Le verdict dans le procès de sept militaires camerounais accusés d’avoir exécuté deux femmes et deux enfants a été reporté une nouvelle fois. Mais cette procédure envoie tout de même le message clair que nul n’est au-dessus de la loi.
Malgré une situation toujours tendue dans les deux régions anglophones du pays et des arriérés de paiement toujours présents, Douala bénéficie du soutien du FMI et voit ses perspectives de croissance s’améliorer légèrement.
En décidant d’organiser des élections législatives et municipales alors que des régions entières échappent au contrôle de l’État, le régime camerounais a voulu montrer qu’il ne cède pas aux « donneurs de leçons ». Était-ce une marque de courage ou, au contraire, une obstination, voire une résignation face à une crise que l’on n’arrive pas à juguler ?
À la suite du massacre de vingt-trois personnes, dont une majorité d’enfants, lors d’une opération militaire dans un village de l’Ouest anglophone du pays, l’ONU fait pression sur Yaoundé pour qu’une enquête « indépendante, impartiale et complète » soit menée.
Le ministère de la Défense « dément formellement les allégations mensongères » à propos du rôle de l’armée dans le massacre de 22 civils dans le Donga-Mantung, assurant qu’il s’agit d’un « malheureux accident » après des échanges de tir entre forces de sécurité et rebelles sécessionnistes.
Des versions contradictoires s’affrontent à propos du récent massacre de 22 civils, dont 14 enfants et des femmes, dans un village d’une province peuplée par la minorité anglophone dans le nord-ouest du Cameroun.
En conflit avec les proches collaborateurs de Paul Biya, le groupe italien Piccini, anciennement en charge de la construction du stade d’Olembe, s’en remet à l’arbitrage du chef de l’État.
Si les résultats officiels des élections législatives et municipales ne sont pas encore connus, de grandes tendances se dessinent déjà. Entre la razzia du RDPC, la défaite du SDF et l’influence du MRC qui s’est traduite par un fort taux d’abstention, elles confirment les changements observés lors de la dernière présidentielle.
Alors que les groupes Bolloré et Maersk ont été écartés en décembre de la gestion du terminal à conteneurs du port de Douala, celui-ci a enregistré en janvier une baisse drastique d’activité.
Les Camerounais élisent ce dimanche leurs députés et conseillers municipaux, des scrutins que devrait emporter confortablement le parti de l’inamovible président Paul Biya dans un pays en proie à de violents conflits, séparatiste dans l’ouest anglophone et contre les jihadistes dans l’extrême-nord.
En prison, le leader séparatiste anglophone Julius Sisiku Ayuk Tabe a reçu la visite de son avocat, Me Akere Muna, avec lequel il a abordé la tenue du symposium sur le Cameroun, prévu en avril au Kenya.
Un jeune Camerounais étudiant à Jingzhou a contracté le coronavirus. L’annonce a créé une vague d’effroi parmi les proches des ressortissants camerounais vivant en Chine, malgré les assurances données tant par les autorités camerounaises que par la représentation diplomatique chinoise.
Recapitalisation de la Bicec, changement à la tête de la SCB, empêtrée dans des scandales… Les banques marocaines sont bien décidées à faire le ménage dans leurs filiales.
Après un début timide, la campagne électorale en vue des législatives et municipales du 9 février gagne en intensité. Si le RDPC au pouvoir fait office d’ultra favori, il devra néanmoins batailler âprement dans certaines circonscriptions pour protéger sa majorité absolue.
Le cofondateur de la première Brigade antisardinards est visé par une plainte déposée en France par les autorités camerounaises qui l’accusent d’être l’instigateur du saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris, il y a un an.
Un profond malaise fiscal dresse les patrons camerounais contre l’administration fiscale. Au cœur du conflit, un redressement fiscal de 40 milliards de francs CFA qui vise la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), litige que le président Paul Biya aimerait voir réglé à l’amiable plutôt que devant les tribunaux.
Lors d’une conférence de presse, à Paris, le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a défendu son choix de boycotter les prochaines élections locales et rappelé son offre de « solder » la présidentielle de 2018 sous la forme d’un dialogue avec le pouvoir.
La campagne pour les élections législatives et municipales camerounaises du 9 février s’est ouverte sans réel engouement et en l’absence du parti de l’opposant Maurice Kamto, qui continue d’appeler au boycott des scrutins.
La proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale française par Pierre-Alain Raphan, député LREM, pourrait offrir aux victimes de détention arbitraire à l’étranger une protection en France.
Selon nos informations, les Brigades anti-sardinards (BAS), mouvement d’opposition au président Paul Biya à travers différents pays occidentaux, préparent la réception de l’opposant Maurice Kamto en Europe et en Amérique du Nord.
Célestin Tawamba, le président du Gicam, charge le directeur général des impôts dans une lettre adressée le 16 janvier au président Paul Biya. La réaction de ce dernier reste attendue.
Si la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021 aura lieu au Cameroun en janvier plutôt qu’en juin, l’incertitude autour du lieu de la finale de la compétition de football demeure.
Encouragée par Paul Biya, l’émergence de nouveaux candidats RDPC aux législatives et aux municipales du 9 février pourrait coûter son poste à l’inamovible président de l’Assemblée, à la tête du perchoir depuis près de trente ans.
Alors que plusieurs partis d’opposition comme le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et le Cameroon People’s Party (CPP) ont décidé de ne participer au double scrutin du 9 février, d’autres estiment que le boycott n’est pas une option raisonnable.
Une « coupure franche » survenue à 300 kilomètres des côtes congolaises sur les deux câbles sous-marins de fibre optique WACS et SAT3 interrompt ou dégrade le réseau internet depuis jeudi matin dans une dizaine de pays d’Afrique.
Les échanges d’amabilités se poursuivent entre Paul Biya et ses compatriotes vivant à l’étranger. Le président camerounais n’a de toute évidence pas digéré les manifestations d’activistes émaillées de violences organisées lors de ses récents séjours en Europe.
Nullement échaudé par ses longues années de prison, Titus Edzoa, l’ancien secrétaire général de la présidence, espère revenir sur le devant de la scène.