Un ex-gendarme rwandais, soupçonné d’avoir participé au génocide de 1994 et réclamé par la justice française, a été extradé du Cameroun et placé en détention provisoire en France, a annoncé samedi à l’AFP le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR).
Le ministre camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, et la directrice des opérations pour l’institution de financement à Yaoundé, Elisabeth Huybens, ont paraphé le 28 février deux accords de crédit, dont les conditions n’ont pas été précisées.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et ses alliés politiques, interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, devront attendre jusqu’au 7 mars pour le verdict de leur demande de liberté provisoire. La garde à vue de Michèle Ndoki a été prolongée de 48 heures.
Il devait s’agir de l’ultime renvoi du procès d’Amadou Vamoulké. Pourtant, à l’issue d’une nouvelle audience, ce vendredi 1er mars, un 17e renvoi a été prononcé au 1er avril prochain. Plusieurs ONG et parlementaires français dénoncent sa détention « illégale » et « arbitraire ».
Réfugiés à Loum, dans la région du Littoral, Chrysantus et sa famille tentent difficilement de reprendre leur quotidien. Alors que près de 432 000 personnes ont fui fin décembre 2018 les violences dans les régions anglophones et que l’inflation s’installe, le gouvernement a annoncé un plan d’urgence humanitaire. Reportage.
Interpellée le 26 février par les forces de sécurité camerounaises, l’avocate Michèle Ndoki, vice-présidente du directoire des femmes du MRC de Maurice Kamto, a été transférée au secrétariat d’État à la défense (SED). Elle devrait être auditionnée jeudi au Groupement spécial d’opérations (GSO).
Toujours encarté au parti au pouvoir, Titus Edzoa, ancien secrétaire général de la présidence, libéré en 2014 après dix-sept ans d’emprisonnement, prépare un livre et élabore ses réseaux en France.
L’ancien ministre camerounais de la Défense, Mebe Ngo’o, est dans le collimateur de la justice qui le soupçonne notamment de détournement et de surfacturation. Lui affirme faire l’objet de « persécutions ».
« J’ai été enlevé par des séparatistes », raconte encore choqué à l’AFP Macmillan Ambe Awa, un journaliste camerounais kidnappé par des séparatistes anglophones jeudi et libéré vingt-quatre heures plus tard.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel tiendront un sommet lundi à Niamey pour valider un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans, a annoncé jeudi le gouvernement nigérien.
Avec la plupart de ses usines à l’arrêt, le groupe de l’un des plus grands commerçants du Cameroun est en passe de s’effondrer, victime de la concurrence comme de lui-même.
Trente des 150 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto, arrêtés fin janvier, ont comparu le 18 février devant les juges du tribunal de première instance du Mfoundi, accusés notamment « d’incitation à l’insurrection ». Les audiences reprendront le 25 février prochain.
La disparition de 15 000 tonnes de blé achetées par le groupe Abbo à différents négociants a fait une victime collatérale : la filiale camerounaise de Société générale.
Dans l’ombre de son époux, Chantal Biya, la première dame du Cameroun a développé avec méthode ses réseaux d’influence. Nominations, promotions, disgrâces… Enquête sur une quadra redoutée et trop longtemps sous-estimée.
Comme son président de mari, Chantal Biya se tient à distance de la sphère économique. Son nom n’apparaît à la tête d’aucune entreprise. Mais lorsque, en 2018, elle inaugure un magasin de meubles haut de gamme avenue Rosa-Parks, Yaoundé s’emballe. Entrerait-elle dans les affaires ?
Au lendemain de l’enlèvement de plus de 200 élèves et responsables du collège Saint-Augustin de Kumbo (Nord-Ouest), 170 d’entre eux ont pu être libérés le 17 février. Alors que les recherches se poursuivent pour libérer les derniers otages, l’identité de leurs ravisseurs demeure inconnue.
Fermetures, délocalisations, arrêt d’activités, dégraissages. Le conflit qui sévit depuis deux ans dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pèse de plus en plus sur l’économie nationale.
Cinq mois après la promesse du président Paul Biya de proposer un rendez-vous au cardinal Christian Tumi, qui projetait d’organiser la All Anglophone Conference (AAC), aucun contact n’a été établi entre les deux hommes.
Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a été transféré mardi 12 février à Kondengui, la prison principale de Yaoundé. Il y rejoint de nombreux VIP, qui y purgent des peines souvent très lourdes. Jeune Afrique fait le point en une infographie sur cette population carcérale un peu particulière de Yaoundé et Douala.
Maurice Kamto, le principal opposant de Paul Biya, et 145 autres militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, ont été déférés dans la nuit du 12 au 13 février. Ils sont notamment accusés d’« incitation à l’insurrection ».
Bernard Okalia Bilai, le gouverneur du Sud-Ouest, se rendait à Kumba, où quatre personnes ont été tuées lundi par des séparatistes présumés dans l’attaque d’un hôpital. Les véhicules de son convoi ont été criblés de balles à deux reprises.
Quatre patients ont été brûlés vifs au cours d’un incident déclenché dans la nuit du 10 au 11 février qui a ravagé une partie d’un hôpital de Kumba (Sud-Ouest). Le gouvernement camerounais accuse les « rebelles sécessionnistes » d’être les auteurs de cet acte, mais ces derniers rejettent la faute sur les soldats de l’armée.
Partenaires commerciaux naturels, le Nigeria et le Cameroun partagent plus de 1 500 km de frontière. Côté camerounais, la ligne de démarcation passe notamment dans la région du Sud-Ouest, en proie aux affrontements entre militaires et sécessionnistes.
Les avocats de l’ancien PDG de la Société camerounaise de leasing maritime demandent à la Cour suprême sa libération, le leader de l’opposition malienne reçu par le président mauritanien… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
L’opposant au président Paul Biya avait été arrêté fin janvier, après des manifestations de ses partisans pour dénoncer des « fraudes » survenues lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018.
Les milices séparatistes ont affronté les soldats de l’armée camerounaise au cours de combats qui se sont déroulés dans les régions anglophones les 5 et 6 février. Objectif visé, imposer dix jours de villes mortes afin de boycotter la célébration de la fête nationale de la jeunesse qui se tiendra le 11 février prochain.
Dans un communiqué publié le 4 février, l’ambassade d’Israël au Cameroun s’est dit « choquée » par des « propos antisémites » tenus par le ministre délégué Jean de Dieu Momo au cours d’une émission diffusée sur la chaîne nationale. Le gouvernement s’est désolidarisé de ces « propos inappropriés ».
Accusé, entre autres, d’« insurrection », l’opposant camerounais, candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre, a été interpellé le 28 janvier. De quoi conforter Maurice Kamto dans la position d’adversaire numéro un de Paul Biya ?