29 personnes interpellées à la suite des marches pacifiques organisées par le MRC de Maurice Kamto fin janvier ont été condamnées à 12 mois d’emprisonnement. Bien que 11 autres ont été déclarés non coupables, la défense a dénoncé une décision « infondée » et a promis de faire appel dès le 12 mars.
Arrêté le 6 mars pour des soupçons de détournement de fonds publics, l’ancien ministre de la Défense Edgar Alain Mebe Ngo’o a longuement été interrogé au sujet de l’affaire Defex, une entreprise espagnole ayant passé des contrats avec le Cameroun entre 2010 et 2011.
Le président français a appelé fin février son homologue camerounais pour lui signifier que Paris suivait attentivement l’actualité de son pays, et notamment le dossier de l’opposant arrêté.
Interdictions de manifester, arrestations arbitraires, atteintes à la vie privée… La litanie des dérives autoritaires liberticides dont s’alarment les organismes camerounais de défense des droits de l’homme ne cesse de se multiplier. Des acteurs de la société civile ont décidé de braver l’« oppression ».
Le ministre camerounais du Commerce vient de suspendre les mesures prises les 1er et 4 mars par les trois brasseurs nationaux et dénonce la « précipitation » avec laquelle ces derniers ont agi, sans son approbation.
Le président du tribunal de première instance de Yaoundé a déclaré irrecevable la requête du leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses coaccusés. Les avocats de la défense entendent faire appel de cette décision.
Le groupe français, détenteur de 25 % des parts de Doual’Air, a réussi à garder le contrôle opérationnel du spécialiste camerounais de la restauration aérienne, malgré l’opposition de la famille Nkembe, principal actionnaire de l’entreprise. Ces derniers le soupçonnent maintenant de vouloir acquérir le majorité du capital en rachetant les parts de l’État.
Arrestation de Maurice Kamto, crise anglophone, relations diplomatiques avec le Cameroun… Les déclarations publiques du secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour les affaires africaines ont en partie été dénoncées par le porte-parole du gouvernement camerounais, qui a invité le diplomate au respect de la souveraineté du pays.
L’ancien ministre camerounais de la Défense, Edgar Alain Mebe Ngo’o, ex-figure du régime du président Paul Biya, a été arrêté et placé en garde à vue à Yaoundé pour de supposées malversations financières, ont déclaré des sources judiciaires.
Les trois producteurs locaux, SABC, UCB et Guinness Cameroon, ont décidé d’augmenter le prix de leurs bouteilles de 50 francs CFA, en réponse à nouvelles mesures fiscales contenues dans la loi de finances 2019.
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis pour les affaires africaines va se rendre en Ouganda, au Rwanda, en RDC et au Cameroun entre le 7 et le 18 mars. De passage à Paris, Tibor Nagy s’est confié à Jeune Afrique en amont de cette longue tournée.
Outre la crise anglophone et le report de la CAN, les Brasseries du Cameroun, deuxième contribuable du pays subissent un alourdissement de leur charge fiscale qui devrait rejaillir sur les ventes.
L’expulsion de séparatistes camerounais qui avaient obtenu le droit d’asile au Nigéria a été jugée « illégale et anti-constitutionnelle » par une cour de justice nigériane.
Un ex-gendarme rwandais, soupçonné d’avoir participé au génocide de 1994 et réclamé par la justice française, a été extradé du Cameroun et placé en détention provisoire en France, a annoncé samedi à l’AFP le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR).
Le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, et la directrice des opérations pour l’institution de financement à Yaoundé, Elisabeth Huybens, ont paraphé le 28 février deux accords de crédit, dont les conditions n’ont pas été précisées.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses alliés politiques, interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, devront attendre jusqu’au 7 mars pour le verdict de leur demande de liberté provisoire. La garde à vue de Michèle Ndoki a été prolongée de 48 heures.
Il devait s’agir de l’ultime renvoi du procès d’Amadou Vamoulké. Pourtant, à l’issue d’une nouvelle audience, ce vendredi 1er mars, un 17e renvoi a été prononcé au 1er avril prochain. Plusieurs ONG et parlementaires français dénoncent sa détention « illégale » et « arbitraire ».
Réfugiés à Loum, dans la région du Littoral, Chrysantus et sa famille tentent difficilement de reprendre leur quotidien. Alors que près de 432 000 personnes ont fui fin décembre 2018 les violences dans les régions anglophones et que l’inflation s’installe, le gouvernement a annoncé un plan d’urgence humanitaire. Reportage.
Interpellée le 26 février par les forces de sécurité camerounaises, l’avocate Michèle Ndoki, vice-présidente du directoire des femmes du MRC de Maurice Kamto, a été transférée au secrétariat d’État à la défense (SED). Elle devrait être auditionnée jeudi au Groupement spécial d’opérations (GSO).
Toujours encarté au parti au pouvoir, Titus Edzoa, ancien secrétaire général de la présidence, libéré en 2014 après dix-sept ans d’emprisonnement, prépare un livre et élabore ses réseaux en France.
L’ancien ministre camerounais de la Défense, Mebe Ngo’o, est dans le collimateur de la justice qui le soupçonne notamment de détournement et de surfacturation. Lui affirme faire l’objet de « persécutions ».
« J’ai été enlevé par des séparatistes », raconte encore choqué à l’AFP Macmillan Ambe Awa, un journaliste camerounais kidnappé par des séparatistes anglophones jeudi et libéré vingt-quatre heures plus tard.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
Avec la plupart de ses usines à l’arrêt, le groupe de l’un des plus grands commerçants du Cameroun est en passe de s’effondrer, victime de la concurrence comme de lui-même.
Trente des 150 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, arrêtés fin janvier, ont comparu le 18 février devant les juges du tribunal de première instance du Mfoundi, accusés notamment « d’incitation à l’insurrection ». Les audiences reprendront le 25 février prochain.
La disparition de 15 000 tonnes de blé achetées par le groupe Abbo à différents négociants a fait une victime collatérale : la filiale camerounaise de Société générale.
Dans l’ombre de son époux, Chantal Biya, la première dame du Cameroun a développé avec méthode ses réseaux d’influence. Nominations, promotions, disgrâces… Enquête sur une quadra redoutée et trop longtemps sous-estimée.
Comme son président de mari, Chantal Biya se tient à distance de la sphère économique. Son nom n’apparaît à la tête d’aucune entreprise. Mais lorsque, en 2018, elle inaugure un magasin de meubles haut de gamme avenue Rosa-Parks, Yaoundé s’emballe. Entrerait-elle dans les affaires ?
Au lendemain de l’enlèvement de plus de 200 élèves et responsables du collège Saint-Augustin de Kumbo (Nord-Ouest), 170 d’entre eux ont pu être libérés le 17 février. Alors que les recherches se poursuivent pour libérer les derniers otages, l’identité de leurs ravisseurs demeure inconnue.
Fermetures, délocalisations, arrêt d’activités, dégraissages. Le conflit qui sévit depuis deux ans dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pèse de plus en plus sur l’économie nationale.