Le principal parti d’opposition camerounais Le Social Democratic Front (SDF) du leader John Fru Ndi a accusé dimanche la Cour suprême qui a proclamé vendredi la réélection de Paul Biya au pouvoir depuis 1982, d’avoir entériné « le vote des morts ».
La France prend acte du résultat proclamé par la Cour suprême du Cameroun donnant Paul Biya réélu président pour un sixième mandat, mais note de nombreuses irrégularités, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
La Cour suprême du Cameroun, au bout d’une lecture des résultats de la présidentielle qui a duré huit heures, a proclamé Paul Biya élu pour un sixième mandat. La fin d’une élection sans suspense ? Pas sûr, certains opposants menaçant de descendre dans les rues pour contester la nouvelle victoire du « Sphinx d’Etoudi ».
Des centaines de commentaires sur Facebook, des dizaines de réactions sur notre live blogging autour des évènements du jeudi 20 octobre et des avis souvent bien tranchés… La mort de Mouammar Kadhafi n’a laissé personne indifférent.
L’ambassadeur des États-Unis au Cameroun a dénoncé jeudi des « irrégularités à tous les niveaux » en ce qui concerne l’élection présidentielle camerounaise, dont l’opposition a refusé les résultats par avance.
La Cour Suprême a statué dans la nuit de mercredi à jeudi et rejeté tous les recours de l’opposition visant l’annulation de l’élection présidentielle camerounaise. La route pour un ultime mandat de Paul Biya semble toute tracée : les résultats du scrutin seront proclamés vendredi. Mais l’opposant John Fru Ndi entend faire parler la rue.
Plus d’une semaine après la tenue de l’élection présidentielle camerounaise, six candidats de l’opposition ont signé un document, appelant à rejeter le résultat du scrutin, qui devrait être connu avant le 24 octobre.
Comme Jean Ping à la tête de la Commission de l’UA, le Kenyan Erastus Mwencha souhaite se succéder à lui-même à la vice-présidence de cette institution. Et continuer son oeuvre de restructuration libérale.
… et « Paul Biya n’est pas un empereur ! » C’est en ces termes que s’exprime le cardinal Christian Tumi, qui a fêté ses 81 ans le samedi 15 octobre. Dans l’interview exclusive accordée à jeuneafrique.com, il donne son point de vue sur le déroulement de l’élection présidentielle du 9 octobre dernier. Et prône l’alternance pacifique au Cameroun grâce à la mise en place d’une nouvelle loi électorale.
Si les prix de la dernière campagne ont redonné de l’espoir à une filière sinistrée, les perspectives sont encore trop incertaines pour crier victoire.
Les nombreuses irrégularités et fraudes présumées relevées sur le terrain pendant l’élection présidentielle camerounaise du 9 octobre poussent au moins trois partis de l’opposition à demander l’annulation du scrutin. Mais pour Elecam et la France, ce dernier s’est déroulé de manière « acceptable », « sans dysfonctionnement majeur ».
Les Camerounais ont répondu aux abonnés absents à l’élection présidentielle de dimanche. Un scrutin a priori entaché de nombreuses irrégularités ou de fraudes et même de violences dans les régions du Sud-Ouest et de l’Ouest.
Malgré les dénonciations de l’opposition, la commission électorale Election Cameroon (Elecam) s’est félicitée de bon déroulement du scrutin au Cameroun et de la forte participation.
Le 10 octobre, à Londres, la Fondation Mo Ibrahim a rendu public son palmarès 2011 pour l’Afrique. Et remis son prix pour la bonne gouvernance, qui n’avait pas eu de lauréat en 2009 et 2010, à l’ex-président du Cap-Vert Pedro Pires.
Virginie Takoguem, responsable locale du Social democratic front (SDF), aurait été tuée dimanche soir dans l’ouest du Cameroun, selon le principal parti d’opposition du pays.
L’élection présidentielle camerounaise s’est déroulée dans un climat électrique. De nombreux témoignages mettent en avant des cas de bourrages d’urnes présumés ou d’irrégularités flagrantes. Dans certains bureaux, le vote a commencé avec beaucoup de retard tandis que dans d’autres, le dépouillement débutait avant même la fermeture des opérations de vote, à 18 heures. Reportage.
Les Camerounais ont commencé à voter dimanche pour un scrutin présidentiel à un tour qui a commencé en retard dans la plupart des 24.000 bureaux et qui semble promis au président sortant Paul Biya, au pouvoir depuis 1982.
« Au Cameroun de Paul Biya », le livre de la journaliste française Fanny Pigeaud, suscite un vif débat. Il faut dire que la charge est sévère. Explications avec l’auteure.
John Fru Ndi, Anicet Ekanè, Paul Ayah Abine, Esther Dang, Garga Haman Adji, Bernard Muna, Édith Kah Walla, Adamaou Ndam Njoya, Jean-Jacques Ekindi : neuf noms, neuf outsiders qui n’ont que peu de chance de l’emporter face au président sortant lors de l’élection présidentielle du 9 octobre au Cameroun. Mais qui prennent date pour l’après-Biya.
Le 9 octobre, Paul Biya, 78 ans, chef de l’État depuis 1982, a brigué sans risque un nouveau septennat. Cet homme énigmatique, que la stabilité de son pays obsède au point de défier l’usure du temps, en est convaincu : les Camerounais ne sont pas encore mûrs pour le changement. Une certitude discutable, qui dissimule une angoisse bien réelle : celle de devoir un jour quitter le pouvoir…
Nous avons faim. Cette campagne ne nous intéresse pas. Ce sont tous des bandits », lâche une vendeuse de cigarettes au quartier Kondengui à Yaoundé, en parlant des candidats à la présidentielle de dimanche au Cameroun.
La participation des jeunes est l’un des enjeux de l’élection présidentielle camerounaise. Pourtant, sur le terrain, ils ne sont pas nombreux à se sentir concernés par un scrutin qu’ils jugent fréquemment sans intérêt.
Combien de F CFA la campagne électorale pour la présidentielle a-t-elle englouti au Cameroun ? Passage en revue des budgets des trois principaux partis en compétition : le RDPC de Paul Biya, le SDF de John Fru Ndi et le CPP de Kah Walla.
Le Maroc, qui accueille la Tanzanie dimanche 9 octobre à Marrakech, est maître de son destin. Une victoire le qualifierait pour la phase finale de la CAN 2012. Mais la Centrafrique, en déplacement en Algérie, peut le doubler.
Le Cameroun commence à récolter les fruits d’un plan de relance qui a réorganisé la filière cacao et, surtout, misé sur la qualité. Prochaine étape : décrocher des certifications internationales.
Samuel Fonkam Azu’u, président du Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam), l’organisme chargé de l’organisation, de la gestion et de la supervision de la présidentielle, fait l’état des lieux sur la préparation du scrutin à quelques jours du vote, prévu le 9 octobre. Interview.
Le taux de participation des jeunes à la présidentielle du 9 octobre est l‘un des enjeux de l’élection. Le parti de paul Biya, le RDPC, l’a bien compris, même s’il reste discret sur les moyens déployés.
Augustin Frédéric Kodock (UPC-K), Pierre Mila Assoute (RDMC), Christopher Fomunyoh (indépendant), Louis Tobie Mbida (PDC) : quatre personnalités qui n’auront pas l’occasion de défier Paul Biya à l’élection présidentielle prévue le 9 octobre au Cameroun. Explications d’une absence, en général involontaire.
Le Cameroun et le Gabon restent ultradominants dans la zone. Libreville, qui multiplie les investissements et les réformes, se positionne pour l’avenir.