L’homme d’affaires au cœur de l’enquête sur le meurtre du journaliste camerounais bénéficie d’alliés de poids au sein du premier cercle de Paul Biya et dans les palais présidentiels. Mais il compte également de puissants ennemis.
Accompagnés de pêcheurs sud-africains, des militants écologistes tentent de convaincre les dirigeants européens et leur opinion publique que le nouveau projet du géant français de l’énergie comporte de lourds risques environnementaux.
Le président camerounais vient de fêter ses 90 ans, mais les festivités ont été entachées par l’affaire Zogo, du nom du journaliste assassiné en janvier.
Les ennuis judiciaires de Jean-Pierre Amougou Belinga, soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, ont rejailli sur l’ensemble de son clan.
Depuis l’éclatement de l’affaire Martinez Zogo, le président camerounais s’appuie sur plusieurs de ses fidèles pour suivre l’avancée d’une enquête qui pourrait avoir de graves conséquences politiques.
Le témoignage et les versions successives de ce cadre de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) sont au centre de l’attention. Le tribunal militaire a demandé un complément d’enquête, ainsi que l’audition du ministre de la Justice, Laurent Esso. Révélations.
Jean-Pierre Amougou Belinga a été amené ce 14 février devant le tribunal militaire de Yaoundé, lequel a choisi de ne pas prononcer son inculpation mais de demander un complément d’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo.
Présente dans sept pays africains, l’application mobile russe de VTC la plus en vue du pays joue la carte de l’apaisement à la suite de la suspension de son activité – premier véritable accroc dans son expansion éclair – décidée par le ministre des Transports.
Après avoir fêté ses quarante ans à la présidence du Cameroun, le patriarche Paul Biya célèbre un 90e printemps, et les festivités laissent entendre peu de voix discordantes.
Au Cameroun, les enquêteurs continuent d’éplucher les communications et les mouvements financiers effectués par l’homme d’affaires et par ses proches. Entendu depuis le 6 février, Amougou Belinga est soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat du journaliste.
Justin Danwe, premier suspect interpellé dans l’affaire Martinez Zogo, s’est-il rétracté ? D’autres de ses proches ont-ils été interpellés ? Alors que la garde à vue des responsables présumés de l’assassinat du journaliste camerounais se poursuit, Jeune Afrique a démêlé le vrai du faux.
Ottawa confirme que Yaoundé a ouvert, en toute confidentialité, des discussions avec des factions sécessionnistes, en lui demandant de jouer les facilitateurs. Récit d’une intense séquence diplomatique.
Fort d’un bilan éloquent à la tête de la direction générale des Impôts, le fiscaliste s’en retourne au FMI faute de s’être vu offrir par Yaoundé des perspectives de carrière intéressantes.
Plusieurs personnalités soupçonnées d’être impliquées dans la mort de l’animateur radio ont été récemment interpellées par la police camerounaise. Retour sur les dessous d’un crime qui menace d’ébranler le pouvoir.
Retardée de plusieurs jours, l’interpellation de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga a finalement eu lieu ce 6 février. Un épisode-clé d’un feuilleton hautement politique au Cameroun.
Principal suspect dans l’enquête sur le meurtre du journaliste camerounais Martinez Zogo, Jean-Pierre Amougou Belinga a été arrêté et placé en détention ce lundi 6 février.
L’homme d’affaires camerounais Jean-Pierre Amougou Belinga est désormais au cœur des investigations sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Il est soupçonné d’être le commanditaire du crime.
Au Cameroun, plusieurs personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo. Parmi elles, le directeur général des renseignements extérieurs et son adjoint chargé des opérations spéciales.
Qui succédera à Modeste Mopa Fatoing, le directeur général des Impôts au Cameroun débauché par le FMI ? Le ministre des Finances, Louis-Paul Motaze, et le directeur du cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo, poussent chacun leur poulain. Le chef de l’État s’est saisi du dossier.
Le commissaire divisionnaire Léopold Maxime Eko Eko, patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), le service de contre-espionnage camerounais, a été entendu ce 1er février au secrétariat d’État à la Défense.
C’est le secrétariat d’État camerounais à la Défense qui a pris en main l’enquête sur l’assassinat du rédacteur en chef d’Amplitude FM. À sa tête, un ancien diplomate devenu l’un des hommes les plus redoutés de Yaoundé.
L’ancien tout-puissant ministre de la Défense, autrefois pilier du régime de Paul Biya, a été condamné à trente ans de détention pour détournement de deniers publics. Son épouse, Bernadette Minla Nkoulou, et leurs trois coaccusés écopent eux aussi de lourdes peines de prison.
Après avoir levé les subventions sur les produits pétroliers, comme l’avait préconisé le Fonds, Yaoundé pourra bénéficier d’un décaissement de 55,2 millions en droits de tirages spéciaux (DTS) de la part de l’institution. Une aide qui tombe à pic pour le pays, impacté par la crise économique.
Fils spirituel du chef de l’État, le ministre camerounais des Finances serait l’un des mieux placés dans la course à la magistrature suprême si le président, qui fêtera ses 90 ans le 13 février, devait passer la main.
Pour accroître son portefeuille clientèle, le gestionnaire camerounais du réseau de transport fait les yeux doux aux abonnés moyenne tension de l’énergéticien. Pas certain qu’il y parvienne.
Selon quatre rapports médicaux que JA a pu consulter, la santé de l’ex-secrétaire général de la présidence, emprisonné depuis dix ans, ne cesse de se détériorer. Or le chef de l’État camerounais ne semble pas près d’accepter une évacuation sanitaire.
Notre analyse croisée des performances économiques d’Abidjan et de Yaoundé a suscité un vif émoi. D’aucuns prétendent que la croissance n’est pas le facteur essentiel de l’amélioration des conditions de vie des populations. De qui se moque-t-on ?
Le président camerounais a autorisé le détachement de Modeste Mopa Fatoing auprès du FMI. L’ex-patron des Impôts avait croisé le fer avec plusieurs personnalités influentes, se retrouvant plongé au cœur de la guerre des clans qui déchire le pays.
Le culte de la personnalité est l’apanage des régimes totalitaires. Mais les anciens partis uniques en perpétuent la pratique, parfois en dépit de tout bon sens.