La médiation burkinabè a déclaré samedi à Ouagadougou vouloir convaincre Ansar Dine, l’un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali, de rompre avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), comme le souhaite Alger pour un règlement de la crise.
L’un des groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali, Ansar Eddine (Défenseurs de l’islam), a envoyé vendredi à Ouagadougou et Alger des délégations pour négocier « la paix », au moment où se prépare l’envoi d’une force armée internationale au Mali.
Le tirage au sort des quatre groupes qui s’affronteront lors de la phase finale de la CAN 2013 en Afrique du Sud a été réalisé à Durban, mercredi 24 octobre. Les favoris ivoiriens auront fort à faire pour confirmer leur statut face à l’Algérie ou la Tunisie.
Le 15 octobre 1987, « Tom Sank » tombait sous les balles du commando officiellement venu l’arrêter. Vingt-cinq ans plus tard, « Jeune Afrique » est allé à la rencontre des acteurs de cette journée qui a sonné le glas de la révolution burkinabè. Des hommes dont l’histoire est indissociable de celle de leur pays.
Le Burkinabè Jean-Baptiste Natama a été choisi par la nouvelle présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, pour devenir son directeur de cabinet. Il était auparavant détaché auprès de l’ancien président guinéen Sékouba Konaté.
La crise malienne, la situation en Côte d’Ivoire, la mort de Kadhafi, ses relations avec François Hollande, Thomas Sankara, ses vingt-cinq ans de pouvoir, la fin de son mandat en 2015… Le président burkinabè Blaise Compaoré parle de tout. Avec sa réserve coutumière.
Assassiné il y a tout juste 25 ans, le capitaine Thomas Sankara aimait reprendre à son compte cette phrase – que beaucoup lui attribuent : « On peut tuer un homme mais pas ses idées ». Les jeunes Burkinabè ont reçu le message cinq sur cinq…
L’édition 2012 du séminaire organisé chaque année par la société française Geocoton s’est déroulée à Paris, du 1er au 5 octobre, et avait pour thème les perspectives du secteur cotonnier africain.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, va mettre en place un cadre de dialogue pour des pourparlers inclusifs entre Bamako et les groupes armés touareg et islamistes du Nord, a annoncé dimanche son chef de la diplomatie.
Le chef de l’État burkinabè s’exprime avec parcimonie dans les médias. Et avec prudence. « Jeune Afrique » l’a rencontré et vous propose une interview exclusive dans son édition en vente en kiosque à partir du 7 octobre.
L’ancien ministre des Affaires étrangères du Ghana, Mohamed Ibn Chambas, semble tenir la corde pour le rôle d’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, pour la région du Sahel et la crise au Mali.
La société minière Cluff Gold, cotée à Toronto et sur le marché alternatif de Londres (AIM), a annoncé qu’elle changeait de nom pour s’appeler désormais Amara Mining, un terme africain qui signifie grâce et éternité.
Mis en cause pour sa gestion à l’époque où il était ministre, Joseph Paré, l’ambassadeur en poste à Paris, démissionnaire, est rentré à Ouaga pour s’expliquer.
Blaise Compaoré n’est décidément pas sur la même longueur d’onde que les autorités maliennes, qui refusent de voir le moindre soldat étranger à Bamako. Du coup, le président burkinabè et médiateur de la Cedeao dans la crise malienne juge qu’une intervention de l’organisation ouest-africaine pour libérer le Nord-Mali n’est pas possible.
Lors de sa visite en France du 17 au 20 septembre, Blaise Compaoré multiplie les rencontres. Après Abdou Diouf et François Hollande, le président burkinabè doit s’entretenir avec Vincent Bolloré, Nicolas Sarkozy et Michel Rocard, entre autres.
Habituellement très discrète, la veuve de Thomas Sankara, Mariam Sankara, a décidé de briser le silence qu’elle s’impose depuis des années. Dans une lettre adressée à François Hollande, datée du 13 septembre, signée de sa main et dont nous reproduisons de larges extraits ci-dessous, elle tente de « le dissuader » de recevoir Blaise Compaoré à l’Élysée, tout en lui demandant « d’exiger » de son hôte que « justice soit rendue au feu président Thomas Sankara ».
La Cedeao finalise son projet d’intervention militaire au Mali, lors d’une réunion des ministres de la Défense et des Affaires étrangères de l’organisation régionale, lundi 17 septembre à Abidjan. Objectif : obtenir prochainement un mandat de l’ONU.
La dernière campagne de sensibilisation n’a réussi à faire inscrire sur les listes électorales que 55% des Burkinabè en âge de voter. Insuffisant pour l’opposition, qui réclame un report des prochaines législatives et municipales prévues le 2 décembre.
Une quarantaine de personnalités politiques du continent ont assisté à la convention de Charlotte et à l’investiture officielle de Barack Obama pour la présidentielle de novembre.
La campagne électorale pour les élections législatives et municipales au Burkina Faso aura lieu du 17 au 30 novembre prochain. Si le nombre d’inscrits est bien en deçà des objectifs établis par la Ceni, il est toutefois en hausse par rapport à 2010.
Les services de renseignement français affirment que des armes auraient récemment été livrées, via le Burkina Faso, au Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
Le voile commence à se lever sur les candidatures aux élections législatives qui auront lieu au début de décembre au Burkina Faso. Sauf surprise de dernière minute, François Compaoré, conseiller à la présidence et frère cadet du chef de l’État, devrait briguer un siège à l’Assemblée nationale.
Pan African Minerals, une société privée détenue par Frank Timis, a signé un accord de développement du projet d’extraction de manganèse de Tambao, au nord du Burkina Faso.