Le ministère de l’Intérieur burundais a agréé le 14 février le Congrès national pour la liberté (CNL), nouveau parti d’Agathon Rwasa, à l’issue d’un long bras de fer avec les autorités du pays. Le chef de file de l’opposition interne entend désormais se tourner vers le scrutin de 2020, auquel Pierre Nkurunziza a promis de ne pas participer.
Le 20e sommet des chefs d’État de l’EAC s’est ouvert vendredi à Arusha, en Tanzanie, après avoir été plusieurs fois repoussé. Point central de la rencontre : le rapport du facilitateur du dialogue interburundais Benjamin Mkapa, alors que le Burundi campe sur ses positions et entend réclamer une discussion sur les tensions avec le Rwanda.
Le torchon brûle depuis des semaines entre les présidents burundais et ougandais. Le contenu des lettres que s’échangent Pierre Nkurunziza et Yoweri Museveni, divulgué sur internet, le prouve une fois de plus. Un climat électrique, à quelques jours du sommet de l’EAC prévu le 1er février.
L’ONG française Handicap International a annoncé le 7 janvier la fermeture de son programme au Burundi, disant refuser de se conformer au fichage ethnique imposé par la nouvelle loi burundaise. D’autres organisations, toujours en négociations avec les autorités burundaises, pourraient également se retirer du pays.
Maître Bernard Maingain et l’écrivain burundais David Gakunzi sont appelés à comparaître fin janvier devant le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation à la suite d’un reportage sur le Burundi daté de janvier 2016, diffusé sur la chaîne France 3 également visée dans l’affaire.
Reporté une première fois à cause de l’absence du Burundi, le 20ème sommet des chefs d’État de l’East African Community prévu le 27 décembre devrait à nouveau être reporté, selon plusieurs sources diplomatiques.
Visé par un mandat d’arrêt international, Pierre Buyoya, le haut représentant de l’Union africain pour le Mali, accuse Pierre Nkurunziza, le président burundais, de raviver les tensions et les haines ethniques.
Dans une lettre adressée à son homologue ougandais Yoweri Museveni, le président burundais Pierre Nkurunziza a exigé la tenue d’un sommet spécial des chefs d’État de la région pour traiter de ce qu’il qualifie de « conflit ouvert » avec son « ennemi » et voisin rwandais, a appris l’AFP vendredi auprès de la présidence.
Visé par un mandat d’arrêt émis par la justice burundaise dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Melchior Ndadaye, en 1993, l’ancien président Pierre Buyoya revient pour Jeune Afrique sur la réouverture tardive de ce dossier et accuse le pouvoir burundais d’attiser les tensions ethniques.
Le gouvernement burundais a exigé la fermeture du bureau à Bujumbura du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, avec lequel il avait déjà suspendu toute collaboration depuis octobre 2016, on indiqué des sources gouvernementale et onusienne.
L’ex-président burundais Pierre Buyoya a dénoncé dimanche 2 décembre une « manipulation politique » suite à un mandat d’arrêt international émis contre lui par la justice de son pays, qui l’accuse d’être impliqué dans l’assassinat de l’ancien président Melchior Ndadaye en octobre 1993.
Après l’arrestation le 24 novembre de quatre haut gradés militaires dans le cadre d’une enquête sur l’assassinat de l’ancien président Melchior Ndadaye le 21 octobre 1993, le procureur général du Burundi a annoncé que plusieurs autres personnes étaient recherchées. Parmi elles, l’ancien chef de l’État Pierre Buyoya.
Le président Pierre Nkurunziza n’ayant pas fait le déplacement à Arusha, les chefs d’État de la Communauté des États d’Afrique de l’Est présents en Tanzanie le 30 novembre pour le 20e sommet de l’EAC ont dû reporter la réunion qui devait notamment aborder la crise burundaise.
Le chercheur américain, qui était jusque-là directeur d’Africa Center au sein de l’Atlantic Council – un think tank prorébulicain -, a été nommé envoyé spécial des États-Unis dans la région des Grands Lacs par le Département d’État américain, vendredi 9 novembre.
