La police anti-émeute burundaise a dispersé lundi, à Bujumbura, de nouvelles manifestations d’opposants à un troisième mandat de Pierre Nkurunziza. Depuis l’annonce, samedi, de la candidature du chef de l’État à la présidentielle du mois de juin, le pays est plus que jamais sous tension.
Des violences ont secoué dimanche la capitale burundaise après la désignation du président Pierre Nkurunziza comme candidat de son parti à la présidentielle prévue en juin. Les manifestations ont été durement réprimées par les forces de l’ordre. Deux opposants ont été tués par balle, selon des témoins.
Les émetteurs relais des trois principales radios indépendantes du Burundi, accusées d’inciter la population au soulèvement, ont été coupés dimanche par le gouvernement, empêchant la réception des émissions en province, a annoncé le président de l’Association burundaise des radios du Burundi (ABR).
Deux manifestants ont été tués pas balles dimanche à Bujumbura, alors qu’ils protestaient contre la candidature du président burundais sortant à un 3e mandat, ont rapporté des témoins.
Des heurts ont éclaté dimanche à Bujumbura entre de petits groupes de manifestants et des policiers au lendemain de l’annonce de la candidature du président burundais sortant à un troisième mandat controversé, ont rapporté des témoins.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a été désigné samedi par son parti candidat à un troisième mandat présidentiel, en dépit des protestations de l’opposition qui jugent cette nouvelle candidature inconstitutionnelle.
Le parti au pouvoir au Burundi s’apprêtait à désigner samedi le chef de l’État sortant, Pierre Nkurunziza, comme son candidat à la présidentielle du 26 juin, une candidature très controversée dont les observateurs craignent qu’elle ne débouche sur des violences.
Elle doit enquêter sur les massacres commis de 1962 à 2008, établir les responsabilités, et libérer la parole des victimes. La Commission Vérité et Réconciliation a quatre ans pour réussir, explique son président
Fini le boycott et les intérêts particuliers. Décidés à unir leurs forces, les partis d’opposition élaborent des listes communes pour les législatives. De là à désigner un candidat unique pour la présidentielle…
Y a-t-il un vrai suspense ? Le parti au pouvoir au Burundi, le CNDD-FDD, désignera samedi son candidat à la présidentielle de juin, et l’on imagine mal qu’il ne s’agisse pas du chef de l’État sortant, Pierre Nkurunziza, malgré les pressions nationales ou internationales.
Au coeur de la vallée du rift, le grand lac alimente les pays limitrophes en eau potable. Mais la pollution, la surpêche et l’érosion des côtes menacent ce coin de paradis.
En Afrique comme ailleurs, les élections riment parfois avec fraudes ou, tout au moins, soupçons de votes multiples, de bourrages d’urnes et de manipulations en tous genres… Alors, pour réconcilier les électeurs avec le secret de l’isoloir, certains États adoptent des solutions innovantes comme l’utilisation de la biométrie. La clé de la transparence électorale ?
Obama lui fait les gros yeux, l’Union européenne le critique, sa candidature est contestée au sein de son propre parti ? Il n’en a cure. Cet évangélique ne se fie qu’à sa bonne étoile.
Vieillissement du verger, aléas climatiques, libéralisation mal ficelée, manque d’investisseurs étrangers… Rien ne va plus pour la filière café, qui peine à franchir le cap de l’industrialisation.
Trop souvent, l’histoire du génocide des Tutsis au Rwanda, telle que racontée par les grands médias occidentaux, se focalise exagérément sur son « élément déclencheur » : l’attentat du 6 avril 1994.
L’économie du Burundi, c’est, côté face, une inflation maîtrisée et des exportations dopées par l’adhésion à la Communauté de l’Afrique de l’Est. Côté pile, c’est une croissance insuffisante et une pauvreté endémique.
À quelques semaines des législatives, prélude à la présidentielle de juin, l’opposition, dans les starting-blocks, dénie au chef de l’État le droit de briguer un troisième mandat. Ce dernier ne l’entend pas de cette oreille. Le clash est-il évitable ?
Soixante-cinq personnes sur quelque 120 arrêtées lors de manifestations contre un troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza vendredi à Bujumbura ont été inculpées de « participation à un mouvement insurrectionnel », a annoncé le procureur de la capitale dans la nuit de samedi à dimanche.
Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a révélé vendredi d’importants mouvements de populations du Burundi vers les pays voisins, notamment le Rwanda et la RDC. Près de 8 000 civils auraient ainsi fui le pays par crainte de violences lors des futures échéances électorales.
Exilée en France depuis 1970, la princesse Esther Kamatari a défilé pour les plus grands couturiers, puis s’est lancée en politique. De sa vie elle a su faire un conte de fées.
La prochaine présidentielle au Burundi continue de nourrir les inquiétudes. Mercredi, le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme s’est alarmé du harcèlement politique, des intimidations et des actes de violence répétés à l’approche du scrutin.
Une dizaine de milliers de militants du parti au pouvoir au Burundi ont défilé samedi à Bujumbura, pour démontrer l’unité de leur mouvement, où monte la contestation au sujet d’une éventuelle nouvelle candidature du chef de l’Etat sortant à la présidentielle.
Le groupe Marck et Ineo Support Global, filiale de GDF Suez, vont collaborer pour la fourniture d’équipement aux policiers et aux soldats mis à la disposition de l’ONU par les États africains.
Le groupe bancaire kényan Equity Bank a annoncé son intention de consacrer environ 200 millions d’euros pour s’implanter dans dix nouveaux pays. En commençant par l’Éthiopie, la RD Congo et le Burundi, puis en continuant vers l’Afrique australe.
À deux mois des élections, le président Nkurunziza a fort à faire. Contesté au sein même de son parti, il a aussi dû assister, impuissant, à l’évasion de son grand rival, Hussein Radjabu.
Deux glissements de terrain dû aux intempéries ont fait 18 morts, dimanche soir, dans la localité de Bujumbura-rural situé à trentre kilomètres de la capitale. De nombreuses personnes sont portées disparues.
Alors que la presse peut subir des pressions politiques, les blogueurs choisissent de raconter leur pays d’une manière décalée. Afin d’avoir plus de visibilité, une vingtaine d’entre eux ont décidé de regrouper leurs productions sur une plateforme commune, « Yaga », visible sur internet depuis le 17 mars.
Alors que se profile la présidentielle en juin prochain, l’opposition à une éventuelle candidature du président sortant Pierre Nkurunziza a reçu le renfort de l’Église burundaise. Celle-ci se pose encore un peu plus comme un opposant de poids au chef de l’État actuel.