Après trois ans de crise politique et alors que le dialogue interburundais est dans l’impasse, la communauté internationale salue la déclaration de Pierre Nkurunziza – qui a affirmé que son mandat prendrait fin en 2020 et qu’il soutiendrait le président qui sera élu – mais dit attendre des actes concrets.
En annonçant qu’il soutiendra « le nouveau président de la République » qui sera élu en 2020, Pierre Nkurunziza a surpris son monde. Mais les termes ambigus de son discours entretiennent le flou autour de ses réelles intentions.
La Cour constitutionnelle a validé jeudi 30 mai les résultats du référendum controversé du 17 mai, rejetant ainsi un recours de nullité déposé par la coalition d’opposition Amizero y’Abarundi. Interview avec Pierre-Célestin Ndikumana, président du groupe parlementaire de l’opposition emmenée par Agathon Rwasa.
Programmé pour débuter ce 1er juin, le sommet des pays membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe a été reporté in extremis en juillet, et se tiendra à Lusaka, au lieu de Bujumbura. Les autorités burundaises, elles, avaient continué à se préparer malgré la délocalisation du rendez-vous.
La Cour constitutionnelle du Burundi, saisie par une coalition d’opposition contestant les résultats du référendum controversé du 17 mai sur une réforme de la constitution, a validé jeudi la large victoire du oui à ce scrutin ouvrant la voie au maintien de Pierre Nkurunziza au pouvoir jusqu’en 2034.
La coalition d’opposition qui a fait campagne au Burundi pour le « non » lors du référendum du 17 mai a déposé jeudi un recours en nullité devant la Cour constitutionnelle, estimant que la consultation n’avait pas été « libre ».
À une très forte majorité, les Burundais ont approuvé par référendum une réforme de la Constitution, qui donne les coudées franches au président Pierre Nkurunziza pour rester en poste jusqu’en 2034.
Près de 5 millions d’électeurs sont appelés à se prononcer sur le projet d’amendement de la Constitution qui pourrait permettre à Pierre Nkurunziza de se maintenir à la tête du Burundi jusqu’en 2034.
Le Burundi a rendez-vous avec les urnes pour un référendum constitutionnel, jeudi 17 mai. Un vote qui se déroulera sans aucun observateur international puisque, selon la Commission électorale, aucune mission d’observation n’a sollicité d’accréditation.
Un groupe armé a tué 26 personnes dans le nord-ouest du Burundi, a annoncé samedi le ministre de la Sécurité, dénonçant une « attaque terroriste » à quelques jours du référendum constitutionnel qui devrait permettre au président Pierre Nkurunziza de rester au pouvoir jusqu’en 2034.
À une semaine du référendum constitutionnel au Burundi du jeudi 17 mai, l’Union européenne se dit « vivement préoccupée par la situation des droits humains » et « le manque d’information officielle publique sur les éléments clé du projet de Constitution ».
Président du Burundi depuis 2005. Réélu en 2010, puis en 2015 pour un troisième mandat contesté. Le référendum constitutionnel du 17 mai pourrait lui permettre de rester en poste jusqu’en 2034.
Alors que la campagne pour le référendum constitutionnel du 17 mai vient de s’ouvrir au Burundi, le Conseil national de communication a décidé de suspendre les radios BBC et Voice of America pour six mois à compter du 7 mai.
Adopté quelques jours avant l’ouverture de la campagne du référendum constitutionnel, le nouveau code de procédure pénale renforce les pouvoirs des forces de l’ordre. Sont désormais autorisées les perquisitions de nuit, sans mandat, ou encore l’acquisition de données informatiques personnelles.
La campagne pour le référendum controversé sur le projet d’amendement de la Constitution, fixé au 17 mai, s’ouvre le 1er mai. Elle s’achèvera le 14 mai au soir, à 48 heures d’un vote qui semble joué d’avance et qui se prépare dans un climat tendu. Pancrace Cimpaye, porte-parole du Cnared, la coalition de l’opposition en exil, a répondu aux questions de Jeune Afrique à la veille du début de la campagne.
À moins de vingt jours du référendum constitutionnel, la campagne démarre ce mardi 1er mai au Burundi. Taillé sur mesure, le nouveau texte ouvre la voie au maintien au pouvoir de Pierre Nkurunziza jusqu’en 2034. Il revient aussi largement sur les acquis de l’accord de paix d’Arusha de 2000.
Plus de 2000 membres de la très contestée ligue des jeunes du parti au pouvoir au Burundi, les Imbonerakure, ont convergé vers le chef-lieu de la province de Muyinga (nord-est), dans la nuit de vendredi à samedi, pour une démonstration de force, ont rapporté plusieurs habitants.
Un remaniement surprise a été annoncé jeudi 19 avril, à un mois d’un référendum polémique. Parmi les principaux changements : l’arrivée au ministère des Affaires étrangères d’Ézechiel Nibigira, ancien leader des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir.
Un gouverneur du sud du Burundi a adressé un rappel à l’ordre inédit à la très redoutée ligue des jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, qualifiée de milice par l’ONU, a-t-on appris samedi de sources administratives.
Le 19 mars, dans un hôtel parisien cossu, se tenait la seconde cérémonie de remise des « Prix Mandela ». Des récompenses honorifiques décernées par l’Institut éponyme, un think-tank qui revendique la promotion des valeurs de l’ancien président sud-africain… mais dont la crédibilité, remise en cause par plusieurs de ses « partenaires », ne laisse pas d’interroger.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a fixé au 17 mai la date du référendum sur une réforme constitutionnelle controversée qui pourrait lui permettre de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2034, selon un décret présidentiel signé dimanche.
Le président burundais, Pierre Nkurunziza, a été élevé samedi au rang de « Guide suprême éternel » du parti au pouvoir, le CNDD-FDD, a-t-on appris dimanche auprès de ce parti.
La police burundaise a implicitement menacé d’arrestation ceux qui font campagne pour le « non » au référendum constitutionnel prévu en mai. La réforme permettrait au président Pierre Nkurunziza de briguer un nouveau mandat et, potentiellement, de rester au pouvoir jusqu’en 2034.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a remis aux 15 membres du Conseil de sécurité de l’organisation internationale un rapport très critique sur la situation au Burundi, et notamment sur la volonté des autorités du pays à amender la constitution pour permettre à Pierre Nkurunziza de briguer un quatrième mandat. Bujumbura dénonce « une violation flagrante du principe de souveraineté nationale ».
504 personnes ont été tuées au Burundi en 2017, selon le dernier rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme burundaise (APRODH), présenté le 3 février à Paris. Son président, Pierre-Claver Mbonimpa, revient pour Jeune Afrique sur ce bilan.
Intellectuel et militant burundais, David Gakunzi décrypte pour Jeune Afrique les zones d’ombre autour de l’« Institut Mandela de Paris », un organisme non identifié qui vient de décerner le « prix du Courage » au président burundais Pierre Nkurunziza.