Le président burundais a gracié la journaliste Floriane Irangabiye, condamnée en janvier 2023 à dix ans de prison pour « avoir porté atteinte à l’intégrité du territoire national ».
L’ex-putschiste, décédé en décembre 2020, avait été inhumé à Bamako. Ses relations avec le régime d’Évariste Ndayishimiye n’avaient pas, à l’époque, permis qu’une telle cérémonie soit organisée sur sa terre natale.
La Cour Suprême du Burundi a confirmé la condamnation à la prison à perpétuité de l’ancien tout-puissant Premier ministre, le général Alain-Guillaume Bunyoni.
Après des attaques à la grenade, notamment à Bujumbura le 10 mai, le gouvernement burundais a accusé la faction armée RED-Tabara, le plus actif des mouvements rebelles du Burundi qu’il dit soutenu par Kigali.
Sandra Muhoza, journaliste pour La Nova Burundi, avait répondu à l’invitation d’un riche homme d’affaires et membre influent du parti au pouvoir, le CNDD-FDD. Depuis le 13 avril, elle est détenue au siège du renseignement.
Arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2020 face à Évariste Ndayishimiye, il a été écarté de la tête du Conseil national de la liberté au profit d’un proche du parti au pouvoir. Le secrétaire général du CNL, Simon Bizimungu, dénonce une « mascarade ».
Après trois ans d’efforts diplomatiques pour apaiser leurs relations, la Rwanda et le Burundi sont à nouveau à couteaux tirés dans un contexte sous-régional compliqué.
Sur fond d’accusations de soutien à un groupe armé dans l’est de la RDC, le Burundi a annoncé la fermeture de sa frontière avec son voisin rwandais. Kigali et Gitega avaient pourtant entamé en 2021 un début de rapprochement. Explications.
La Cour suprême a suivi les réquisitions du parquet à l’encontre de l’ancien Premier ministre, ex-chef de file des « durs » du pays, accusé d’avoir voulu renverser le gouvernement.
L’ex-chef du gouvernement est accusé de « saper la sécurité intérieure de l’État », de détention illégale d’armes et d’insulte au chef de l’État, Évariste Ndayishimiye. Il comparaissait en compagnie de six coaccusés devant la Cour suprême du Burundi, qui doit rendre son verdict d’ici à trente jours.
Le président du Codebu, arrêté le 17 octobre, a annoncé ce dimanche avoir été remis en « liberté provisoire ». Son parti avait critiqué le gouvernement d’Évariste Ndayishimiye.
Le ministère de l’Intérieur évoque des « irrégularités » lors des derniers congrès du Conseil national pour la liberté (CNL). Le principal parti d’opposition du Burundi dénonce, lui, une volonté de l’affaiblir avant les législatives de 2025.
Tout puissant patron de la police sous la présidence de Pierre Nkurunziza, puis Premier ministre lorsque son successeur est arrivé au pouvoir, Alain-Guillaume Bunyoni est aujourd’hui poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l’État ».
L’ancien chef du gouvernement, démis de ses fonctions le 7 septembre 2022, était recherché par la justice burundaise et plusieurs perquisitions avaient été menées sans parvenir à le localiser. Les autorités n’ont pas communiqué sur les raisons de cette opération.
Situation dans l’est du Congo, mandat de la force régionale, normalisation diplomatique… De passage à Washington pour le sommet États-Unis – Afrique, le président burundais, qui est également à la tête de l’EAC, a répondu aux questions de Jeune Afrique.
L’Union européenne a annoncé le 25 octobre que le Premier ministre burundais n’était plus visé par les sanctions qui le visaient depuis la terrible répression de l’opposition qui avait sévi dans le pays d’Afrique de l’Est en 2015.
Le président burundais a annoncé le limogeage d’Alain-Guillaume Bunyoni, le très puissant Premier ministre, en nommant Gervais Ndirakobuca, lui aussi ancien maquisard et jusque-là numéro deux du gouvernement. Une façon, pour le chef de l’État, de s’affranchir de l’aile la plus dure de son parti, le CNDD-FDD.
L’ACTU VUE PAR… Chaque semaine, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. De retour à Kigali après une tournée des festivals en France, le rappeur et écrivain franco-rwandais revient notamment sur la montée des tensions dans l’est de la RDC.
Au lendemain de la visite du président Évariste Ndayishimiye au Vatican, le ministère burundais des Affaires étrangères a annoncé que le souverain pontife comptait se rendre au Burundi en 2023. De là à construire une basilique…
La circulation des vélos, motos et autres tuk-tuk est interdite dans Bujumbura depuis le 21 mars. La mesure est très respectée, mais, sans aucune alternative, se déplacer est devenu un casse-tête quotidien.
Malgré quelques mesures d’apaisement, notamment auprès des exilés, la vie politique burundaise reste solidement verrouillée par le parti au pouvoir. Mais la révision constitutionnelle de 2018 pourrait faire évoluer les rapports de force.
Peu de Burundais ont un compte en banque, mais ils sont de plus en plus nombreux à disposer d’un abonnement téléphonique. Une aubaine pour les acteurs du mobile banking.
Investi en juin 2020 à l’issue du chaotique troisième mandat de Pierre Nkurunziza, le chef de l’État suscite toujours intérêt et interrogations. Considéré comme accessible, modéré et soucieux d’ouverture, le général Neva peut-il vraiment changer le pays ?
Deux ans après l’élection du président Ndayishimiye, le pays reprend progressivement sa place sur la scène internationale, tout en apaisant ses relations avec ses voisins. Il doit désormais muscler sa diplomatie économique pour attirer des investisseurs.
À la tête de la diplomatie burundaise, Albert Shingiro a pour délicate mission de rouvrir son pays au monde. Les progrès sont réels, même si le processus de normalisation avec Kigali n’a pas encore abouti.
Alors que Gitega fait son retour sur la scène diplomatique, le chef de l’État continue d’asseoir son pouvoir, au milieu des luttes de clans. Pour s’affirmer, à l’extérieur comme à l’intérieur du pays, il s’appuie sur une poignée d’anciens maquisards du CNDD-FDD et de technocrates. Voici sa garde rapprochée.