Présentée comme l’ultime round de discussions avant la signature à Arusha d’un accord entre le pouvoir et l’opposition, la quatrième session du dialogue interburundais s’est achevée vendredi sur un statu quo. Domitien Ndayizeye, ancien président du Burundi et conseiller de la facilitation, revient pour Jeune Afrique sur l’échec de ces négociations.
Au moins cinq personnes ont été blessées lundi lors d’une attaque à la grenade à un arrêt de bus du centre de la capitale du Burundi. Un suspect a été interpellé par la police.
Le Conseil national pour le respect de l’Accord d’Arusha (Cnared), principale plateforme de l’opposition, a décidé de boycotter la quatrième session du dialogue interburundais, qui doit se tenir en Tanzanie du 27 novembre au 8 décembre.
Il y a un mois, la Cour pénale internationale a autorisé l’ouverture d’une enquête sur de possibles crimes commis au Burundi entre avril 2015 et octobre 2017. Ancien haut fonctionnaire international, intellectuel burundais engagé, David Gakunzi livre ici sa vision de la situation du pays, de l’impact de cette décision de la CPI et de la réaction des chefs d’État de la région.
Les présidents tanzanien John Magufuli et ougandais Yoweri Museveni ont vivement critiqué la décision des juges de la Cour pénale internationale (CPI) qui autorise l’ouverture d’une enquête sur des crimes contre l’humanité présumés au Burundi.
Le gouvernement du Burundi a rejeté « catégoriquement » la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d’autoriser l’ouverture d’une enquête sur des crimes contre l’humanité présumés entre 2015 et 2017 au Burundi. La ministre de la Justice a assuré vendredi que Bujumbura ne collaborerait « jamais » avec cette cour.
La police burundaise vient d’interpeller deux trafiquants d’êtres humains. Le marché transfrontalier des individus est une autre facette de la mondialisation désabusée.
Les juges de la Cour pénale internationale ont autorisé l’ouverture d’une enquête pour crimes contre l’humanité au Burundi le 25 octobre, la veille du retrait du pays du statut de Rome, a-t-on appris ce jeudi. Une « victoire », selon le collectif d’avocats des parties civiles.
Un an après avoir notifié au Secrétaire général de l’ONU sa décision de se retirer du statut de Rome, le Burundi ne fait plus partie, à compter de ce vendredi, des États parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Un retrait qui n’a cependant pas de conséquence sur l’examen préliminaire en cours concernant ce pays.
Un projet de révision de la Constitution adopté mardi par le gouvernement prévoit que « le président de la République est élu pour un mandat de sept ans renouvelable ». Sans surprise, la société civile s’est insurgée contre ce texte.
Réunis à Brazzaville sous la houlette du nouveau président en exercice, le président congolais Denis Sassou-Nguesso, les chefs d’État de la région des Grands lacs (CIRGL) ont adopté une série de recommandations ce 19 octobre pour accélérer le règlement des conflits dans cette zone qui réunit douze États du continent. Ils ont par ailleurs apporté leur soutien à l’accord électoral en RDC.
L’élection de la République démocratique du Congo au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies fait grincer des dents. Son régime est-il légitime pour donner des leçons en matière de droits humains ?
Le refus de Bujumbura n’y aura rien changé : le mandat de la Commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi a été prolongé vendredi d’un an par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
Entre juillet et septembre, trois rapports internationaux ont été rendus, condamnant la politique répressive du gouvernement. Ce dernier crie au complot occidental.
Cette semaine nous nous rendons au Burundi, à la rencontre de d’Éric. À 33 ans, ce professeur de physique et mathématiques dans un lycée communal mène une vie proche de la nature. Comment dépense-t-il son argent ? Il nous a ouvert son portefeuille.
Au Burundi, à quelques jours de l’enlèvement en plein jour de Léopold Habarugira, un cadre de l’opposition burundaise, alors qu’il se déplaçait à pied avec son épouse dans la capitale burundaise, d’autres disparitions forcées, impliquant entre autre le Service national de renseignement, ont été signalées par l’ONG burundaise Forum pour la conscience et le développement (Focode).
