L’organisation internationale de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a appelé le Sénat burundais à ne pas approuver un projet de révision du code pénal criminalisant l’homosexualité au Burundi.
Après quinze ans de cauchemar, le dernier mouvement rebelle a accepté, à la fin de 2008, de faire la paix avec le régime de Bujumbura. Le chef de l’État, Pierre Nkurunziza, parviendra-t-il à préserver ce climat apaisé et à faire décoller l’économie ?
Depuis la signature de l’accord de paix en 2000, la période de transition et les élections de 2005, le pays tente, au prix de nombreuses réformes structurelles, de remonter la pente. Avec plus ou moins de succès.
Après quinze ans de cauchemar, le dernier mouvement rebelle a accepté, à la fin de 2008, de faire la paix avec le régime de Bujumbura. Le chef de l’État, Pierre Nkurunziza, parviendra-t-il à préserver ce climat apaisé et à faire décoller l’économie ?
Le processus de libération des 80 premiers prisonniers détenus en raison de leur affiliation à un groupe rebelle, le Parti pour la libération du peuple hutu – Forces nationales de libération (Palipehutu-FNL), a été engagé, suite à un décret publié par le président du Burundi Pierre Nkurunziza.
Le gouvernement burundais a libéré 247 prisonniers, des rebelles des Forces nationales de libération (FNL), conformément à un engagement pris lors au cours d’un sommet régional le 4 décembre, a annoncé le ministre burundais de la justice.
Le Premier ministre éthiopien a affirmé jeudi que le Burundi et l’Ouganda, dont les troupes forment la force de paix de l’Union africaine en Somalie, voulaient se retirer de ce pays avant le départ des soldats éthiopiens prévu début 2009, mais l’Ouganda a aussitôt démenti.
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué vendredi le résultat d’un sommet régional africain à Bujumbura qui permet d’envisager l’aboutissement prochain du processus de paix au Burundi.
La dernière rébellion active au Burundi a accepté jeudi de lever les ultimes obstacles qui empêchaient la mise en oeuvre d’un processus de paix depuis plus de deux ans, au terme d’un sommet régional à Bujumbura consacré à la crise dans le pays.
Le parlement du Burundi a adopté un nouveau code pénal prévoyant l’abolition de la peine de mort, mais pénalisant également l’homosexualité, a constaté l’AFP.