Après avoir voté à Ngozi dans le nord du pays, le président Nkurunziza a appelé les Burundais à se rendre aux urnes alors que des barricades de pierres ont été érigées dans le quartier Nyakabiga à l’est de Bujumbura.
Dans un communiqué rendu public mardi, le département d’État américain a estimé que l’élection présidentielle au Burundi ne sera pas crédible et discrédite encore davantage le gouvernement qui l’a organisée dans un contexte très tendu.
C’est jour d’élection présidentielle ce mardi au Burundi. Les bureaux de vote sont officiellement ouverts depuis 6h (4h GMT), après une nuit émaillée de violences dans la capitale Bujumbura.
L’explosion d’une grenade ce lundi après-midi dans la ville de Bujumbura fait craindre de nouvelles violences, alors que le Burundi s’apprête à aller voter.
Malgré l’échec des négociations entre le camp présidentiel et l’opposition samedi à Bujumbura, l’élection présidentielle se déroulera ce mardi 21 juillet. Décryptage.
À deux jours d’une présidentielle controversée, les pourparlers entre le pouvoir et l’opposition, destinés à sortir le Burundi de la crise qu’il traverse depuis fin avril, ont été ajournés sine die dimanche par la médiation ougandaise en raison de l’absence du gouvernement.
Les négociations entre acteurs de la crise burundaise, ouvertes mercredi à Bujumbura sous médiation ougandaise, se sont déroulées sous haute tension samedi au moment d’aborder les premiers sujets de fond, à moins de trois jours de la présidentielle dont l’opposition exige le report.
Les acteurs de la crise burundaise, qui discutent depuis mercredi à Bujumbura sous l’égide d’un médiateur ougandais, ont commencé samedi à aborder les sujets de fond, à moins de trois jours de la présidentielle du 21 juillet dont l’opposition exige le report.
Accusé de mener le Burundi à la violence en s’entêtant à briguer un troisième mandat qui selon ses adversaires viole la Constitution, le président Pierre Nkurunziza, en campagne pour la présidentielle du 21 juillet, se pose au contraire en seul garant de la paix dans un pays meurtri.
Médiateur dans la crise burundaise, Yoweri Museveni a passé mercredi le flambeau à son ministre de la Défense, après un séjour express à Bujumbura. Avant de quitter la capitale burundaise, le président ougandais a obtenu l’engagement des protagonistes à dialoguer.
Le président ougandais et médiateur de la crise burundaise, Yoweri Museveni, a quitté le Burundi mercredi après-midi comme prévu, 24 heures après son arrivée.
Ils sont nombreux à se désolidariser du chef de l’État burundais depuis l’annonce de sa candidature pour un troisième mandat. Mais pas ce fidèle parmi les fidèles. Portrait.
À une semaine de la présidentielle au Burundi prévue le 21 juillet, le président ougandais Yoweri Museveni est arrivé mardi à Bujumbura pour une médiation de la dernière chance.
Une centaine de rebelles présumés ont été arrêtés et une trentaine de fusils d’assaut saisis lors de deux opérations distinctes le week-end dernier au Burundi. Les forces de sécurité craignent une attaque d’envergure à la veille de l’élection présidentielle prévue le 21 juillet.
Une personne a été tuée par balle à Bujumbura dans la nuit de vendredi à samedi, marquée par des tirs nourris et une série d’attaques à la grenade, a-t-on appris auprès de la police et de témoins.
Les autorités burundaises ont pris acte de la nouvelle demande de report de la présidentielle par la Communauté des États de l’Afrique de l’Est lundi. Hors de question, pour autant, de repousser la date du scrutin au delà du 26 juillet, dit un ambassadeur burundais aux Nations unies.
La présidentielle au Burundi, prévue le 15 juillet, pourrait être reportée. Face à Pierre Nkurunziza qui tient à briguer un troisième mandat controversé, sept candidats sont en lice. Mais certains ne se présentent que pour faire de la figuration…
Selon les résultats provisoires des législatives publiés mardi, l’opposition burundaise a remporté 21 sièges alors qu’elle a appelé au boycott du scrutin. Une situation qui pourrait se reproduire à l’issue de la présidentielle si les bulletins de vote restent inchangés. Explications.
Les États-Unis ont nommé le 6 juillet un nouvel envoyé spécial pour la région des Grands Lacs en remplacement de Russ Feingold. Tom Perriello, diplômé de Yale, a notamment été conseiller du procureur au Tribunal international pour la Sierra Leone.
Selon les résultats provisoires des législatives du 29 juin publiés mardi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi, le parti présidentiel a remporté 77 des 100 sièges de l’Assemblée nationale.
Les premières manifestations ont éclaté au lendemain de la désignation de Pierre Nkurunziza par son parti, le CNDD-FDD, comme candidat à la présidentielle pour un troisième mandat. Depuis, le pays est plongé dans la crise. Retour sur les événements clés.
Le médiateur de l’ONU au Burundi, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, n’a pas l’intention de céder à la demande du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, qui a réclamé sa démission dimanche. Pour lui, son mandat est déjà terminé et il appelle maintenant les chefs d’États africains à prendre leurs responsabilités. Interview.
Au risque d’embraser le pays, Pierre Nkurunziza, le chef de l’État burundais, réprime l’opposition et impose son calendrier électoral, les yeux rivés sur un seul objectif : obtenir un troisième mandat le 15 juillet. Analyse.
Ils ont fait leurs valises à la veille d’élections législatives et communales contestées, qui se sont tenues le 29 juin. Avec Pie Ntavyohanyuma, le président de l’Assemblée nationale, qui a lui aussi fui le Burundi clandestinement, Gervais Rufyikiri, le deuxième vice-président, faisait partie des quatre principaux personnages de l’État après le président Pierre Nkurunziza.
Léonard Ngendakumana, un des généraux à l’origine du coup d’État avorté de mi-mai au Burundi, a affirmé sur une télévision kényane que les putschistes entendaient chasser le président Pierre Nkurunziza du pouvoir.
Les dirigeants de la Communauté est-africaine (CEA) ont à nouveau demandé lundi aux autorités burundaises de reporter la présidentielle au 30 juillet. Réunis en sommet, ils ont nommé le président ougandais Yoweri Museveni à la tête de la médiation.
La crise burundaise continue de réserver le même sort à ses médiateurs onusiens : le désaveu. Le parti au pouvoir, le CNDD-FDD, a réclamé dimanche la démission d’Abdoulaye Bathily, nommé récemment en remplacement de Saïd Djinnit, poussé vers la sortie par l’opposition.
Alors qu’ils s’étaient déjà réunis le 31 mai, les dirigeants des pays de la Communauté est-africaine (EAC) tenteront une nouvelle fois de dénouer la crise politique burundaise.