Au Burundi, des heurts ont de nouveau opposé policiers et manifestants anti-Nkurunziza. Au moins quatre personnes ont été tuées mardi, ce qui porte le bilan à 22 morts depuis le début de la protestation.
Elles sont parvenues à faire, dimanche, ce qu’aucun groupe de manifestants n’avait jusqu’ici réussi: porter la contestation contre un 3e mandat du président Pierre Nkurunziza dans le centre de Bujumbura, sanctuarisé par la police depuis le début du mouvement.
Les opposants à un troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza refusaient dimanche de se plier à l’injonction des autorités qui ont exigé un « arrêt immédiat » de leur « insurrection », et qualifiaient cette sommation de « déclaration de guerre au peuple ».
Les autorités burundaises ont ordonné samedi « l’arrêt immédiat et sans condition » des manifestations et le « déblayage » sous 48 heures de toutes les barricades érigées au Burundi, selon un avis du Conseil national de sécurité (CNS) lu par les ministres de la Défense et de la Sécurité publique.
Agathon Rwasa, principal opposant politique au président Pierre Nkurunziza, a déposé samedi, au siège de la Commission électorale à Bujumbura, son dossier de candidature à la présidentielle du 26 juin au Burundi, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les rues de Bujumbura ont retrouvé samedi un semblant de normalité, à la faveur d’une « trêve » d’une journée des opposants à un troisième mandat du président burundais, dont les manifestations ont fait au moins dix-huit morts depuis deux semaines.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a officiellement déposé vendredi sa candidature à un troisième mandat présidentiel, source depuis 13 jours de manifestations émaillées de violences, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’Union Africaine, par la voix de la présidente de la commission, Nkosazana Dlamini-Zuma a estimé que Pierre Nkurunziza ne devait pas concourir à un troisième mandat.
Au moins trois personnes sont mortes au cours de violent affrontement, jeudi, à Bujumbura. Face à la crise politique, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, s’est opposée à un troisième mandat du président burundais.
La police burundaise a procédé mercredi à l’arrestation de l’opposant Audifax Ndabitoreye, l’un des leaders de la campagne anti-troisième mandat de Pierre Nkurunziza et candidat déclaré à la présidentielle de juin 2015. Entre-temps, le président sortant promet de ne pas rempiler s’il est réélu en 2015…
L’un des leaders de la campagne anti-troisième mandat de Pierre Nkurunziza, Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour la conscience et le développement*, a confié mercredi à « Jeune Afrique » la seule issue possible, selon lui, à la crise actuelle au Burundi. Interview.
Saisie par le Sénat sur la légalité, ou non, d’un éventuel et controversé troisième mandat de Pierre Nkurunziza, la Cour constitutionnelle a déclaré mardi que le président sortant avait le droit de briguer une dernière fois la magistrature suprême au Burundi.
Quatre personnes ont été tuées lundi, dans les manifestations au Burundi, tandis que s’accentuent les pressions nationales et internationales sur le président Pierre Nkurunziza en vue de la présidentielle prévue en juin.
La Cour constitutionnelle burundaise doit dire dans les prochains jours si la candidature de Pierre Nkurunziza à la présidentielle pour un 3e mandat est conforme ou non à la Constitution. Pour John Kerry, en visite au Kenya, la réponse est claire : c’est non.
Plusieurs dizaines de manifestants anti-Nkurunziza ont atteint lundi matin la place de l’Indépendance, en plein centre-ville de Bujumbura. Ils ont été violemment dispersés par la police, alors que les barricades se multiplient dans plusieurs quartiers de la capitale du Burundi.
Le gouvernement burundais a accusé samedi les auteurs des attaques à la grenade qui la veille ont tué deux policiers à Bujumbura d’être liés à la contestation contre un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza et a promis de stopper des manifestations qualifiées d' »entreprise terroriste ».
Trois personnes, dont deux policiers, ont été tuées vendredi soir dans deux attaques dans des quartiers de Bujumbura, au Burundi. La ville est agitée depuis dimanche par un mouvement contestant la candidature à un 3e mandat du président Pierre Nkurunziza en juin.
Plus de 500 étudiants burundais, chassés jeudi matin des résidences universitaires fermées par les autorités, campaient en début de soirée devant l’ambassade des Etats-Unis à Bujumbura, où ils sont venus demander « protection », a constaté un journaliste de l’AFP.
Les manifestations contre un troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza se poursuivent ce jeudi à Bujumbura, la capitale. Mercredi, les autorités ont décidé de fermer les résidences universitaires, une décision qui affecte des milliers d’étudiants qui viennent pour la plupart de province.
Au troisième jour de manifestations à Bujumbura, le Sénat a saisi mardi la Cour constitutionnelle au sujet de la légalité d’un nouveau mandat du président Pierre Nkurunziza, contestée par la société civile et l’opposition.
Depuis mardi, plusieurs réseaux sociaux, dont WhatsApp et Twitter, ont été coupés sur les téléphones portables à Bujumbura, théâtre depuis dimanche de manifestations contre un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.
Les avocats de Pierre-Claver Mbonimpa, arrêté la veille par les services de renseignements burundais, ont annoncé mardi la libération de ce défenseur des droits de l’homme et figure de la société civile, opposé au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.
Au troisième jour des manifestations anti-3e mandat de Nkurunziza à Bujumbura, la situation demeure tendue ce mercredi dans la capitale burundaise où des heurts ont été signalés entre des jeunes et des policiers dans plusieurs quartiers de la ville. Une « insurrection », selon les autorités.
Nommé en août 2010 deuxième vice-président de la République, chargé des questions économiques, Gervais Rufyiriki passe pour être l’un des seuls véritables techniciens de l’exécutif. Il s’est attelé personnellement à l’amélioration du climat des affaires et à la promotion du secteur privé local, symbolisées par la création de l’Agence nationale de promotion des investissements (API) en 2009.
Les autorités burundaises ont ordonné lundi la fermeture de la principale radio indépendante du pays, la Radio publique africaine (RPA). Accusée de proximité avec l’opposition par le pouvoir, elle est la radio la plus écoutée du Burundi.
Après avoir redressé l’Office national des télécommunications, Donatien Ndayishimiye a pris la tête de Burundi Backbone System, le consortium chargé d’assurer le maillage du pays en fibre optique.
Pierre-Claver Mbonimpa, un meneur de la société civile burundaise qui avait appelé à manifester contre un éventuel troisième mandat de Pierre Nkurunziza, a été arrêté lundi à Bujumbura.