Deux ans et demi après les manifestations qui ont marqué le début de la crise dans les régions anglophones, les robes noires sont toujours en première ligne face au pouvoir. De la lutte contre la « francophonisation » du système judiciaire à la dénonciation de la répression, ces avocats-activites sont de tous les combats. Au grand dam du barreau, qui cherche à tempérer leurs ardeurs.
Patrick Mboma fut l’un des hommes clés du Cameroun lors de la CAN 2000. Pour Jeune Afrique, l’ancien buteur des Lions indomptables revient sur cette victoire arrachée dans une atmosphère hostile, à Lagos, face aux Super Eagles (2-2, 4-3 aux t.a.b).
Sept militaires camerounais, soupçonnés d’avoir exécuté sommairement deux femmes et leurs deux enfants dans le nord du Cameroun, seront jugés devant un tribunal militaire pour « assassinat », a annoncé lundi le ministère de la Défense camerounais.
D’un côté, Mathias Eric Owona Nguini, un Fang-Béti-Bulu. De l’autre, Patrice Nganang, un Bamiléké de l’Ouest. Ces deux professeurs d’université ne cessent de s’opposer, en s’en prenant notamment aux origines de l’autre.
À moins d’une semaine de son premier match, l’équipe camerounaise et le ministère des Sports ont négocié ferme autour du montant de la prime individuelle de participation à la phase finale de la CAN, repoussant au 21 juin le départ des footballeurs pour l’Égypte, initialement prévu la veille.
Auteur de quinze buts avec le Cameroun, Éric Maxim Choupo-Moting est l’attaquant le plus prolifique des Lions indomptables, version CAN 2019. Mais ses relations avec la sélection camerounaise n’ont pas toujours été simples.
Confrontés à de nouvelles attaques attribuées aux milices sécessionnistes, les habitants de Bamenda peinent à reprendre leurs habitudes alors que la levée du couvre-feu, imposé depuis dix mois, vient d’être décidée par le gouverneur de cette région du Nord-Ouest.
Au moins 26 personnes, dont 9 civils, ont été tuées après l’attaque d’une localité du nord du Cameroun par le groupe jihadiste nigérian Boko Haram dans la nuit de dimanche à lundi, selon un nouveau bilan communiqué par une source sécuritaire.
Le MRC, principal parti d’opposition camerounais, a assuré que les forces de l’ordre avaient empêché une manifestation organisée samedi à Yaoundé pour exiger la libération de son président Maurice Kamto et de centaines de ses partisans arrêtés depuis la réélection de Paul Biya.
Le domaine, situé en région parisienne, dans lequel doit habiter Alfred Nguini, le nouvel ambassadeur du Cameroun en France, est proposé à des vacanciers via une plateforme de location.
Alors que le vainqueur de l’appel d’offres pour le renouvellement de la concession du terminal à conteneurs de Douala doit être révélé le 18 juin, Bolloré et APMT, les précédents concessionnaires, pourraient demander le report, voire l’annulation, du processus dont ils ont été écartés.
Confronté à un afflux de personnes victimes de viols dans les régions anglophones, un médecin, dont l’hôpital se situe dans une zone contrôlée par les séparatistes, tire la sonnette d’alarme et appelle les autorités politiques du pays à mettre en place des « mesures exceptionnelles ».
Après l’incendie qui a ravagé quatre des treize unités de la Société nationale de raffinage (Sonara) du Cameroun, le 31 mai, les premiers navires contenant des produits pétroliers raffinés ont accosté ce 4 juin à Douala.
À Genève comme à Yaoundé, les groupes sécessionnistes se disent prêts à négocier avec le gouvernement camerounais au sujet de la crise anglophone. Une volonté commune affichée, qui masque pourtant de profondes dissonances entre les acteurs qui parleront au nom de « l’Ambazonie ».
Vieille de soixante-deux ans, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) a été le théâtre de matchs qui sont restés dans les mémoires. Jeune Afrique en a sélectionnés cinq parmi les plus marquants de la compétition.
Trésorerie en berne, lignes abandonnées, bisbilles avec le gouvernement… La compagnie aérienne camerounaise Camair-Co, qui vient de licencier son directeur général, peut craindre le pire.
Des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont été arrêtés dans plusieurs villes du pays après avoir pris part, samedi, à des marches pacifiques de protestation avec pour mot d’ordre « Non au hold up électoral ». Mamadou Mota, vice-président du MRC, a notamment été interpellé.
En visite aux États-Unis, Elie Smith a défendu auprès d’un responsable américain l’ouverture d’un dialogue sur la crise anglophone qui secoue le Cameroun.
Après avoir fait leurs armes en Europe, ils ont décidé de développer leur activité au pays. Dans leurs bagages : une solide expérience, mais aussi une soif d’innover.
Un cas confirmé de polio a été recensé au Cameroun, dans la région de l’Extrême-Nord, a annoncé le ministère de la Santé publique, qui a décrété l’apparition de cette épidémie quatre ans après la disparition du virus.
Selon les dernières volontés de l’ancien directeur du cabinet civil de Paul Biya, Martin Belinga Eboutou, qui s’est éteint le 8 mai dernier à Genève, sa dépouille ne devra séjourner que dans des églises, après son rapatriement au Cameroun.
En janvier, l’opposant Maurice Kamto, qui se dit « président élu » depuis la présidentielle de 2018, a célébré ses « cent jours ». Ses équipes étaient à pied d’œuvre, avec une obsession : ne pas finir comme Jean Ping, l’opposant gabonais qui se revendique « président élu » depuis… 2016.
Frappé en 2016 par la chute des cours des hydrocarbures, le pays a su retrouver le chemin de la croissance grâce à la diversification de l’activité. Mais de nombreux progrès restent à faire pour parvenir à l’émergence.
Dialogue politique avec l’opposition, crise anglophone, arrestation de Maurice Kamto… Grégoire Owona, ministre camerounais du Travail, de la Sécurité sociale et secrétaire général adjoint du RDPC, revient sur les dernières actualités qui agitent le pays.
Au cours d’une rencontre avec les membres du corps diplomatique accrédités à Yaoundé, le ministre camerounais des Relations extérieures a rassuré que la situation en zone anglophone était sous contrôle. Les acteurs politiques locaux dénoncent une stratégie « dilatoire », au moment où les violences s’intensifient sur le terrain.
Confronté à la crise anglophone et aux attaques de Boko Haram, le Cameroun est dans une position délicate. Dans un tel contexte, les élections législatives de novembre font office de véritable troisième tour, notamment pour le chef de l’État Paul Biya.
Crise anglophone, terrorisme, ralentissement économique… Sept mois après la présidentielle et à l’approche des législatives, le pouvoir camerounais est en difficulté. Mais ses adversaires sauront-ils en profiter ?
Tous les partis d’opposition sont d’accord pour attaquer le pouvoir de front aux élections législatives de novembre prochain. Mais pas forcément à l’unisson…