Au Cameroun, dix-sept personnes seront jugées pour le meurtre du journaliste, dont l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et l’ex-patron des services secrets camerounais Maxime Léopold Eko Eko pour « complicité de torture ».
L’affaire Bopda a ouvert le débat sur les violences basées sur le genre au Cameroun. Des militantes et associations documentent cette même violence au quotidien. Est-elle seulement chiffrable ?
La revalorisation de 5 % du salaire minimum, décidée par le gouvernement après concertations avec les syndicats des employeurs et employés, ne vise que les travailleurs du secteur public assujettis au Code du travail. Les patrons ayant brandi les négociations en cours, à la suite de la première hausse, pour obtenir le statu quo.
Alors que le président de la Commission des droits humains du Cameroun est accusé de harcèlement sexuel par son ancienne cheffe de cabinet, Judith Espérance Nkouete Messah, cette dernière vient d’être licenciée. Une décision qui provoque un tollé.
À un peu plus d’un an des élections, l’opposant Olivier Bilé appelle les adversaires politiques du chef de l’État à faire front commun et plaide pour la mise en place d’un gouvernement de transition.
Le président de la Fédération camerounaise de football a annoncé que Rigobert Song n’était plus le sélectionneur de l’équipe nationale. Pour Samuel Eto’o, les objectifs « n’ont pas été atteints ».
Au Cameroun, rien n’est fait pour entretenir villes et voirie. On ne réagit, après coup et dans l’urgence, que quand un drame se produit. Et une fois les caméras parties, tout replonge dans le silence.
Autrefois proche de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, lui-même incarcéré dans le cadre d’un autre dossier, le présentateur de Vision 4 a été inculpé pour « propagation de fausses nouvelles ». Mais la procédure pose question.
Soupçonné d’avoir été à la tête du commando responsable de la mort du journaliste camerounais, l’ancien chef des opérations de la DGRE a vu le juge d’instruction du tribunal miliaire de Yaoundé changer son chef d’inculpation. Une petite victoire pour la famille du défunt.
En fin de contrat le 28 février, Rigobert Song, le sélectionneur des Lions indomptables, pourrait ne pas être reconduit. Or ce n’est plus Samuel Eto’o, le président de la Fecafoot, mais le chef de l’État qui aura le dernier mot quant au choix de son successeur.
En initiant un forum sur une supposée famine dans le Grand-Nord, Cavayé Yéguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, semblait déterminé à décrédibiliser le ministre de l’Agriculture Gabriel Mbaïrobe. Mais Paul Biya et Ferdinand Ngoh Ngoh ont interdit l’événement.
Le 4 mars marquera la fin du délai légal de détention provisoire des principaux suspects inculpés dans l’assassinat du journaliste. Le juge d’instruction va-t-il transmettre le dossier au tribunal pour qu’il y ait procès, les relaxer… ou prolonger une nouvelle fois leur détention ? Jeune Afrique fait le point.
Le directeur général de la télévision Vision 4 est de nouveau présenté au juge d’instruction ce 23 février. Le journaliste se défend d’avoir incité à l’insurrection. Mais son sort dépend davantage de la clémence ou non du président Paul Biya.
Soupçonné d’avoir transmis le VIH-sida à plusieurs de ses victimes présumées, Hervé Bopda a été soumis à plusieurs tests, dont la validité est remise en question par la justice et par les avocats de la défense.
À mesure que l’élection présidentielle prévue en 2025 approche, des dissensions se multiplient au sein de certains partis politiques d’opposition. Ces derniers y voient la main du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
L’universitaire spécialiste des questions de gouvernance, de genre et de gestion de carrières n’a de cesse de déplorer la criante sous-représentation, voire l’invisibilité, des femmes aux postes de direction, au sein des institutions et de l’administration comme des entreprises.
Emmanuel Sako Eseye a été discrètement nommé directeur des opérations de la DGRE, en remplacement de James Elong Lobe. Une façon pour Jean-Pierre Ghoumo, patron du service de renseignement, d’asseoir son autorité… et de tourner la page Martinez Zogo.
Journaliste et militant politique, il s’est érigé en porte-parole du septentrion. Son objectif : le retour du Grand-Nord aux affaires – une région qu’il estime lésée depuis que Paul Biya est au pouvoir. Rencontre.
Ce 14 février, Hervé Bopda a comparu devant le tribunal de grande instance (TGI) du Wouri, à la suite du dessaisissement du tribunal militaire de Douala pour « incompétence ». Mais le TGI s’est à son tour déclaré incompétent et a renvoyé l’affaire devant le tribunal de première instance de Douala, qui hérite donc de l’affaire.
Au Cameroun, alors que les français Fayat et Egis s’apprêtaient à assurer la gestion logistique des 14 péages automatiques, le pouvoir a décidé de récupérer le dossier en mettant fin au contrat du consortium.
Alors que se poursuivent les enquêtes, les associations s’organisent pour accompagner les victimes, lesquelles redoutent toujours de sortir de l’ombre.
Alors que son père, Paul Biya, vient de fêter ses 91 ans, Franck Biya semble vouloir se faire discret et calmer les débats autour de ses éventuelles ambitions. Mais pour combien de temps ?
La justice suisse a confirmé la culpabilité de six gardes du corps de Paul Biya. Ils avaient agressé un journaliste de la Radio-télévision suisse (RTS) en 2019, en marge d’une manifestation hostile au président camerounais devant l’Hôtel Intercontinental de Genève.
L’absence prolongée du président du Sénat, soigné en France depuis décembre, continue de soulever beaucoup de questions. Alors que le chef de l’État pourrait décider de le remplacer lors de la session ordinaire de mars, la bataille de succession se poursuit.
Paul Biya souffle ce 13 février sa 91e bougie. À cette occasion, le chef de l’État va une nouvelle fois déguster un gâteau signé « Main d’ange », jeune prodige de la pâtisserie. Jeune Afrique l’a rencontré.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Après avoir annoncé le lancement d’une grande alliance de l’opposition, le leader du MRC entend ratisser large auprès des autres partis et de la société civile pour les fédérer et former un bloc uni d’ici à 2025. Un pari osé, mais loin d’être gagné.