Les élections législatives et communales au Burundi ont été fixées au 29 juin et la présidentielle au 15 juillet, selon un décret présidentiel publié mercredi sur le site de la présidence burundaise.
Quelques heures après l’annonce de la proposition du nouveau calendrier électoral par la Ceni, l’opposition a posé mardi plusieurs conditions à l’organisation des prochains scrutins au Burundi.
Le président burundais, Pierre Nkurunziza, a signé jeudi un décret officialisant le report sine die des élections législatives et communales. Les 17 partis et organisations de l’opposition ont quant à eux récusé la médiation de Saïd Djinnit, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs
Le nouveau calendrier électoral se fait toujours attendre au Burundi. Prosper Ntahorwamiye, porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), explique à « Jeune Afrique » ce qui bloque. Interview.
Comme l’espérait sans doute le pouvoir, la contestation contre un troisième mandat de Pierre Nkurunziza s’essouffle au Burundi. En grande partie sous l’effet d’une présence policière écrasante.
Initialement prévues le 5 juin, les élections législatives et communales seront reportées, selon la présidence burundaise. L’annonce officielle du report sera faite par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Déogratias Niyonkuru est secrétaire général et cofondateur de l’organisation burundaise Appui au développement intégral et à la solidarité sur les collines (ADISCO).
À trois jours de ce qui doit être le début des élections générales et en pleine contestation contre le président Pierre Nkurunziza, le Burundi vit toujours au rythme des rumeurs de report des scrutins. La Ceni a redonné mardi la responsabilité de la décision à la présidence.
Le président Nkurunziza aurait-il délégué à ses hommes de confiance l’organisation d’un « vrai-faux » coup d’État pour faire sortir ses détracteurs du bois ?
Deux des cinq membres du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi ont confirmé lundi leur démission. Le président Nkurunziza lui menace contre toute nouvelle tentative de putsch.
Le président de la transition au Burkina Faso, Michel Kafando, effectue sa première visite officielle en France jusqu’au 7 juin. François Hollande en a profité lundi pour citer le Burkina Faso en exemple de démocratie à suivre pour le Burundi.
Dans la campagne anti-Nkurunziza lancée au Burundi fin d’avril, des femmes aussi se mobilisent contre le troisième mandat du président sortant. Elles sont journalistes, poètes, juristes… Portraits.
Dimanche, les yeux des Burundais étaient une nouvelle fois tournés vers Dar es-Salaam, en Tanzanie, où les chefs d’État d’Afrique de l’Est se réunissaient pour trouver une solution à la crise au Burundi. Mais les résultats de la rencontre n’ont fait que renforcer la déception des opposants à un troisième mandat de Pierre Nkurunziza.
Les chefs d’Etat d’Afrique de l’Est ont demandé un report d’au moins un mois et demi des élections, censées se tenir vendredi au Burundi. « Profondément inquiet de l’impasse actuelle », ils ont également appelé à la fin des violences dans le pays.
Les chefs d’Etats d’Afrique de l’Est se retrouvent dimanche à Dar es Salam (Tanzanie) pour tenter de trouver une issue à la crise au Burundi, après plus d’un mois de fronde populaire contre le président Pierre Nkurunziza, absent du sommet.
Le président burundais Pierre Nkurunziza ne se rendra pas au sommet des chefs d’Etats d’Afrique de l’Est dimanche à Dar es Salam (Tanzanie), qui est consacré à la crise au Burundi, a-t-on appris dimanche de source officielle.
En pleine contestation contre le président burundais Pierre Nkurunziza, la vice-présidente de la Commission électorale a fui à l’étranger, hypothéquant encore un peu plus les prochaines élections à la veille d’un sommet régional crucial sur la crise au Burundi.
La vice-présidente de la Commission électorale nationale (Céni) au Burundi a démissionné de ses fonctions et fui à l’étranger, a-t-on appris samedi de sources concordantes, hypothéquant encore un peu plus la tenue d’élections législatives et communales prévues le 5 juin.
De timides négociations entre les protagonistes de la crise burundaise ont repris jeudi sous le parrainage de la communauté internationale. L’Union européenne annonce de son côté la suspension de sa mission d’observation électorale dans le pays.
À chaque fois que cet enquêteur aguerri met en cause la responsabilité du pouvoir burundais dans de troubles affaires, il est menacé et contraint à l’exil. Et à chaque fois il revient au pays.
L’Église catholique se retire du processus électoral au Burundi, à une semaine de la date prévue des élections législatives et alors que le pays est plongé dans une grave crise politique, a annoncé jeudi le président de la conférence des évêques.
Dans une déclaration commune publiée mercredi, des partis de l’opposition burundaise jugent « impossible » la tenue des élections législatives et municipales prévues le 5 juin dans le pays. Alors que des heurts continuent à opposer au quotidien forces de l’ordre et manifestants anti-Nkurunziza.
La Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a annoncé mardi la tenue d’un nouveau sommet sur le Burundi ce dimanche 31 mai à Dar es Salaam. Mais l’incertitude demeure sur la présence de Pierre Nkurunziza qui vient d’échapper à un coup d’État.
De deux à trois mille personnes ont assisté dimanche à Bujumbura aux funérailles de l’opposant Zedi Feruzi, abattu la veille avec un garde du corps par des inconnus devant son domicile d’un quartier contestataire de la capitale.
Les leaders du mouvement de la contestation contre un troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza ont annoncé dimanche « suspendre » le dialogue initié avec le gouvernement, après l’assassinat la veille à Bujumbura du chef d’un petit parti d’opposition.