Au Burundi, le ton monte au sein du parti au pouvoir, entre les soutiens du chef de l’État, Pierre Nkurunziza, et ceux qui lui contestent le droit de briguer une nouvelle fois la présidence.
La femme d’Agathon Rwasa, principale figure de l’opposition burundaise, a été victime d’une tetative d’assassinat dimanche à Bumjumbura. Attaquée par un homme armé non identifié, elle a eu beaucoup de chance : la balle ne l’a que légèrement blessée à la tête.
Plus de deux ans après son exhumation, la dépouille de l’ex-roi du Burundi, Mwambutsa IV, sera-t-elle ou non rapatriée au Burundi ? La question déchire la famille du monarque, qui a plaidé ses arguments mercredi devant un tribunal de Genève.
Arrestation d’un journaliste, limogeage du chef des services secrets, exclusion des « frondeurs » de son parti… Décidé à briguer un troisième mandat en juin, le chef de l’État multiplie les avertissements à l’adresse de ceux qui le somment de passer la main.
La nouvelle risque de ne pas plaire au président burundais, Pierre Nkurunziza. L’ex-chef du parti au pouvoir, Hussein Radjabu, son ennemi juré, s’est évadé de prison dans la nuit de dimanche à lundi.
Une foule immense a participé samedi à Bujumbura à une manifestation « pour la paix » organisée par le pouvoir, qui en a profité pour accuser l’opposition, ainsi qu’une partie de la société civile et des médias, de ramener le pays sur le chemin de la guerre.
Votre président a-t-il le baccalauréat ? Un master ? À-t-il étudié l’économie ou le droit ? En France ou en Chine ? Toutes les réponses avec notre jeu interactif.
Du Français Dominique Strauss-Kahn au Malaisien Anwar Ibrahim, on ne compte plus les responsables politiques dont les moeurs débridées, ou supposées telles, ont brisé la carrière. Pourquoi, à l’inverse, les frasques des dirigeants africains ne les conduisent-elles (presque) jamais devant les tribunaux ?
De passage à Paris, Gervais Rufyiriki, deuxième vice-président du Burundi chargé des questions économiques, a enchaîné les rencontres avec les entrepreneurs français, à la recherche d’investisseurs intéressés par plusieurs secteurs de l’économie du pays.
Le gouvernement burundais a mis en garde l’opposition contre d’éventuels « projets de renversement des institutions » au lendemain d’une grande manifestation à Bujumbura en marge de la libération du journaliste Bob Rugurika.
Le journaliste Bob Rugurika est libre depuis jeudi matin. Des dizaines de milliers de personnes l’ont accueilli lors de son retour dans la capitale Bujumbura.
Le parquet de Bujumbura a décidé mercredi de placer en liberté provisoire Bob Rugurika, journaliste burundais et directeur de la Radio publique africaine (RPA). Ce dernier devra avant cela verser une caution de 15 millions de francs burundais (environ 8 000 euros).
Le président burundais Pierre Nkurunziza, soupçonné de vouloir rempiler pour un troisième mandat en juin, a opposé dimanche « une fin de non-recevoir » au collectif « Campagne citoyenne Halte au 3e mandat ».
Human Rights Watch (HRW) accuse la police et l’armée du Burundi d’avoir commis 47 exécutions extrajudiciaires fin décembre 2014 après que des membres d’un groupe rebelle se sont rendus dans la province de Cibitoke, au nord-ouest du pays. L’ONG réclame une enquête independante.
Un collectif regroupant 304 associations de la société civile demande au président du Burundi, Pierre Nkurunziza, d’annoncer officiellement qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle prévue en juin 2015.
En décembre dernier, le Parlement sénégalais s’est doté d’un système de traduction simultanée permettant aux députés de s’exprimer dans leur langue natale. Une innovation qui répond à la volonté de promouvoir la diversité linguistique. De ce point de vue, tous les pays africains ne sont pas logés à la même enseigne.
Malgré une forte mobilisation depuis son arrestation le 20 janvier, le journaliste burundais Bob Rugurika reste emprisonné. La décision, portée en appel par son avocat, a été rendue à 11 h 30 ce mercredi.
Alors que l’officialisation de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat est imminente (le scrutin devrait avoir lieu au mois de juin), l’opposition fourbit ses armes.
Bob Rugurika, journaliste burundais et directeur de la Radio publique africaine (RPA), est à l’isolement au pénitencier de Muramvya. Il est accusé d’avoir publié l’interview d’un homme qui prétend avoir participé à l’assassinat des trois religieuses italiennes en septembre 2014. Reportage sur place où la mobilisation pour obtenir sa libération ne faiblit pas.
Alors que les zones d’ombre persistent autour de la récente attaque de Cibitoke, qui a fait plus de 100 morts parmi des rebelles non identifiés dans le nord-ouest du Burundi, trois militants du parti au pouvoir ont été assassinés dans l’Est. Les autorités soupçonnent des membres de l’opposition…
L’armée burundaise a organisé lundi une conférence de presse, une semaine après l’attaque dans le nord-ouest du Burundi d’un groupe rebelle en provenance de la RDC. Mais elle n’a pas levé le voile sur le mystère qui entoure ce dernier.
Plus de cent rebelles qui ont affronté les forces de l’ordre dans le nord-ouest du Burundi pendant cinq jours ont été tués, a annoncé dimanche une source militaire, affirmant que le groupe a été anéanti.
Mardi, les forces de l’ordre burundaises ont affronté un imposant groupe de rebelles en provenance de RDC, à une cinquantaine de km au nord de la capitale Bujumbura. Bilan : au moins 30 morts.
Des affrontements entre les forces de l’ordre et des rebelles venus de RDC ont fait au moins huit morts mardi au Burundi, à une cinquantaine de kilomètres de Bujumbura.
Les services de renseignement burundais ont annoncé lundi avoir arrêté à Bujumbura le frère de Bertrand « Bilal » Nzohabonayo, le français d’origine burundaise abattu samedi en France après avoir agressé des policiers dans un commissariat.
Les 18 partis d’opposition du Burundi ont unanimement exigé mardi la « démission immédiate » de la Commission électorale indépendante (Céni). Ils l’accusent de fraude massive dans l’enregistrement des électeurs et menacent de paralyser l’organisation des élections générales de 2015.
Le principal parti d’opposition au Burundi, l’Union pour le progrès national (Uprona), s’est dit lundi « renforcé » par la prise de position des évêques catholiques du pays, qui ont dénoncé la veille les irrégularités dans le processus électoral.
Douze ans après la date prévue par l’accord de paix d’Arusha de 2000, on connaît enfin les noms des onze membres de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR), chargée d’établir la vérité sur les massacres interethniques au Burundi depuis 1962.
À l’issue d’une réunion avec les gouverneurs de province, Edouard Nduwimana, le ministre burundais de l’Intérieur, a reconnu que le processus d’enregistrement des électeurs en cours était entaché d’irrégularités.
Le candidat burundais malheureux au poste de secrétaire général de l’OIF félicite sa rivale, la Canadienne Michaëlle Jean, pour sa nomination. Et regrette la division de l’Afrique ainsi que des déclarations « inappropriées » de François Hollande au sommet de Dakar, sur le respect des Constitutions par les présidents africains. Interview.