En poste depuis 2016, le directeur général de la compagnie camerounaise Camair-Co, Ernest Dikoum, laissera sa place au président du conseil d’administration, Louis Roger Njipendi Kouotou, auquel il s’était plaint début mai des problèmes de trésorerie du transporteur.
Trois ans après le début la crise dans les régions anglophones, le gouvernement se dit désormais prêt à engager un « dialogue formel » sur tous les sujets, sauf un : la sécession. Reste une question en suspens : qui participera à ces discussions ?
Alfred Nguini, l’ambassadeur du Cameroun en France, a dû attendre un mois et demi que Yaoundé lui envoie ses lettres de créance. Le diplomate ne dispose par ailleurs toujours pas de logement dans la capitale française.
Libéré après avoir été brièvement enlevé le 27 avril par des sécessionnistes anglophones, l’opposant camerounais John Fru Ndi a depuis refusé de renforcer sa protection personnelle.
Le production cotonnière du Cameroun est en hausse de 156 000 tonnes (+22%) au terme de la campagne actuelle, qui expire le 22 mai prochain. Une performance due à l’augmentation du rendement.
Au Cameroun, « il y a urgence » à accroître l’aide humanitaire et à la financer, a déclaré lundi le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires Mark Lowcock, lors d’une réunion informelle inédite du Conseil de sécurité sur ce pays.
Face aux pressions internationales, le président Paul Biya se dit prêt à organiser un dialogue pour résoudre la crise anglophone au Cameroun. Une ouverture tranchant avec l’intransigeance affichée jusque-là par Yaoundé, qui exclut cependant toujours toute discussion sur la partition du pays comme le prônent les séparatistes.
À bientôt 90 ans, le magnat de l’immobilier Pascal Monkam, qui a édifié son empire entre son pays, le Cameroun, et l’Afrique du Sud, met en service un nouvel établissement quatre étoiles à Douala.
Les deux principales formations politiques de l’opposition et les chefs traditionnels de la région du Sud-Ouest ont annoncé qu’ils ne participeront pas au traditionnel défilé du 20 mai, jour de fête nationale. Les milices sécessionnistes ont également décrété un lockdown durant cette période.
Alors que le Conseil de sécurité des Nations unies doit tenir sa première réunion informelle sur la crise anglophone au Cameroun le 13 mai prochain, l’ONG Human Rights Watch publie un rapport sur l’usage de la torture et les détentions au secret dans le cadre de la lutte contre les séparatistes.
Si Maurice Kamto est soupçonné d’être l’instigateur du saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris, aucune plainte n’a été déposée en France contre lui, selon l’un de ses avocats.
En dépit des réticences africaines, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra à l’initiative des États-Unis sa première réunion sur le Cameroun le 13 mai prochain, alors que le pays est secoué depuis 2017 par un conflit armé entre séparatistes anglophones et les autorités centrales.
L’opposant camerounais Maurice Kamto a réagi par courrier aux lettres adressées par le Cameroun au président de la Commission du droit international des Nations unies et au secrétaire général de l’Institut du Droit international de Genève, au sujet de son incarcération. Il y dénonce le « niveau d’abaissement » du régime de Yaoundé.
Le géant anglo-suisse, actif notamment le secteur extractif au Cameroun, en Zambie, en RDC et au Nigeria, a revu ses prévisions de production à la baisse pour 2019. Le groupe est par ailleurs sous le coup de plusieurs enquêtes pour corruption.
Selon les responsables du Social Democratic Front (SDF), aucune rançon n’a été sollicitée ou versée aux milices armées qui ont brièvement kidnappé l’opposant camerounais John Fru Ndi le 27 avril. Alors que les circonstances de sa libération se précisent, des sceptiques mettent en doute la version du leader du parti d’opposition.
L’opposant camerounais John Fru Ndi, président du Social Democratic Front (SDF), a été libéré quelques heures après avoir été enlevé, samedi 27 avril, par des individus non identifiés, alors qu’il se rendait dans la ville de Kumbo.
Les protestations se succèdent au Cameroun depuis l’adoption par le Parlement européen d’une résolution visant la situation politique et les abus des droits de l’homme dans le pays, dont l’arrestation de l’opposant Maurice Kamto. Les autorités de Yaoundé se disent néanmoins prêtes à discuter de ces sujets avec leurs partenaires européens.
L’agence de notation Standard & Poor’s maintient la note « B » attribuée à la dette souveraine du pays, à long et à court terme, mais elle s’inquiète d’une hausse des risques budgétaires et sécuritaires.
Atteintes aux droits de l’homme, gestion de la crise anglophone, violences policières, arrestations arbitraires… Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution très critique vis-à-vis des autorités camerounaises.
Discret depuis le scrutin présidentiel du 7 octobre, où il est arrivé avant-dernier avec 0,56 % des suffrages (résultats qu’il a contestés), le Camerounais Serge Espoir Matomba espère rebondir à l’occasion des élections législatives et locales, prévues cette année à une date encore indéterminée.
Alors que le statu-quo persiste dans la procédure judiciaire engagée contre Maurice Kamto et les 157 autres personnes détenues suite aux « marches blanches » du MRC, le gouvernement camerounais s’active à l’international, et laisse entrevoir sa ligne de défense.
Il continue de fasciner malgré son décès, le 31 mars dernier, à la suite d’une agression à son domicile. La fin du parcours d’un magnat des affaires qui aura marqué de son influence l’univers musical africain de ces trois dernières décennies.
Sisiku Ayuk Tabe, ses coaccusés et leurs avocats étaient tous absents du tribunal militaire de Yaoundé le 8 avril, où se tenait une audience dans le cadre du procès qui les oppose à l’État du Cameroun. Ils exigent qu’une décision de la cour d’appel relative à leur statut de réfugiés soit rendue, avant toute poursuite de la procédure.
En dépit d’une augmentation des prix consentie par Yaoundé, l’industrie brassicole camerounaise se plaint d’être depuis quatre ans une vache à lait pour l’administration fiscale et demande une pause.
17 militants ont été arrêtés devant le palais de justice de Yaoundé, à l’intérieur duquel a été rendu, ce 9 avril, le verdict du recours en appel déposé par le leader du MRC et ses alliés politiques, rejetant la demande de libération provisoire de Maurice Kamto et de ses alliés politiques.
Ce 9 avril, la cour d’appel de Versailles a débouté Vincent Bolloré de sa demande d’indemnisation, réclamée à France Télévisions suite à un reportage diffusé en 2016 qui évoquait notamment les conditions d’attribution de concession portuaire de Kribi, en 2015.
Alors que Yaoundé assurait que les stades camerounais seraient achevés en mars 2019, malgré le retrait de l’organisation de CAN, certains chantiers tournent au ralenti, voire sont à l’arrêt, et le ministère des Finances a réduit les financements.