« On a tué le président ! » (5/6). Alors que s’est ouvert le procès des assassins présumés de Sankara, Jeune Afrique vous propose de redécouvrir les destins tragiques de six présidents africains. Aujourd’hui, Melchior Ndadaye, dont la froide élimination, le 21 octobre 1993, plongera le Burundi dans la guerre civile.
Le représentant au Burundi de TradeMark East Africa (TMEA) précise les modalités d’action de son organisme qui aide les pouvoirs publics et les acteurs privés à se moderniser et à se réorganiser afin de doper les échanges transfrontaliers.
À Genève ou à New York, dans les couloirs des Nations unies, la diplomatie burundaise ne reste pas inactive. Son objectif : éviter le maintien de la mission d’enquête onusienne sur le Burundi. « Jeune Afrique » décrypte ces tractations.
Tous les deux âgés de moins de trente ans, Jean-David et Isaac-Newton Fikili ont développé chacun des projets innovants dans la sphère numérique du pays.
L’unique voie d’accès lagunaire du pays a battu son record de trafic en 2020. Un chantier de modernisation vient de démarrer. Objectif : passer le cap des 500 000 tonnes traitées par an.
Né à Bujumbura d’une mère rwandaise et d’un père français, le rappeur et écrivain Gaël Faye a fui son Burundi natal à 13 ans, à la suite du déclenchement de la guerre civile dans le pays (en 1993) du génocide des Tutsi au Rwanda voisin (en 1994), et après des années de braise, entre 1988 et 1995, dont il livre à JA quelques souvenirs doux amers.
Principales sources de devises du pays et essentielles dans sa stratégie de relance, les filières théicoles et caféicoles du Burundi font référence dans le monde pour la qualité de leurs produits. Reste à les faire connaître davantage.
Le FMI vient de débloquer 78 millions de dollars pour soutenir une économie sinistrée après cinq ans de crise politique et de sanctions internationales. Mais, si l’ouverture du nouvel exécutif se confirme, le pays pourrait rapidement renouer avec la croissance. Décryptage.
Plus d’un an après la disparition de Pierre Nkurunziza et l’investiture d’Évariste Ndayishimiye, le parti présidentiel ne semble ni s’ouvrir ni vouloir changer de ligne… et continue de concentrer tous les pouvoirs.
Y a-t-il une vie au Burundi hors du parti au pouvoir ? Alors que nombre de ses représentants sont encore en exil, l’opposition est incarnée sur le terrain par Agathon Rwasa, leader du Congrès national pour la liberté et « résistant professionnel », comme il se définit lui-même.
Un an après l’accession d’Évariste Ndayishimiye à la tête du pays, le Burundi commence à changer. Mais la volonté d’ouverture et de développement tiendra-t-elle ses promesses sur le long terme ? Et tiendra-t-elle tout court, face aux plus radicaux du parti au pouvoir ?
Reprise du partenariat avec l’Union européenne, réchauffement des relations avec le voisin rwandais, rôle dans la sous-région… Le ministre burundais des Affaires étrangères aborde le retour de son pays sur la scène internationale et ses priorités.
Les relations, déjà compliquées, avec le Rwanda s’étaient dégradées en 2015. Mais ces derniers mois, les deux voisins semblent bien résolus à s’engager sur la voie de l’apaisement.
Après cinq ans d’isolement, le Burundi tente, avec son nouveau président, de revenir sur le devant de la scène. Un retour étape par étape, entre pragmatisme et opportunisme.
La visite en Europe du ministre burundais des Affaires étrangères est l’occasion de plaider la cause de Germain Rukuki, défenseur des droits humains emprisonné depuis quatre ans.
Les radios RPA et Izamba et la télévision Renaissance ne peuvent désormais plus diffuser leurs programmes depuis Kigali, où ces médias burundais en exil avaient trouvé refuge. Une interdiction non-officielle, tout comme l’était leur autorisation de diffuser.
Des soldats rwandais et burundais se sont affrontés, dimanche 28 février, à la frontière entre leurs deux pays. Si la tension est rapidement montée et que l’escarmouche a fait plusieurs blessés, les autorités des deux voisins sont parvenues à éviter l’escalade. Retour sur les évènements.
Après cinq années de tensions sous Pierre Nkurunziza, le président burundais veut ramener le pays sur la scène diplomatique et normaliser ses relations avec ses partenaires occidentaux. Mais les signaux envoyés sont parfois contradictoires…
Avec seulement trois décès déclarés depuis le début de la pandémie, les autorités burundaises sont accusées de minimiser le bilan du Covid-19. Écarté du programme Covax pour l’accès à la vaccination, le Burundi est mis en cause pour sa gestion jugée catastrophique de la crise, alors que le virus gagne du terrain.
Le président burundais a assuré vouloir entamer le dialogue avec les médias. Une proposition formulée alors que le pays ouvre des discussions avec l’Union européenne afin d’obtenir la levée de ses sanctions économiques.
Président du Burundi de 1987 à 1993, puis de 1996 à 2003, Pierre Buyoya est décédé ce jeudi à l’âge de 71 ans. Arrivé au pouvoir par deux coups d’État, il aura aussi marqué l’histoire du pays avec la signature des accords de paix d’Arusha.
À Bujumbura, les biens d’une trentaine de personnes poursuivies dans l’affaire du putsch manqué de 2015 vont être vendus aux enchères. Mais certains avocats et observateurs dénoncent des biais dans la procédure…
Les ministres des Affaires étrangères burundais et rwandais se sont vus le 20 octobre, à la frontière commune de Nemba-Gasenyi. Une rencontre inattendue tant les relations entre leurs deux pays sont compliquées.
La Cour suprême de justice du Burundi a condamné « in absentia » l’ancien président Pierre Buyoya ainsi que 18 autres accusés dans le procès de l’assassinat de Melchior Ndadaye, premier président hutu démocratiquement élu, tué en octobre 1993.
Après l’adaptation de son roman « Petit Pays » en film, l’artiste franco-rwandais signe un livre pour enfants, « L’Ennui des après-midi sans fin ». Et prévoit pour novembre un nouvel album, « Lundi méchant ».
Prévu pour septembre, le sommet de Goma entre le Rwanda, l’Angola, l’Ouganda et la RDC, auquel devait se joindre le Burundi, a été reporté sine die. Réticences de certains invités, dysfonctionnements dans l’organisation… retour sur une véritable cacophonie.
Comédienne amatrice, Isabelle Kabano est la révélation du film « Petit Pays », adapté du roman de Gaël Faye. Mais son interprétation d’une mère rwandaise exilée au Burundi, puis confrontée au génocide des Tutsi, ne s’est pas faite sans douleur.