncé samedi la commission électorale.
La tension est montée vendredi au Burkina Faso dans l’attente des résultats des élections législatives à Ouagadougou : le parti du premier opposant, Zéphirin Diabré, a crié à la « fraude » dans la capitale où il affrontait le 2 décembre le frère du chef de l’État, François Compaoré.
Simon Compaoré, le désormais ex-maire de Ouagadougou, participe à son sixième et dernier sommet Africités à Dakar. Pour cette « légende » des élus locaux en Afrique, en dix-sept ans, les collectivités locales ont fait leur trou. Mais il reste beaucoup à faire.
La coalition autour du président burkinabè Blaise Compaoré obtient au moins 81 sièges sur les 127 à pourvoir dans la nouvelle Assemblée nationale, selon selon les résultats partiels des législatives proclamés jeudi 6 décembre dans la soirée par la commission électorale. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et ses alliés conservent donc la majorité absolue.
Les premiers résultats provisoires des élections locales sont tombés, jeudi 6 décembre, au Burkina Faso. Dans un contexte politique tendu, marqué par la préparation de la présidentielle de 2015, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Me Barthélémy Kéré, espère mener à bien un processus inclusif et apaisé. Portrait.
Les Burkinabè votaient dimanche dans le calme pour des législatives et des municipales à valeur de test pour le régime de Blaise Compaoré, ébranlé l’an dernier par des troubles et suspendu à la question de la succession du président en 2015.
Les élections législatives et municipales ont débuté dimanche matin dans le calme au Burkina Faso, des scrutins à valeur de test un an et demi après des troubles qui ont failli faire tomber le régime de Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987.
Officiellement, tout va bien. Le Congrès pour la démocratie et le progrès a choisi ses candidats pour les législatives et les municipales du 2 décembre. Pourtant, jamais sans doute le parti au pouvoir n’a été si divisé.
Pour l’opposition, les élections législatives et municipales du 2 décembre constituent un grand test avant 2015. Mais si ses chefs de file rassemblent leurs forces, ils ne s’unissent pas encore.
L’ancien Premier ministre Ernest Yonli a été installé dans ses fonctions de président du Conseil économique et social le 5 novembre dernier. Sa mission : sortir l’institution de sa torpeur.
Le premier des procès de plus de 300 militaires qui s’étaient mutinés entre mars et juin 2011 au Burkina Faso, s’est ouvert, mardi 27 novembre, à Ouagadougou.
Le scrutin simultané (législatives et municipales) du 2 décembre est une première au Burkina Faso. Tour d’horizon des enjeux de ce rendez-vous avec les urnes.
Ils ont été héros, martyrs et parfois bourreaux… Les années ont passé, leurs épouses leur ont survécu. Habituées aux ors des palais, les anciennes premières dames d’Afrique ont dû apprendre à vivre loin des projecteurs, avec un nom souvent lourd à porter.
Les islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ont remporté des combats, vendredi 16 novembre, face aux rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MLNA) qui ont tenté de les déloger de leur bastion de Gao (nord-est du Mali). Une victoire célébrée dimanche dans les rues de la ville au son du kalachnikov.
La campagne pour les législatives et municipales du 2 décembre s’est ouverte samedi au Burkina Faso, des élections qui auront valeur de test pour le président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 25 ans mais qui a failli être emporté en 2011 par une crise sans précédent.
La rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a lancé, vendredi 16 novembre, une offensive pour reprendre la région de Gao aux islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Parallèlement, à Ouagadougou, les délégations d’Ansar Eddine et du MNLA se sont dits prêts à un « dialogue politique » avec le pouvoir malien.
Se résumant jusqu’alors à un très petit nombre de titres, la famille des journaux panafricains s’agrandit à vue d’oeil, version papier et version web. Dans les pas de l’aîné, « Jeune Afrique ».
Pour la troisième année consécutive, l’association Finansol et le quotidien français Le Monde ont décerné les Grands prix de la finance solidaire. Spécialisée dans la production de beurre de karité, la fédération burkinabè Nununa figure parmi les lauréates.
Le sommet extraordinaire des chefs d’État de la Cedeao, le 11 novembre à Abuja, a débouché sur l’adoption d’un concept d’opérations pour une intervention au Nord-Mali. En tout, quelque 3 300 soldats devraient être déployés pendant au moins un an.
Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Bassolé, s’explique sur les récentes avancées auxquelles la médiation burkinabè est parvenue avec le groupe Ansar Eddine. Entretien.
Le programme Ingénieures en Afrique doit faciliter l’accès des étudiantes aux grandes écoles. Et leur permettre d’exercer des métiers plutôt réservés aux hommes.
La situation humanitaire au Nord-Mali s’aggrave. Selon la Croix Rouge, 500 000 personnes seraient aujourd’hui incapables de subvenir seules à leurs besoins. En cause : les pénuries alimentaires, l’effondrement des structures politiques et l’insécurité dans la région.
En négociation à Ouagadougou, le groupe islamiste Ansar Eddine a solennellement proclamé son rejet du « terrorisme » et appelé au dialogue. Au Mali, une intervention militaire africaine se prépare.
Réunis à Bamako, les chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) doivent étudier, mardi 6 novembre, le « concept d’opération » d’une intervention militaire au Nord-Mali. D’après un responsable africain ayant participé aux travaux préparatoires, l’implication de troupes non-africaines aux opérations fait partie des options envisagées.
Le 4 novembre, la médiation burkinabè a entamé des discussions à Ouagadougou avec Ansar Eddine, un des groupes islamistes qui contrôlent la région du Nord-Mali. Alors qu’une intervention armée est en préparation, l’enjeu des discussions est de faire pression sur l’organisation d’Iyad Ag Ghali pour qu’elle rompe ses liens avec les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Ansar Eddine, l’un des groupes islamistes armés contrôlant le nord du Mali, était dimanche sous pression de la médiation burkinabè et de l’Algérie, qui poussent à une rupture avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), en pleine préparation d’une intervention armée africaine.