Six personnes, dont des membres de l’état-major du président rwandais Paul Kagame, ont été mises en examen par les juges français en charge de l’enquête sur l’attentat contre l’avion de l’ancien président Juvénal Habyarimana en 1994.
Le 11 novembre, le gouvernement gabonais annonçait la radiation de plus de 700 fonctionnaires fictifs. Faux agents, faux diplômes, faux contrats… De nombreux pays sont concernés par le problème, et tous disent vouloir lutter contre. Un vœu pieux ?
Un des télégrammes diplomatiques publiés par WikiLeaks dimanche détaille les demandes de renseignements confidentiels faites par l’administration américaine à ses diplomates de la région des Grands Lacs. Washington a réclamé, par exemple, des recueils biométriques (ADN, scanner des yeux…) concernant les dirigeants de la région, ainsi que des informations très détaillées sur les armées et groupes rebelles de la région.
Le chef des ex-rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL), Agathon Rwasa, a demandé au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon d’intervenenir pour éviter au Burundi de retomber dans la violence. Des poches de rébellion semblent s’être formées dans les marais de la Rukoko.
Outre l’emploi aussi controversé que sujet à caution du terme « génocide », le rapport de l’ONU sur les crimes commis dans l’ex-Zaïre, qui doit être publié le 1er octobre, commet une deuxième erreur. Il passe sous silence la responsabilité du HCR dans le noyautage des camps de réfugiés rwandais par les génocidaires. Décryptage.
Les juges d’instruction français arrivés à Kigali samedi multiplient auditions de témoin et visites sur le terrain pour tenter de vérifier les témoignages dans l’enquête sur l’attentat qui avait coûté la vie au président Juvénal Habyarimana et marqué le début du génocide de 1994.
Les juges français chargés de l’enquête sur l’attentat contre l’avion du président Juvénal Habyarimana en 1994 arrivent au Rwanda samedi pour tenter d’éclaircir les conditions dans lesquelles l’appareil présidentiel a été abattu.
Réglée comme du papier à musique, la cérémonie d’investiture du président rwandais Paul Kagamé s’est déroulée en présence d’une douzaine de chefs d’État africains. Elle a été l’occasion de sceller la réconciliation avec la RD Congo , mais surtout de prononcer un discours musclé à l’encontre des organisations humanitaires internationales. Reportage de notre envoyée spéciale.
Près de la moitié des ministres burundais ont été remplacés dans le but de dépasser la crise politique qui sévit depuis les dernières élections. Pour l’opposition, les postes clés n’ont pas été réattribués et le dialogue n’est pas prêt d’être renoué.
Le quotidien français Le Monde dévoile jeudi les extraits d’un rapport « quasi-définitif » du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH) sur les massacres commis en République démocratique du Congo entre 1993 et 2003. Le document met en cause Kigali et affirme que les attaques menées contre les réfugiés hutus peuvent être qualifiés de « génocide ».
Les présidents rwandais et burundais Paul Kagamé et Pierre Nkurunziza se sont entretenus dans une ville du sud du Rwanda sur des questions de « sécurité » et de « coopération régionale », a-t-on appris lundi de source officielle.
Le parti au pouvoir au Burundi a obtenu une très large victoire aux législatives de vendredi boycottées par l’opposition, avec 81 des 106 sièges de la nouvelle Assemblée nationale, a annoncé mardi la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne a salué dimanche le « calme » qui a prévalu lors de l’élection législative du 23 juillet au Burundi, tout en dénonçant la multiplication des arrestations dans les rangs de l’opposition qui boycottait le scrutin.
Le parti du président burundais Pierre Nkurunziza, le CNDD-FDD, devrait sortir largement vainqueur des législatives organisées ce vendredi et boycottée par la majeure partie de l’opposition.
Le président ougandais s’est montré particulièrement agressif envers la milice shebab, qui a revendiqué les attentats de dimanche soir à Kampala. Yoweri Museveni veut envoyer davantage de soldats en Somalie et réclame un changement de mandat des troupes de l’Amisom pour « passer à l’offensive ».
Plusieurs personnes ont été arrêtées par les autorités ougandaises, au lendemain du double attentat revendiqué par les Shebab et qui a fait 76 morts à Kampala.
Un double attentat à la bombe qui a fait 74 morts selon un bilan officiel provisoire s’est produit dimanche soir dans un restaurant et un centre sportif de Kampala où était retransmise la finale de la Coupe du monde. La milice islamiste somalienne Shebab a revendiqué l’attaque. Les autorités affirment que les spectateurs du Mondial étaient visés.
Deux semaines après sa mystérieuse disparition, le chef de l’ex-rébellion hutu des Forces nationales de libération s’explique dans un enregistrement. Il se dit menacé par le pouvoir et « obligé de s’éclipser ».
À peine réélu, à la faveur d’un scrutin vivement décrié par l’opposition, le président burundais veut faire le ménage. Il a mis en garde les « ennemis de l’État », auteurs de violences survenues en marge de l’élection.
Le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda, le Burundi et le Rwanda instaurent, ce jeudi 1er juillet, un marché commun. Un exemple d’intégration économique sans équivalent en Afrique, dont il restera à mesurer le degré d’application réel sur le terrain.
L’élection présidentielle en forme de plébiscite pour le président sortant et seul candidat, Pierre Nkurunziza, a débuté lundi matin. Au moins huit personnes ont été tuées dans des attaques non revendiquées ces deux dernières semaines, mais la situation est « sous contrôle » selon la police.
Six cadres du Mouvement pour la solidarité et le développement, dont la n°2 du parti, ont été arrêtés à Bujumbura, alors que les violences se sont multipliées à quelques heures d’une présidentielle boycottée par l’opposition.
Deux personnes ont été tuées et trois blessés dans la nuit de vendredi à samedi au Burundi, nouvelles victimes de deux semaines d’attaques à la grenade et incidents violents dans ce pays engagé dans un délicat marathon électoral, a-t-on appris de sources concordantes.
Après le désistement de ses adversaires, le chef de l’État se retrouve seul en course pour la présidentielle du 28 juin. Le climat politique se détériore jour après jour.
Le chef de l’ex-rébellion hutu des Forces nationales de libération (FNL) et principal leader de l’opposition, Agathon Rwasa, a disparu du Burundi, mercredi. D’après un responsable des services de sécurité, il se serait rendu dans l’est de la RD Congo.