Le parquet burundais a requis lundi 15 ans de prison à l’encontre de quatre journalistes et leur chauffeur arrêtés le 22 octobre, alors qu’ils couvraient l’incursion de rebelles burundais venus de la République démocratique du Congo (RDC).
Le président burundais, Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, a réaffirmé qu’il ne briguera pas un quatrième mandat en mai 2020, a annoncé samedi 21 décembre la radio-télévision nationale.
À La Haye, du 2 au 7 décembre, le secrétaire général de SOS-Torture/Burundi a fait partie d’une délégation de la société civile burundaise afin de s’enquérir auprès de la procureure Fatou Bensouda de l’avancement de l’enquête relative aux violences postélectorales de 2015.
Un an et demi après avoir annoncé qu’il ne briguerait pas de quatrième mandat, il n’a toujours pas désigné de dauphin pour la présidentielle de mai 2020. Et si le chef de l’État n’avait pas encore abattu toutes ses cartes ?
Le maire de Bujumbura, la capitale économique du Burundi, a restreint les heures d’accès aux bistrots dans le but de favoriser la croissance économique et préserver la santé de ses administrés, a annoncé la radio nationale (RTNB) samedi 23 novembre.
Une vingtaine de responsables locaux du Conseil national pour la Liberté (CNL), un des principaux partis d’opposition du Burundi, dirigé par Agathon Rwasa, ont été arrêtés depuis vendredi pour tentative d’assassinat.
Quatre journalistes burundais travaillant pour le média indépendant Iwacu et leur chauffeur ont été écroués samedi. Ils ont été arrêtés alors qu’ils couvraient l’attaque de rebelles burundais venus de RDC.
Les forces de sécurité burundaises et des rebelles burundais venus de République démocratique du Congo se sont affrontés mardi matin dans la province de Bubanza, la police affirmant avoir tué 14 « criminels » tandis que les rebelles disent avoir tué une dizaine de soldats.
Au Burundi, depuis que la nouvelle Constitution a été promulguée, en juin 2018, les anciens présidents ne sont plus membres de droit du Sénat. Domitien Ndayizeye, 66 ans, ingénieur de formation, s’est donc reconverti dans les affaires.
Le procès sur l’assassinat du premier président hutu démocratiquement élu, Melchior Ndadaye, tué le 21 octobre 1993, s’est ouvert à Gitega mardi. Plusieurs cadres de l’ancienne armée sont dans le box des accusés pour cette affaire à fort enjeu symbolique, à quelques mois de la présidentielle.
À compter du 1er octobre, les 183 000 réfugiés burundais présents en Tanzanie commenceront à être rapatriés – qu’ils le veuillent ou non. Préoccupé par la stabilité de la sous-région, l’ONU s’en inquiète, mais Bujumbura répète que, à huit mois de l’élection présidentielle, prévue le 20 mai prochain, les conditions sont réunies. Vraiment ?
Les autorités accusent les évêques catholiques du Burundi de « cracher leur venin de haine », à la suite d’un message pastoral lu dimanche dans toutes les églises du pays et dénonçant l’intolérance et les violences politiques, à moins d’une année de la présidentielle de 2020.
Le dignitaire burundais, ancien diplomate à l’Unesco, est jugé aux côtés de sa femme au tribunal de Nanterre depuis ce lundi. Le couple est accusé d’avoir exploité pendant dix ans un Burundais qui travaillait à son domicile, dans les Hauts-de-Seine.
Face aux alertes de double épidémie de paludisme et de choléra, des responsables burundais dégainent le sempiternel discours politicien. Et les adeptes des théories conspirationnistes s’en donnent à cœur joie…
Le Burundi est confronté à une flambée de paludisme atteignant des « proportions épidémiques ». Plus 1 800 personnes sont mortes des suites de la maladie depuis le début de l’année, selon l’ONU, soit autant que le nombre de victimes d’Ebola en un an, en RDC voisine.
Human Rights Watch a dénoncé le 13 juillet l’entrée en fonction du chef des Imbonerakure – la ligue de jeunesse du parti au pouvoir que l’ONU a qualifé de milice -, à la tête de la Radio télévision nationale du Burundi (RTNB), l’unique média public audiovisuel du pays, à l’approche des élections de 2020.
Burundais et Malgaches disputent une phase finale de Coupe d’Afrique des Nations (CAN) pour la première fois de leur histoire. Mais la présence à ce niveau de ces deux sélections n’est en fait pas si surprenante. Explications.
Dans un rapport publié le 12 juin, l’ONG Human Rights Watch s’alarme des violences perpétrées à l’encontre des membres du parti d’opposition d’Agathon Rwasa, le Congrès national pour la liberté (CNL). Alors que le dialogue sous l’égide de l’EAC n’a pas permis une sortie de crise en plusieurs années de médiation, le Conseil de sécurité de l’ONU doit aborder la question le 14 juin.
Agathon Rwasa est désormais le principal opposant déclaré au président Pierre Nkurunziza à être toujours présent dans le pays. Il y est même parvenu à faire reconnaître son parti, le Congrès national pour la liberté (CNL). Mais sa position est difficile à tenir, dans un pays cadenassé par le pouvoir.
Le président de la Cour Suprême et le procureur général de la République burundaise ont annoncé la saisie des biens d’opposants en exil et de militaires condamnés pour complicité dans la tentative de coup d’État des 13 et 14 mai 2015.
L’Église adventiste du 7e jour a dénoncé le « harcèlement » dont elle fait l’objet de la part du gouvernement du Burundi, l’accusant d’avoir fait arrêter deux de ses dirigeants et 21 fidèles depuis début mai.
La plainte pour diffamation déposée par Pierre Nkurunziza à l’encontre de l’avocat belge Bernard Maingain, de l’écrivain burundais David Gakunzi et de la chaîne France 3 à la suite d’un reportage sur le Burundi diffusé en 2016, a finalement été rejetée par le tribunal correctionnel de Paris le 5 avril.
L’ex-président burundais Pierre Buyoya, mis en cause dans l’assassinat en 1993 du premier président hutu démocratiquement élu au Burundi, vient de contre-attaquer en demandant aux garants de l’accord de paix d’Arusha d’intervenir.
Aborder la question de la mémoire collective au Burundi, c’est oser regarder en face les brutalités et les barbaries qui ont bouleversé, déchiré, meurtri et anéanti l’existence de centaines de milliers de personnes, génération après génération.
Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a annoncé la fermeture définitive de son bureau à Bujumbura, trois mois après la demande des autorités burundaises. Les activités de l’agence onusienne étaient suspendues depuis 2016.
Le principal opposant au Burundi, Agathon Rwasa, a dénoncé l’interdiction faite à son nouveau parti, le Congrès national pour la liberté (CNL), d’organiser dimanche son lancement officiel dans la capitale.
À une semaine du retrait annoncé de 1 000 soldats burundais de la mission de l’Union Africaine en Somalie (AMISOM), Pierre Nkurunziza a accueilli son homologue somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, les 18 et 19 février, pour tenter de réexaminer la question du départ de son contingent.