L’envoyé spécial de Barack Obama pour les Grands lacs, Tom Perriello, était présent à Addis-Abeba pour le sommet de l’Union africaine, les 30 et 31 janvier. Il répond aux questions de Jeune Afrique sur les deux dossiers chauds de la région : la crise au Burundi et le blocage du processus électoral en RD Congo.
Le ministère public a annoncé mercredi avoir fait appel du verdict rendu le 15 janvier dernier par la Cour suprême qui avait condamné quatre généraux à la prison à vie pour leur implication dans la tentative de coup d’État de mai dernier.
Le chef de l’État tchadien Idriss Déby Itno vient d’être désigné pour un an à la présidence de l’Union africaine (UA). Il a donné sa première interview à Jeune Afrique. Pour lui, le Burundi ne doit pas s’imaginer que l’absence d’intervention militaire à ce stade est un blanc seing. Il prévient : si la situation dégénère, l’UA fera usage de la force.
Après trois jours de discussions, l’Union africaine a décidé d’envoyer une délégation de « hautes personnalités » pour obtenir le consentement de Bujumbura pour l’envoi d’une force dans le pays. Celle-ci sera déployée « si le Burundi l’accepte », a précisé le commissaire Paix et sécurité, Smaïl Chergui.
La réunion tant attendue du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine sur le Burundi a finalement débouché sur une nouvelle impasse. Face au refus de Bujumbura de toute intervention militaire sur son sol, aucune majorité ne s’est dégagée pour imposer une quelconque décision.
Au moment même où les diplomates du Conseil de sécurité de l’ONU atterrissaient à Bujumbura, le 21 janvier, un diplomate français de haut rang dressait ce constat : « La liste de ceux qui font pression sur le Burundi est plus courte, hélas, que celle de ceux qui ne font rien. »
Arrêtés jeudi à Bujumbura, le journaliste français Jean-Philippe Rémy et le photographe britannique Phil Moore ont été finalement libérés sans inculpation, vendredi après-midi.
La police burundaise a annoncé jeudi soir l’arrestation de 17 personnes dont Jean-Philippe Rémy et Phil Moore, deux journalistes étrangers, dans un quartier contestataire de Bujumbura.
Le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) s’est ouvert mercredi à Addis-Abeba. Cette réunion de deux jours des ministres africains des Affaires étrangères est un prélude au 26e sommet des chefs d’État et de gouvernement qui se tient les 30 et 31 janvier. Tour d’horizon des enjeux clés.
Les Burundais se souviendront longtemps du passage à l’année 2016. Jamais depuis la dernière guerre civile de 1993-2005, le pays n’avait traversé une crise politico-humanitaire aussi catastrophique.
Alors que le pays s’enfonce dans la violence, un rapport onusien, divulgué début janvier, évoque différents scénarios. Y compris celui d’un génocide. S’alarme-ton trop vite, ou faut-il intervenir avant qu’il ne soit trop tard ?
Onze soldats burkinabè, anciens membres du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), l’unité auteur d’un putsch raté en septembre, ont été interpellés après l’attaque vendredi d’un dépôt d’armes près de Ouagadougou, a déclaré dimanche l’armée burkinabè.
Pascal Nyabenda l’admet volontiers : exercer simultanément la présidence du parti au pouvoir (le CNDD-FDD) et celle de l’Assemblée nationale – ce qui fait de lui l’un des hommes les plus influents du régime Nkurunziza – n’est pas chose aisée.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU ont prôné samedi une solution « par étapes » avec les dirigeants de l’Union africaine pour tenter d’enrayer l’escalade des violences au Burundi, dont le président Pierre Nkurunziza s’oppose à toute ingérence internationale.
« Même ici, on a peur des Imbonerakure, ces jeunes armés du régime. Nous voulons vraiment qu?on nous éloigne de la frontière ». Comme Élias Ngahobahe, de nombreux Burundais du camp de réfugiés de Lusenda, dans l?est de la République démocratique du Congo, craignent pour leur sécurité.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU qui ont rencontré vendredi le président du Burundi Pierre Nkurunziza, ont reconnu qu’il y avait eu peu de progrès concernant le déploiement d’une force africaine et une reprise des discussions avec les opposants.
Alors que les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU doivent rencontrer vendredi le président burundais Pierre Nkurunziza pour tenter de le convaincre d’accepter le déploiement d’une force de paix africaine, Bujumbura a été une nouvelle fois la proie des violences jeudi.
Dans les collines qui entourent la capitale burundaise, la tension est palpable. Les descentes de l’armée sont fréquentes et les arrestations nombreuses. Parfois pour quelques heures, parfois pour plus longtemps… Reportage dans ces montagnes où, aujourd’hui comme par le passé, on parle à voix basse.
Les ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU ont décollé mercredi pour le Burundi. Ils vont tenter de persuader le gouvernement d’ouvrir un dialogue avec l’opposition et d’accepter le déploiement d’une force de l’Union africaine.
La Cour suprême du Burundi a condamné vendredi quatre généraux à la prison à vie pour avoir organisé la tentative de coup d’État manqué des 13 et 14 mai 2015, neuf officiers à 30 ans de prison pour y avoir pris part et huit hommes de troupe à 5 ans. Sept personnes ont en revanche été acquittées, selon une source présente à l’audience.
L’ONU hausse le ton. Les Nations unies ont dénoncé vendredi 15 janvier l’existence de massacres ethniques, des charniers et des viols collectifs commis par les forces de sécurité au Burundi.
Tout à la fois président de l’Assemblée nationale et président du parti au pouvoir, le Conseil national pour la défense de la démocratie – Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD), Pascal Nyabenda, 49 ans, est devenu l’un des hommes forts du régime lorsque les tensions se sont accrues voici huit mois.
Dans une note confidentielle adressée le 6 janvier au Conseil de sécurité, Hervé Ladsous, chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, n’écarte pas l’hypothèse d’un génocide à venir au Burundi et estime que des Casques bleus devraient être envoyés sur place. Partagez-vous cet avis ?
Dresser la liste des personnalités qui marqueront l’Afrique en cette année qui débute est un exercice périlleux, même si les élections, les crises dont l’épilogue se fait attendre ou les événements sportifs et culturels mettront certainement en avant des protagonistes bien connus. Jeune Afrique vous propose une liste non-exhaustive. Parmi eux, Pierre Nkurunziza, président du Burundi.
Le ministère public a requis mercredi devant la Cour suprême la prison à perpétuité pour les 28 militaires et policiers poursuivis pour la tentative de coup d’État raté des 13 et 14 mai 2015 au Burundi, selon des sources judiciaires et des témoins.
La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé une financement de 138 millions de dollars pour le financement de ce barrage hydroélectrique, qui doit alimenter le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Les pourparlers destinés à dénouer la grave crise que traverse le Burundi ne reprendront pas comme prévu mercredi à Arusha, en Tanzanie, ont indiqué mardi des représentants du gouvernement burundais et de l’opposition, sans avancer aucune date pour leur reprise.
L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a appelé mercredi les autorités de la République démocratique du Congo à empêcher l’extradition d’un journaliste burundais détenu à Kinshasa pour des « raisons sécuritaires ».