L’Union européenne a décidé le 25 octobre de renouveler d’un an les mesures restrictives prises à l’encontre de personnalités accusées d’entraver le processus de sortie de crise.
Le gouvernement burundais a annoncé qu’il serait absent de la dernière session du dialogue de sortie de crise au Burundi, prévue à partir de mercredi 24 octobre à Arusha, en Tanzanie. L’objectif affiché de ces discussions était l’organisation d’élections « inclusives » en 2020.
Le gouvernement burundais accuse la Belgique d’avoir été le « véritable commanditaire » de l’assassinat du prince Louis Rwagasore, héros de l’indépendance. Une récupération inacceptable, selon l’intellectuel burundais David Gakunzi, qui insiste sur le fait que Rwagasore était « loin de toute théologie de la haine et allergique à l’intolérance ».
À Washington, l’avocat Armel Niyongere a appelé les États-Unis à faire pression sur le gouvernement burundais afin qu’il accepte de discuter avec l’opposition en exil.
Le Burundi a accusé dimanche la Belgique, son ancienne puissance coloniale, d’avoir commandité l’assassinat en 1961 du héros de l’indépendance et membre de la famille royale le prince Louis Rwagasore, quelque mois avant son accession à l’indépendance.
Chargé d’enquêter sur les graves violations des droits de l’homme au Burundi, la Commission d’enquête des Nations unies a vu son mandat prolongé d’un an.
Des enquêteurs de l’ONU ont averti mercredi 5 septembre que de graves violations des droits de l’homme, dont des crimes contre l’humanité, se poursuivent sans relâche au Burundi. Ils dénoncent des « appels récurrents à la haine » de la part du président Pierre Nkurunziza.
Le Burundi accuse une ambassade belge pourvoyeuse de visas d’avoir encouragé la fuite de tambourinaires en Suisse. Tension diplomatique à forts relents politiciens…
Le Conseil de sécurité de l’ONU a regretté le 22 août la lenteur des négociations au Burundi entre le gouvernement et l’opposition, malgré la décision du président Pierre Nkurunziza de ne pas être candidat à sa succession en 2020.
Emprisonné depuis novembre 2017, l’activiste burundais Nestor Nibitanga a écopé de cinq ans de prison pour avoir produit des rapports sur les violations des droits de l’homme au Burundi pour le compte de l’Aprodeh. L’association, présidée par Pierre Claver Mbonimpa, est interdite par le pouvoir.
Des militaires burundais ont été la cible d’une embuscade dans la nuit de dimanche à lundi dans les marais de la Rukoko, à une quinzaine de kilomètres de Bujumbura. Au moins trois soldats ont été tués, et cinq blessés.
Après la tension diplomatique et sécuritaire entre Bujumbura et Kigali née de l’attaque survenue le 1er juillet dans le sud du Rwanda, la Belgique a été vilipendée par les autorités burundaises pour avoir relayé l’information sur le site internet de son ministère des Affaires étrangères. Retour sur ce nouvel épisode de crispation.
Quatre Français, arrêtés pour escroquerie le 22 juin à Bujumbura et écroués dans plusieurs prisons du Burundi, ont été libérés au cours des derniers jours et ont quitté le pays samedi, a-t-on appris de sources concordantes.
La commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi a accusé le 27 juin la ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, d’être la principale responsable des exactions commises durant la récente campagne pour le référendum constitutionnel.
« Ils n’ont commis aucune infraction sur le sol burundais », a assuré l’avocat des quatre Français écroués pour escroquerie à Bujumbura. Plusieurs sources évoquent une affaire « sensible » impliquant plusieurs responsables hauts placés au Burundi.
L’annonce de Pierre Nkurunziza, qui a promis le 7 juin dernier de soutenir « le nouveau président qui sera élu en 2020 » a pris de court l’opposition burundaise et la communauté internationale. Le politologue burundais Gérard Biratamije analyse pour Jeune Afrique les scénarios politiques et diplomatiques possibles.