En 2019, « Munyal, les larmes de la patience » (éd. Proximité), de l’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Amal remportait la première édition du prix Orange du livre en Afrique. En 2020, ce même roman portant désormais le titre « Les Impatientes », réédité par la maison française Emmanuelle Collas, figure dans le dernier carré des romans sélectionnés pour le prix Goncourt. Prix dont la remise, prévue le 10 novembre, pourrait être décalée en raison de la fermeture actuelle des librairies.
Déterminé à devenir l’actionnaire majoritaire du producteur camerounais Sodecoton, le patron d’Advens-Geocoton se heurte à la résistance de l’élite du septentrion.
Dans l’Est, le RDPC, au pouvoir, ne sera certes pas seul lors du scrutin régional et affrontera l’UNDP de Bello Bouba Maigari. Mais les clés du futur conseil régional semblent être détenues par la Première dame, Chantal Biya.
Au cœur du débat sur les moyens de sortir de la crise anglophone, Christian Pout, président du think tank CEIDES, appelle à mobiliser davantage les communautés locales pour trouver des solutions à la crise anglophone.
Si aucun autre adversaire du président Biya ne se dit clairement en désaccord avec le chef du MRC, assigné à résidence depuis le 21 septembre, tous gardent leurs distances. Et c’est l’opposition tout entière qui, faute d’union, risque de rester paralysée.
L’option militaire choisie par Yaoundé pour ramener la paix dans les régions anglophones divise les acteurs politiques après le massacre, le 24 octobre, de huit élèves dans une école de Kumba, dans le Sud-Ouest.
Dans les régions anglophones en crise du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le parti au pouvoir sera seul en lice lors des élections régionales du 6 décembre.
Les condamnations se multiplient depuis l’annonce, le 24 octobre, de l’assassinat de huit élèves dans une école privée de Kumba, dans la région anglophone du Sud-Ouest.
La reprise des exportations de la CDC, le soutien renouvelé de l’Union européenne et la livraison prochaine du terminal fruitier de Douala sont autant de bonnes nouvelles pour le secteur.
Lors des régionales du 6 décembre, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) sera seul en lice dans les quatre départements de la région du Sud, fief du chef de l’État, Paul Biya. Mais les tensions n’en sont pas moins fortes au sein même du parti au pouvoir.
Soupçonné de fomenter un soulèvement populaire afin de renverser le pouvoir, l’opposant Maurice Kamto est maintenu en résidence surveillée à Yaoundé depuis le 21 septembre.
Camerounaise, mère d’une petite fille née en France, l’écrivaine entame dans son nouvel essai, « Afropea », une réflexion sur l’identité des Africains nés en Europe.
Personnage atypique et ambitieux, Célestin Djamen revendique sa liberté de ton sans craindre d’aller à l’encontre de la ligne officielle du MRC. Si bien qu’aujourd’hui, c’est au sein de son propre parti que ses détracteurs sont les plus nombreux. Portrait.
Pour lutter – officiellement – contre les fraudes douanières, Yaoundé impose désormais aux utilisateurs de téléphones et tablettes de s’acquitter de la taxe d’importation. Mais pour les consommateurs, la pilule ne passe pas.
Si la victoire du parti de Paul Biya semble assurée dans le Centre, deux inconnues demeurent : le nombre de sièges que le RDPC concèdera à l’opposition et, surtout, le nom de celui qui prendra la tête de la région où siègent les institutions nationales.
Bientôt de retour au Cameroun, John Fru Ndi, le fondateur du Social Democratic Front, a annoncé que son parti allait boycotter les élections régionales. La fin de sa politique de « collaboration institutionnelle » avec le régime ?
Cela fait quatre décennies que le discret Jean Nkuete chemine au côté de Paul Biya. Relais du chef de l’État auprès des milieux d’affaires bamilékés, il sera en première ligne lors des régionales de décembre. Le secrétaire général du RDPC y reprendra le rôle qu’il tient depuis tant d’années : celui de tour de contrôle de l’Ouest.
Le 30 septembre 2019 s’ouvrait à Yaoundé le Grand dialogue national. L’évènement se voulait la réponse ultime du gouvernement à une « crise anglophone » qui, en quatre ans, a fait plus de 3 000 morts et environ 700 000 déplacés.
En résidence surveillée depuis le 20 septembre, le leader du MRC est soupçonné d’être « porteur d’un projet insurrectionnel pour renverser les institutions ».
Le Grand conseil du canton de Genève pourrait interdire à Paul Biya de séjourner dans la ville, après l’agression d’un journaliste suisse par six gardes du corps du président camerounais en 2019.
À un peu plus de deux mois des élections régionales, la région de l’Ouest attire les convoitises. Le RDPC compte bien y maintenir son hégémonie, basée sur ses relations avec les milieux d’affaires bamilékés.
La Banque mondiale a accordé deux prêts à Yaoundé, d’un montant total de 325 millions de dollars, pour relancer les projets d’irrigation dans le nord du pays et réduire les inégalités dans l’accès à l’enseignement secondaire.
Marquée par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à Douala, la journée de manifestations lancée par Maurice Kamto pour réclamer le départ de Paul Biya a peu mobilisé.
C’est une journée à hauts risques qui s’ouvre ce mardi au Cameroun, où l’opposition appelle à des manifestations qui ont été interdites par les autorités. Et au centre du jeu, des acteurs que l’on n’attendait pas : les conducteurs de motos-taxis.
Maurice Kamto appelle à la tenue de manifestations pacifiques pour réclamer le départ de Paul Biya et l’annulation des élections régionales. Parviendra-t-il à rassembler l’opposition avant le premier rassemblement du 22 septembre ?
Rétro-commissions, enveloppes, voitures de luxe, immeubles… Jeune Afrique vous dévoile les détails du volumineux dossier de l’ancien ministre, renvoyé le 26 août devant le tribunal criminel spécial pour détournements de fonds publics.
Au sein du RDPC, au pouvoir, une âpre bataille se profile entre les prétendants au poste de président du conseil régional du Littoral, la première région économique du pays.
Six mois après le décès d’Adamou Ndam Njoya, une guerre de succession fait rage au sein de l’UDC. Deux des trois vice-présidents du parti ont claqué la porte.
Le président Paul Biya a fixé la tenue des élections régionales au 6 décembre prochain. Mais alors que l’opposition appelle au boycott, la victoire du parti au pouvoir paraît déjà assurée.
Entendu dans une affaire de meurtre, l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga défraye la chronique. Portrait d’un homme dont l’ascension fut fulgurante et dont l’outrecuidance pourrait bien avoir précipité la chute.