Les noms des tout premiers présidents des conseils régionaux du Cameroun sont désormais connus. Et les choix du parti de Paul Biya ont, par endroits, réservé quelques surprises.
Inspirée par le cas de Michel Thierry Atangana, détenu au Cameroun durant dix-sept ans, une proposition de loi visant à améliorer l’accompagnement et l’indemnisation des victimes de détention arbitraire devrait être votée par les députés français début 2021.
Placé, de fait, en résidence surveillée pendant presque trois mois, Maurice Kamto doit maintenant reprendre la main et décider quelle doit être la stratégie de son parti. Sans que ses choix ne jouent en défaveur des militants toujours emprisonnés.
Après avoir échoué à organiser la CAN en 2019, le président camerounais est focalisé sur l’organisation du CHAN. Il a dépêché son Premier ministre sur le terrain afin de l’informer de l’avancée des travaux, à nouveau en retard…
La Camerounaise Annie Adiogo, créatrice de la start-up Glim Africa, a troqué le blé contre le niébé pour créer une gamme de farine et de pâtes made in Africa. Son objectif ? Valoriser les ressources agricoles locales.
Les soldats et les gendarmes camerounais ayant abandonné leur poste seront bientôt rayés des effectifs du ministère de la Défense, selon un document auquel Jeune Afrique a eu accès.
Alors que sort une réédition des « Négropolitaines », sa famille et les éditions musicales Soul Makossa tentent toujours de mettre fin à l’exploitation illégale des œuvres du saxophoniste, et s’apprêtent à exhumer de nouvelles pépites.
Un temps présenté comme l’étoile montante de la politique camerounaise, Cabral Libii a essuyé une sévère défaite lors des régionales. Certains élus de son parti n’ont pas suivi les consignes de vote.
Seul candidat à sa succession à la présidence du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), le patron des patrons veut réinventer le financement de l’organisation et sa relation avec des pouvoirs publics qui, selon lui, n’ont pas pris la mesure de la crise.
Venu à Douala révéler la nouvelle identité visuelle de la Bicec, rachetée en 2019 au français BPCE, le directeur général de BCP se dit prêt à étudier « toute nouvelle opportunité » qui se présenterait.
Que faut-il retenir des premières élections régionales camerounaises ? Au-delà du raz-de-marée du parti de Paul Biya, qui était seul en lice dans plusieurs régions, tour d’horizon des premiers enseignements de ce scrutin inédit.
La victoire annoncée du RDPC de Paul Biya aux régionales de ce 6 décembre n’a pas empêché la campagne de jeter une lumière crue sur les luttes d’influences qui se jouent au sein du RDPC.
Ils ne cessent de gagner des positions de pouvoir dans l’appareil d’État. Lors des élections régionales, 20 seront élus au titre du « commandement traditionnel ». Pourtant, sur le terrain, l’influence des chefs traditionnels s’amenuise.
Les tensions politico-ethniques, exacerbées par la rivalité entre le camp de l’opposant Maurice Kamto et celui du président Paul Biya, prennent une dangereuse tournure. Le « vivre-ensemble » camerounais n’est toutefois pas condamné à l’oubli.
Le mouvement de protestation entamé ce 30 novembre par les avocats camerounais met en lumière une crise latente qui les oppose depuis plusieurs années aux autorités judiciaires.
Déjà lauréate du prix Orange du livre en Afrique en 2019 et finaliste du Goncourt, la Camerounaise Djaïli Amadou Amal a remporté le Goncourt des lycéens avec « Les Impatientes », un roman qui met à nu les violences contre les femmes au Sahel.
Figures des milieux d’affaires camerounais, Louis Yinda et André Siaka sont en campagne chacun dans sa région : le Littoral et l’Ouest. Et tous deux rêvent d’en ravir la présidence.
Pour le gouvernement camerounais, la plateforme créée par le journaliste Guibai Gatama pour défendre les intérêts des régions septentrionales du pays n’a fait l’objet d’aucune déclaration et va à l’encontre de la Constitution.
Prévue le 20 novembre, l’ouverture du procès des activistes camerounais soupçonnés d’avoir pris part au saccage de l’ambassade à Paris en 2019 risque à nouveau d’être reporté. Voici pourquoi.
Après avoir démissionné du RDPC, l’artiste Roméo Dika a entrepris de régler ses comptes avec ses anciens camarades politiques. Depuis, il est au centre d’une tempête politico-judiciaire.
Pour les premières régionales de l’histoire du pays, le gouvernement a tenu à faire appliquer la loi qui interdit aux Camerounais de détenir une nationalité étrangère. Voici les personnalités empêchées de se présenter le 6 décembre.
Douala International Terminal (DIT), la filiale des deux logisticiens qui gérait le terminal à conteneurs de Douala, vient d’obtenir gain de cause auprès du tribunal arbitral de Paris.
Alors qu’un vaste remaniement ministériel après les régionales du 6 décembre se profile, le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, proche de Chantal Biya, cristallise les critiques.
Le RDPC est déjà assuré de remporter les présidences du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua lors des régionales du 6 décembre. Et le parti de Paul Biya a retenu des têtes de liste qui ne s’opposeront pas à Yaoundé.
Le duo français Bafang retrouve ses racines en pays bamiléké dans « Elektrik Makossa ». Un premier album où se mêlent guitares abrasives et funk groovy.
Le cardinal Christian Tumi a été libéré ce vendredi 6 novembre. Il avait été enlevé la veille dans le Nord-Ouest par un groupe de sécessionnistes ambazoniens.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies s’intéresse au sort du leader anglophone Blaise Shufai et d’Achille Zogo Andela, détenus au Cameroun. Yaoundé a été interpellé sur leurs conditions d’emprisonnement.
Dans cette ville du Sud-Ouest anglophone endeuillée par le meurtre de sept écoliers, le 24 octobre, le rêve d’indépendance s’est transformé en un long cauchemar.
Neuf membres du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), dont Olivier Bibou Nissack, le porte-parole de Maurice Kamto, et Alain Fogue Tedom, le trésorier national, ont été placés en détention provisoire pour six mois.