Le parti au pouvoir au Burundi a salué jeudi comme un « miracle divin » la réélection du président Pierre Nkurunziza. Le CNDD-FDD a également promis la mise en place d’un gouvernement d’union nationale.
Par un communiqué publié sur Twitter, Pierre Nkurunziza a condamné l’agression du correspondant au Burundi de RFI et de l’AFP, Esdras Ndikumana, et demandé à ce que les coupables soient punis. Une réaction qui intervient au lendemain d’une lettre publique de ces médias fustigeant le silence des autorités, dix jours après les faits.
À Bujumbura, de violents tirs et des explosions de grenades ont retenti toute la nuit de dimanche entre policiers et opposants dans les quartiers contestataires de Jabe, Nyakabiga (centre-est) et Cibitoke (nord). Jeune Afrique fait le point sur la situation à Jabe.
Le troisième mandat contesté du président Nkurunziza s’ouvre sous de sombres auspices. Ce sportif émérite saura-t-il faire preuve de souplesse pour sortir de la crise ? Trois scénarios se profilent.
D’intenses échanges de tirs ont été entendus dimanche soir durant près de deux heures dans la capitale Bujumbura, sans qu’il soit possible de les localiser précisément ni d’en connaître l’origine.
Les exécutants de l’attaque à la roquette qui a tué il y a une semaine le général Adolphe Nshimirimana, homme fort de l’appareil sécuritaire au Burundi, ont été identifiés et certains arrêtés, a annoncé dimanche le Parquet, sans autre précision sur leur identité.
Le défenseur burundais des droits de l’Homme Pierre-Claver Mbonimpa, grièvement blessé dans une tentative d’assassinat, va quitter Bujumbura dimanche soir vers la Belgique pour y être soigné.
Le défenseur des droits de l’homme burundais, Pierre-Claver Mbonimpa, grièvement blessé lundi soir a été autorisé par la justice à quitter le territoire mercredi.
Attaques ciblées à motivation politique, arrestations arbitraires, torture… Deux semaines après la réélection contestée du président Pierre Nkurunziza, le Burundi s’enfonce dans la violence.
Depuis dimanche, les attaques contre des Burundais de premier plan se multiplient. Dans ce contexte, la médiation ougandaise, qui avait été reportée sine die à la veille de l’élection présidentielle, le 21 juillet, pourrait bien reprendre. En vingt ans, le pays a déjà connu pas moins de 6 médiateurs de premier plan.
Quarante-huit après avoir été blessé par balles à Bujumbura, le défenseur des droits de l’homme Pierre-Claver Mbonimpa a été autorisé mercredi à quitter le territoire burundais pour aller recevoir des « soins médicaux urgents » à l’étranger.
International Crisis Group (ICG) a tiré la sonnette d’alarme mardi, après l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana et l’attentat qui a blessé le militant des droits de l’homme Pierre-Claver Mponimpa. Selon l’ONG, la situation au Burundi s’apparente à des « prémices de la guerre ».
Le défenseur des droits de l’homme Pierre-Claver Mbonimpa a été blessé par balles lundi soir à Bujumbura, au lendemain du meurtre du bras droit du président Pierre Nkurunziza.
Assassiné le 2 août dans un attentat à la roquette à Kamenge, son fief de la capitale burundaise, Adolphe Nshimirimana faisait partie du « groupe de généraux » au cœur du système Nkurunziza.
Élu premier vice-président de l’Assemblée nationale du Burundi jeudi 30 juillet 2015, Agathon Rwasa reste un personnage aussi ambigu que controversé. Portrait de l’ancien seigneur de guerre, opposant historique de Pierre Nkurunziza.
L’exode des Burundais en raison de la crise politique se poursuit, selon le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR). Le calme relatif qui règne au Burundi depuis la présidentielle ne suffit pas à convaincre les populations concernées de rentrer chez elles.
Le principal opposant burundais Agathon Rwasa a été élu jeudi premier vice-président de l’Assemblée nationale issue des législatives controversées du 29 juin. Pascal Nyabenda, président du CNDD-FDD, parti au pouvoir, a été désigné quant à lui président de la Chambre basse.
Le 27 juillet, le principal opposant burundais, Agathon Rwasa, s’est rendu à l’Assemblée nationale pour occuper son siège de député. Une décision qui en a surpris plus d’un, après le combat qu’il a mené contre Pierre Nkurunziza.
La mission d’observation de l’ONU au Burundi a publié son rapport préliminaire lundi sur l’élection présidentielle du 21 juillet dernier, durant laquelle les libertés d’expression, de réunion et d’association « ont été sévèrement entravées », selon elle.
Agathon Rwasa, principal opposant burundais a siégé ce lundi à la première session de l’Assemblée nationale fraîchement élue. Il affirme vouloir jouer le jeu pour aider à sortir le Burundi de la crise, après avoir refusé de reconnaître les résultats des élections.
Assuré d’un troisième mandat, le chef de l’État doit maintenant choisir entre durcir ses positions et tendre la main à l’opposition. Pour que le pays puisse enfin sortir de la crise.
Selon les résultats provisoires de la Commission nationale électorale indépendante (Ceni) publiés vendredi, Pierre Nkurunziza est réélu pour un troisième mandat avec 69,41% des voix à l’issue d’un scrutin non reconnu par l’opposition et la communauté internationale.
Les élections sénatoriales se dérouleront ce vendredi 24 juillet au Burundi. Un scrutin au suffrage indirect qui ne devrait – encore une fois – réserver aucune surprise.
Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, considère que le scrutin présidentiel du 21 juillet au Burundi s’est déroulé de manière plutôt paisible et a appelé ce jeudi les protagonistes à reprendre le dialogue.
Les dirigeants de la région des Grands Lacs sont loin de rattraper leurs aînés par l’âge. Mais arrivés très tôt au pouvoir, ils ne semblent pas près de le quitter.
Le décompte des voix se poursuit aujourd’hui mercredi au Burundi au lendemain d’une élection présidentielle très contestée, caractérisée par des violences et un boycott de l’opposition.
Le dépouillement se poursuit toujours au Burundi au lendemain d’une présidentielle controversée, marquée par des violences et boycottée par l’opposition et la société civile. Les résultats définitifs ne sont pas attendus avant 48 heures.
Après avoir voté à Ngozi dans le nord du pays, le président Nkurunziza a appelé les Burundais à se rendre aux urnes alors que des barricades de pierres ont été érigées dans le quartier Nyakabiga à l’est de Bujumbura.