Président de la commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi, le Sénégalais Doudou Diène se confie sur les attentes et les craintes qui entourent l’arrivée au pouvoir d’Évariste Ndayishimiye.
Les Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir, terrorisent depuis trop longtemps la population du Burundi. Le nouveau président Évariste Ndayishimiye doit mettre un terme à leurs exactions.
Les funérailles de l’ex-président du Burundi Pierre Nkurunziza ont eu lieu vendredi. Décédé subitement le 8 juin, il a officiellement succombé à un arrêt cardiaque.
En propulsant Alain-Guillaume Bunyoni au poste de Premier ministre, Évariste Ndayishimiye s’inscrit dans la continuité du système bâti par son prédécesseur Pierre Nkurunziza.
Le président burundais a été investi jeudi à Gitega avec deux mois d’avance sur la date prévue, après le décès soudain de son prédécesseur Pierre Nkurunziza. Il prend la tête d’un pays divisé, isolé, appauvri et confronté à la pandémie de Covid-19.
Isolé tout au long de son troisième et dernier mandat, Pierre Nkurunziza est décédé trois semaines après l’élection de son successeur. Il était venu à la politique par le maquis, pendant la guerre civile qui a déchiré le pays.
L’épouse du président sortant Pierre Nkurunziza, Denise Bucumi, a été évacuée vers le Kenya dans la nuit de mercredi à jeudi. Les versions divergent quant aux raisons de son hospitalisation.
Le parti d’Agathon Rwasa, arrivé deuxième face à Évariste Ndayishimiye, a annoncé son intention de déposer un recours devant la Cour constitutionnelle.
Le leader du principal parti d’opposition du Burundi a qualifié de « fantaisistes » les résultats partiels portant sur 12 % des 119 communes, accordant au candidat du pouvoir, Évariste Ndayishimiye, une victoire écrasante.
Au lendemain d’un scrutin marqué par plusieurs incidents, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) du Burundi a prévenu que la publication des résultats n’interviendrait pas avant le début de semaine prochaine, et appelé à la patience.
Les Burundais sont appelés aux urnes, ce mercredi, pour une élection présidentielle qui marquera la fin des quinze années de présidence de Pierre Nkurunziza. Thierry Vircoulon, chercheur à l’IFRI, juge cependant que ce scrutin, qu’il estime « joué d’avance », n’a pour seul objectif que d’assurer la « continuité du régime ».
En 2015, le régime de Pierre Nkurunziza chancelait. Cinq ans plus tard, étouffant toute contestation, le président burundais a retourné la situation à son avantage et s’apprête à passer la main. Mais avait-il vraiment le choix ? Retour sur un mandat chahuté.
La campagne pour les élections burundaises débute ce lundi 27 avril. En pleine épidémie de coronavirus, sept candidats vont se disputer la place de Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005. Quels sont les enjeux du scrutin?
Deux premiers cas de coronavirus ont été identifiés au Burundi, a annoncé mardi le ministre de la Santé, le Dr Thadée Ndikuman alors que, ces dernières semaines, plusieurs ONG et établissement sanitaires locaux s’inquiétaient d’un manque de prévention et de moyens de dépistage.
Alors que ses voisins ont tous déclaré des cas de coronavirus et, pour certains, fermé leurs frontières, le Burundi n’a recensé aucun malade. Du côté des ONG et de l’opposition, certains s’inquiètent du maintien des rassemblements, à un mois du début de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, censée s’ouvrir le 27 avril.
Le dauphin du président Nkurunziza, Evariste Ndayishimiye, et le chef de la principal force d’opposition, Agathon Rwasa, s’affronteront dans les urnes pour la première fois le 20 mai prochain.
Plus de 1 600 ressortissants burundais, retrouvés aux alentours de Goma, dans le nord de la RDC, ont été rapatriés au Burundi, ce mercredi. Selon les autorités congolaises, il s’agit d’adeptes du culte de Zebiya, proscrit par les autorités burundaises.
Alors que le film tiré de son roman sort ce 28 août en France, en Belgique, en Suisse et au Québec, l’écrivain-rappeur revient sur le parcours qui fit de lui un témoin privilégié de l’Histoire, dans le chaudron incandescent du Rwanda et du Burundi des années 1990.
Le discours axé sur l’instabilité politique et les conflits dans la région des Grands Lacs cède désormais le pas à la rhétorique fondée sur le désir d’approfondir l’intégration économique régionale et le développement durable.
Le Conseil national pour la liberté (CNL), principal parti d’opposition au Burundi, a désigné dimanche 16 février à Bujumbura son président Agathon Rwasa comme candidat à la présidentielle prévue le 20 mai 2020.
Fin janvier, le chef de l’État s’est choisi un dauphin pour la présidentielle du 20 mai : le discret Évariste Ndayishimiye. Reste à savoir si cet influent général saura s’émanciper.
La justice burundaise a condamné à deux ans et demi de prison quatre journalistes arrêtés le 22 octobre alors qu’ils couvraient l’incursion de rebelles burundais venus de la République démocratique du Congo (RDC) voisine, a-t-on appris de source judiciaire et d’un témoin.
Le parti au pouvoir au Burundi (CNDD-FDD) a désigné dimanche le général Évariste Ndayishimiye pour porter ses couleurs à la présidentielle du 20 mai et tenter de succéder au président sortant Pierre Nkurunziza dont il est proche.
À quatre mois de la présidentielle à laquelle il a annoncé ne pas se représenter, Pierre Nkurunziza est assuré de bénéficier, dès la fin de son mandat, d’une villa de « très haut standing » et de 500 000 euros de retraite, selon un projet de loi adopté mardi par l’Assemblée nationale.