La mort d’au moins 36 réfugiés burundais dans l’est de la République démocratique du Congo, tués par l’armée congolaise alors qu’ils manifestaient vendredi soir, a suscité samedi l’émoi des Nations unies, de son Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR) et de Bujumbura, qui demandent une enquête et des explications aux autorités de la RDC.
Dix-huit réfugiés burundais ont été tués vendredi dans l’est de la République démocratique du Congo par les tirs de militaires lors d' »échauffourées » entre les deux groupes, selon un bilan provisoire des autorités provinciales du Sud-Kivu.
Le 4 septembre dernier, la Commission d’enquête des Nations Unies sur le Burundi a rendu public son rapport final dans lequel elle appelle la Cour pénale internationale (CPI) à enquêter sur de possibles crimes contre l’humanité.
Alors qu’il se déplaçait à pied avec son épouse dans la capitale burundaise, un cadre du parti d’opposition Union pour la paix et le développement (UPD) a été enlevé par plusieurs hommes non identifiés. Ce jeudi, la police burundaise a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’enlèvement.
La commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi a « des motifs raisonnables de croire que des crimes contre l’humanité ont été commis, depuis avril 2015, et continuent à être commis » dans le pays. Dans un rapport rendu public ce lundi 4 septembre, elle en appelle à une enquête de la Cour pénale internationale à la mobilisation de l’Union africaine.
La rébellion des Forces républicaines du Burundi (Forebu) a annoncé lundi qu’elle changeait de nom et qu’elle serait désormais dirigée par un ancien officier supérieur de l’armée burundaise. Le général major Jérémie Ntiranyibagira est le nouveau leader des désormais Forces populaires du Burundi (FPB), dont l’objectif n’a pas changé depuis sa création en 2015 : chasser par les armes le président Pierre Nkurunziza du pouvoir.
La ligue des jeunes du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), formation politique du président congolais Joseph Kabila, a répondu favorablement le weekend dernier à une invitation des Imbonerakure, mouvement de jeunesse burundais affilié au CNDD-FDD, le parti au pouvoir. Ces jeunes sont soupçonnés d’être une milice supplétive des forces armées burundaises. Un affichage assumé qui suscite la controverse à Kinshasa.
Plusieurs organisations de la société civile burundaises ont lancé le 17 juillet une campagne pour demander à la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir une enquête sur le Burundi avant le 27 octobre, date à laquelle le pays a prévu de se retirer du Statut de Rome. Selon des juristes burundais et internationaux, la CPI a la possibilité d’ouvrir une enquête sur les crimes commis dans le pays depuis avril 2015, avant son retrait.
Selon un rapport de l’ONG Irri publié jeudi, les Burundais continuent de fuir leur pays en raison des sévices infligés par les Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir que l’ONU qualifie de milice. Ce que conteste Bujumbura.
Des grenades ont explosé jeudi soir dans deux bars à vin d’un quartier populaire du centre de la capitale burundaise. Elles ont fait au moins un mort et 29 blessés.
« Rester debout » est un livre regroupant les entretiens menés par le journaliste écrivain Antoine Kaburahe avec l’activiste burundais Pierre Claver Mbonimpa. L’ouvrage vient d’être publié aux éditions Iwacu, en Belgique.
Le Président burundais Pierre Nkurunziza demande à ses compatriotes de financer eux-mêmes les élections de 2020. Sursaut patriotique ou jalon d’une nouvelle candidature ?
Né au Burundi de parents Congolais, Issa, jeune trentenaire, tient une épicerie à Johannesburg, en Afrique du Sud. Pour la série l’argent des Africains, Jeune Afrique est parti à sa rencontre.
Le 22 Juillet 2016, le journaliste Jean Bigirimana était arrêté à Bugarama par des agents des renseignements, avant d’être embarqué à bord d’une camionnette, racontent plusieurs témoins. Un an après, son entourage est toujours sans nouvelles de lui. Au sein du journal où il travaillait, « Iwacu », on est traumatisé, raconte Antoine Kaburahe, le directeur.