Vexé par les manœuvres de certains de ses collaborateurs, orchestrées à la suite de la fausse nouvelle de son décès, le président camerounais avait donné rendez-vous dans vingt ans à ceux qui attendaient ses funérailles. C’était le 9 juin 2004…
Le Français d’origine camerounaise est devenu, en l’espace de trois ans, l’artiste qui vend le plus de disques dans l’Hexagone. Mais qui est-il au juste ?
Toujours aussi actifs en Centrafrique, les mercenaires russes de l’ancien groupe d’Evgueni Prigojine ont fait de la capitale économique du Cameroun une plaque tournante de leurs activités d’affaires. Enquête.
Pour avoir fait écrire dans Cameroon Tribune que Paul Biya avait « signé la fin » du conflit opposant la Fédération camerounaise de football au ministère des Sports, la directrice de publication du quotidien a été sommée d’expliquer ce choix et se retrouve dans le collimateur de Ferdinand Ngoh Ngoh. Elle risque un licenciement pour faute lourde.
Face à la menace de sanctions de la Fifa en raison des désaccords persistants sur la composition de l’encadrement des Lions indomptables, le président de la Fecafoot est une nouvelle fois monté au créneau face à Narcisse Mouelle Kombi.
Attendu depuis plusieurs semaines, le Sénat a finalement été convoqué ce 4 juin pour sa deuxième session de l’année. En réalité, l’ajournement a été décidé par le chef de l’État. Explications.
L’arrivée des Lions indomptables à Yaoundé dans le cadre de la préparation des éliminatoires du mondial 2026 a ravivé les tensions entre la Fecafoot et le ministère des Sports. Un bras de fer qui a aussi des conséquences dans les principaux médias du pays.
Il y a vingt ans, le 3 juin 2004, une folle rumeur annonçait la mort du président camerounais, Paul Biya. Celui-ci avait fini par réagir, donnant rendez-vous à ses détracteurs deux décennies plus tard, pour ses obsèques. François Soudan avait alors fait le récit de ces folles journées dans les colonnes de Jeune Afrique.
Alors que ses directives peinaient à être suivies, dans le conflit entre la Fédération et le ministère des Sports, à propos de l’encadrement des Lions indomptables, le président a joué les arbitres et sifflé la fin du match.
C’est au tour du Sénat d’être secoué par une affaire de malversation financière présumée. Une enquête a été ouverte. Dans son viseur : le secrétaire général par intérim, Bernard Wongolo.
Une vive altercation survenue le 28 mai entre le président de la Fédération camerounaise de football et le sélectionneur belge que lui a imposé le gouvernement a précipité cette décision.
Le président de la Fédération camerounaise de football est sorti de ses gonds, ce mardi 28 mai. Il a expulsé des locaux de la Fecafoot un conseiller du ministère des Sports, avant d’indiquer la sortie à Marc Brys, sélectionneur imposé par le gouvernement.
Deux mois après l’ouverture du procès des assassins présumés de son mari, Arlette Diane Zogo, la veuve de Martinez Zogo, a accepté de se confier à Jeune Afrique.
Son club de football, le Victoria United de Limbé, vient de remporter le premier titre de champion du Cameroun de son histoire. Mais l’homme d’affaires et milliardaire autoproclamé est aussi au cœur d’accusations de favoritisme et de malversations. La rançon du succès ?
L’ordre national des pharmaciens a engagé une campagne depuis deux mois pour exiger que ce « médicament traditionnel amélioré », qui connaît un succès phénoménal depuis deux ans, quitte le commerce informel. Une pression à laquelle le fabricant, un pasteur évangéliste, vient de céder.
Journaliste et patron de presse, Haman Mana a choisi le chemin de l’exil après l’affaire Martinez Zogo, en 2023. Depuis les États-Unis, il raconte le lent déclin de la presse camerounaise, paupérisée et muselée par une « dérive autoritaire » du pouvoir.
Alors que le conflit semblait s’apaiser entre la Fecafoot de Samuel Eto’o et le ministère des Sports, un nouveau front s’est ouvert devant la Chambre de conciliation et d’arbitrage. Explications.
Le 20 mai, alors que le pays célébrait la fête de l’Unité, un maire, son adjoint et un fonctionnaire ont été abattus dans le Nord-Ouest. Un épisode qui illustre l’état de conflit armé larvé qui endeuille toujours les régions anglophones du pays.
Comme chaque année, le Cameroun célèbre ce 20 mai la Fête de l’unité. Présidée par Paul Biya, dont les moindres faits et gestes seront scrutés, celle-ci a fait l’objet d’une préparation aussi minutieuse que politique.
« Lionne indomptable du Bikutsi », la chanteuse et parolière camerounaise ne se contente pas de captiver son public avec sa voix. Elle utilise également sa notoriété pour défendre des causes sociales et politiques.
Le bras de fer se poursuit entre Cabral Libii et le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. L’opposant lutte pour garder le contrôle de son parti, avec en ligne de mire la présidentielle de 2025. Mais les obstacles administratifs se multiplient.
En critiquant ouvertement le système des « hautes instructions » transmises par le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, le ministre de la Justice, Laurent Esso, a ravivé la guerre des clans qui sévit à Yaoundé dans l’optique d’une succession du chef de l’État. Autour de ce dernier, les tensions ont rarement semblé aussi vives.
La fille du président camerounais a dévié de sa potentielle carrière politique et de la haute administration du pays pour se concentrer sur une carrière dans le rap.
Exclu des effectifs du Bataillon rapide d’intervention (BIR) le 8 mai, John Ewome Ekobo, dit Moja Moja, a été interpellé ce 10 mai alors qu’il tentait de s’enfuir vers le Nigeria. S’il affirme détenir des informations sur une tentative de coup d’État, il pourrait surtout devoir faire face à de multiples accusations d’exactions.
Avec sa société de cybersécurité Cybastion, ce docteur en ingénierie des systèmes passé par l’US Navy entend bien conquérir un marché africain en plein boom.
Le conflit entre la Fédération camerounaise de football et le ministère des Sports semble près de se résoudre, en grande partie car Paul Biya a décidé de taper du poing sur la table. Explications.
L’opposant a dénoncé un danger de « coup d’État » électoral et militaire de la part des soutiens de Paul Biya. Une prise de position qui pourrait témoigner de l’adoption d’une stratégie d’opposition radicale à l’approche de la présidentielle de 2025.
Dans la perspective de la présidentielle de 2025, les partis ont lancé une campagne inédite, destinée à convaincre les Camerounais de s’inscrire massivement sur les listes électorales. Le ministre de l’Administration territoriale a dénoncé une « surenchère politique ».
L’ouvrage construit par EDF injecte dès ce vendredi 10 mai ses 60 premiers mégawatts (MW), sur une capacité totale de 420 MW, avec la mise en service de son premier groupe. Il doit être complètement opérationnel en décembre. Mais l’arrivée de cette énergie supplémentaire risque d’accentuer la saturation du réseau.
Après avoir annoncé qu’il ne reconnaîtrait pas le technicien belge, Samuel Eto’o a finalement pris acte du choix du ministère des Sports. La crise n’est pas pour autant terminée. Explications.