Maurice Kamto, le principal opposant de Paul Biya, et 145 autres militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, ont été déférés dans la nuit du 12 au 13 février. Ils sont notamment accusés d’« incitation à l’insurrection ».
Bernard Okalia Bilai, le gouverneur du Sud-Ouest, se rendait à Kumba, où quatre personnes ont été tuées lundi par des séparatistes présumés dans l’attaque d’un hôpital. Les véhicules de son convoi ont été criblés de balles à deux reprises.
Quatre patients ont été brûlés vifs au cours d’un incident déclenché dans la nuit du 10 au 11 février qui a ravagé une partie d’un hôpital de Kumba (Sud-Ouest). Le gouvernement camerounais accuse les « rebelles sécessionnistes » d’être les auteurs de cet acte, mais ces derniers rejettent la faute sur les soldats de l’armée.
Partenaires commerciaux naturels, le Nigeria et le Cameroun partagent plus de 1 500 km de frontière. Côté camerounais, la ligne de démarcation passe notamment dans la région du Sud-Ouest, en proie aux affrontements entre militaires et sécessionnistes.
Les avocats de l’ancien PDG de la Société camerounaise de leasing maritime demandent à la Cour suprême sa libération, le leader de l’opposition malienne reçu par le président mauritanien… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
L’opposant au président Paul Biya avait été arrêté fin janvier, après des manifestations de ses partisans pour dénoncer des « fraudes » survenues lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018.
Les milices séparatistes ont affronté les soldats de l’armée camerounaise au cours de combats qui se sont déroulés dans les régions anglophones les 5 et 6 février. Objectif visé, imposer dix jours de villes mortes afin de boycotter la célébration de la fête nationale de la jeunesse qui se tiendra le 11 février prochain.
Dans un communiqué publié le 4 février, l’ambassade d’Israël au Cameroun s’est dit « choquée » par des « propos antisémites » tenus par le ministre délégué Jean de Dieu Momo au cours d’une émission diffusée sur la chaîne nationale. Le gouvernement s’est désolidarisé de ces « propos inappropriés ».
Accusé, entre autres, d’« insurrection », l’opposant camerounais, candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre, a été interpellé le 28 janvier. De quoi conforter Maurice Kamto dans la position d’adversaire numéro un de Paul Biya ?
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti de l’opposant Maurice Kamto arrêté lundi, a décidé d’annuler des manifestations prévues samedi dans plusieurs villes du pays pour réclamer sa libération, a annoncé un dirigeant du MRC.
Les manifestations prévues à Yaoundé début février ont été interdites ce 31 janvier dans un communiqué du préfet du département du Mfoundi. Cette décision intervient cinq jours après une vague de marches contre la réélection de Paul Biya à la tête du Cameroun à la suite desquelles le principal opposant Maurice Kamto a été arrêté.
Si les rappeurs camerounais demandent tous la libération immédiate de leur confrère arrêté le 26 janvier lors d’une manifestation de l’opposition, ils regrettent son engagement aux côtés du leader du MRC Maurice Kamto.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été entendu pour la première fois en présence de ses avocats, mercredi. Maurice Kamto est notamment accusé d’« incitation à l’insurrection » et d’« hostilité contre la patrie ». En cause, notamment, le saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris, dans lequel l’opposant nie toute implication.
Les charges ayant conduit à l’arrestation de l’opposant Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), demeurent inconnues. Ses avocats dénoncent une « procédure illégale ».
Alors que Maurice Kamto et plusieurs cadres du MRC, arrêtés lundi soir à Douala, ont été transférés à Yaoundé, le flou persiste toujours sur le lieu de leur détention et les charges qui pèsent contre eux. L’opposition est vent-debout.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été arrêté à Douala, lundi dans la soirée, alors qu’il se trouvait au domicile d’Albert Dzongang, l’un de ses partisans. Il serait actuellement en cours de transfert vers Yaoundé.
« Enlevé » le 5 janvier dernier dans un hôtel d’Abuja par des hommes de la Sécurité intérieure nigériane, le président intérimaire de la République d’Ambazonie attend son procès dans une cellule du secrétariat d’État à la Défense de Yaoundé.
Ils réclament la partition du pays et mènent une guerre d’usure avec des armes artisanales. Enquête sur ces « Ambazoniens » qui défient le président Paul Biya.
Une cinquantaine de manifestants qui se présentaient comme des opposants au président camerounais Paul Biya ont envahi le 26 janvier l’ambassade du Cameroun à Paris, saccageant notamment des portraits du chef de l’État.
L’avocate Michèle Ndoki, l’opposant Célestin Djamen et d’autres manifestants du MRC ont été blessés le 26 janvier au cours d’une marche de protestation initiée par le parti de Maurice Kamto, violemment réprimée par les forces de sécurité camerounaises.
L’attaque s’est produite dans la nuit de mercredi à jeudi dans une localité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Elle est imputée aux jihadistes de Boko Haram, qui auraient voulu enlever des prêtres occidentaux, selon des sources sécuritaires.
Un différend concernant les frais de stationnement envenime depuis ans les relations entre Douala International Terminal (DIT), gestionnaire du terminal à conteneurs de la capital économique du Cameroun, et le Port autonome de Douala.
Âgé de 16 ans, Lucien Agoumé, Franco-Camerounais évoluant actuellement au FC Sochaux (Ligue 2 française), pourrait rejoindre un grand club européen à la fin de la saison. Et notamment le FC Barcelone.
Première employeur privé du Cameroun, la Cameroon Development Corporation (CDC) fait face à une crise sans précédent, liée aux attaques répétées des milices sécessionnistes qui opèrent dans les régions anglophones. La direction de l’entreprise redoute de devoir cesser toutes ses activités si la situation ne s’améliore pas.
Mercredi 16 janvier s’est tenu, au palais présidentiel d’Etoudi, le premier conseil ministériel depuis la nomination du Premier ministre Joseph Dion Ngute et le réaménagement gouvernemental du 4 janvier.