Épargné par les scandales, engagé dans la résolution de la crise anglophone, le chef du gouvernement camerounais apparaît aujourd’hui comme un pôle de stabilité dans la tempête.
Si suspense il y avait à l’issue des élections sénatoriales du 12 mars dernier, le Conseil constitutionnel y a définitivement mis fin ce mardi en déclarant « irrecevable » l’ensemble des recours déposés.
Lors du sommet de Yaoundé du 17 mars, les dirigeants des six États de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ont recommandé un élargissement, au niveau ministériel, de la réflexion entamée par la banque centrale régionale et la Commission de la Cemac.
L’affaire Martinez Zogo a jeté une lumière crue sur les pratiques du contre-espionnage camerounais. Son directeur général et son directeur des opérations ont été inculpés. Des espions sont-ils devenus tueurs à gages ? À quel moment le système a-t-il failli ? Plongée au cœur de la DGRE.
Relations entre le président et son ministre de la Justice, lutte des clans, crise anglophone, loi sur la double nationalité… L’avocate et défenseure des droits de l’homme aborde les dossiers brûlants de l’actualité camerounaise.
Attendue depuis près de deux ans, la prochaine conférence des chefs d’État de l’organisation régionale se tient ce 17 mars à Yaoundé. Au menu des discussions, des annonces fortes, notamment sur la réforme du Franc CFA.
Au Cameroun, le discret homme d’affaires – il n’apparaît pas dans notre classement des 500 Champions africains – vient de concrétiser ses projets dans l’hôtellerie et les boissons, et envisage de se lancer dans la banque. Des initiatives qui en appellent d’autres, en particulier dans l’agroalimentaire.
Sans surprise, c’est la formation du chef de l’État qui devrait – largement – remporter le scrutin. Le seul « suspense » concerne l’identité du président de la Chambre haute du Parlement.
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) du président Paul Biya, 90 ans, devrait remporter largement les élections sénatoriales qui ont débuté le 12 mars au suffrage indirect. Avec, en toile de fond, l’enjeu de la succession du chef de l’État.
Nommé le 6 mars, le magistrat camerounais Florent Aimé Sikati II Kamwo a commencé à analyser les éléments recueillis par les enquêteurs après l’assassinat de l’animateur de radio. Un travail sous haute surveillance.
Le premier est le président de la Chambre haute, le second est son secrétaire général mais se comporte comme s’il était le seul maître à bord alors que son état de santé l’empêche depuis plusieurs mois de rentrer au pays.
Réformes structurelles, incitations fiscales, règlement des conflits… Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, met l’accent sur les mesures prises pour attirer les investissements directs étrangers.
Le 3 mars à Yaoundé, la commission mixte franco-camerounaise a officiellement commencé ses travaux. Chargée de documenter la décolonisation du Cameroun et la répression sanglante menée par la France, elle comporte un volet de recherche dirigé par Karine Ramondy, et un volet artistique pris en charge par Blick Bassy.
Les trois hommes ont été inculpés ce samedi 4 mars par la justice camerounaise qui les accuse d’avoir joué un rôle dans l’enlèvement et le meurtre du journaliste. Etoundi Nsoe et Bruno Bidjang ont quant à eux été libérés.
Chef présumé du commando qui a assassiné le journaliste Martinez Zogo, cet officier de la DGRE, resté dans l’ombre pendant des années, est aujourd’hui au cœur de l’affaire d’État qui ébranle le Cameroun.
Qui sont les principaux suspects dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste camerounais ? Le scandale risque-t-il de déstabiliser le régime de Paul Biya ? Décryptage d’un dossier explosif.
Les élections sénatoriales camerounaises, dont la campagne débute ce 27 février, pourraient donner lieu à de grandes manœuvres au Sénat et à l’Assemblée, puis au RDPC et au gouvernement. Déjà, les ambitieux se positionnent.
Louis-Paul Motaze, ministre camerounais des Finances, tire la sonnette d’alarme pour la deuxième année de suite. Mais les responsabilités sont partagées.
L’onde de choc provoquée par l’assassinat du journaliste n’en finit pas de se propager à Yaoundé. Une affaire qui pourrait menacer la cohésion de la nation camerounaise.
Après près de onze heures d’attente au tribunal militaire, les quelque vingt personnes suspectées d’avoir participé à l’assassinat de Martinez Zogo ont été ramenées dans leurs cellules du secrétariat d’État à la Défense.
Au Cameroun, Jean-Pierre Amougou Belinga, Justin Danwe et les autres détenus de l’affaire Zogo ont été déferrés jeudi 23 février devant le tribunal militaire de Yaoundé. Celui-ci a réclamé un nouveau complément d’enquête.
L’assassinat des grandes figures de l’UPC, les émeutes de Douala, les maquis… Mise sur pied par Emmanuel Macron et Paul Biya, l’instance devra faire la lumière sur les pages les plus sombres de cette histoire commune.
Au Cameroun, les enquêteurs du Secrétariat d’État à la Défense, chargés de faire la lumière sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, cherchent à comprendre le fonctionnement de la Direction générale de la recherche extérieure. Un service plus divisé qu’il n’y paraît…
Le chanteur et écrivain Blick Bassy co-dirige la Commission mémoire sur la guerre d’indépendance au Cameroun, dont Emmanuel Macron avait annoncé la création en juillet dernier.
Au Cameroun, tandis que l’enquête sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo se poursuit, de nombreux avocats, plus ou moins discrets, sont entrés en piste. Qui défend les principales personnalités visées dans ce dossier ? Jeune Afrique fait le point.
L’homme d’affaires au cœur de l’enquête sur le meurtre du journaliste camerounais bénéficie d’alliés de poids au sein du premier cercle de Paul Biya et dans les palais présidentiels. Mais il compte également de puissants ennemis.
Accompagnés de pêcheurs sud-africains, des militants écologistes tentent de convaincre les dirigeants européens et leur opinion publique que le nouveau projet du géant français de l’énergie comporte de lourds risques environnementaux.
Le président camerounais vient de fêter ses 90 ans, mais les festivités ont été entachées par l’affaire Zogo, du nom du journaliste assassiné en janvier.
Les ennuis judiciaires de Jean-Pierre Amougou Belinga, soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, ont rejailli sur l’ensemble de son clan.