Joshua Osih et Maurice Kamto ont vu leurs recours rejetés par le Conseil constitutionnel le 18 octobre, au cours de la troisième journée d’examen du contentieux post-électoral. Si la proclamation officielle des résultats est prévue au 22 octobre, ces décisions laissent un peu plus entrevoir la victoire de Paul Biya.
La sœur de John Fru Ndi, président du principal parti d’opposition au Cameroun, le Social Democratic Front (SDF) a été enlevée mercredi par des séparatistes anglophones, et la maison de l’opposant incendiée, a annoncé jeudi un de ses avocats alors que l’examen de la requête d’annulation de la présidentielle du 7 octobre par son parti est en cour d’examen au Conseil constitutionnel.
Le Cameroun vit un moment historique. Vingt-deux ans après avoir été institué, le Conseil constitutionnel a siégé pour la première fois pour statuer sur les recours déposés par l’opposition au lendemain de la présidentielle du 7 octobre. Et si l’issue semblait écrite d’avance, les audiences se sont déroulées sous l’œil des caméras. Et des Camerounais.
Des débats très animés ont marqué le deuxième jour des audiences au Conseil constitutionnel, relatives à l’examen des demandes d’annulation du scrutin présidentiel déposées par l’opposition. L’organe Elecam a notamment rejeté les accusations de fraudes formulées par le MRC.
Avant de se désister au profit de Maurice Kamto, Akere Muna a tenu à faire figurer certains principes dans l’accord de coalition, tout en gardant en tête la perspective des législatives de 2019 avec ses alliés de la Plateforme pour la Nouvelle République.
Le Conseil constitutionnel a débuté mardi 16 octobre les audiences portant sur les demandes d’annulation du scrutin présidentiel déposées par l’opposition. Premiers recours étudiés : ceux de Maurice Kamto et Cabral Libii.
Avec 71,28 % des voix, Paul Biya arrive en tête du décompte effectué par la Commission nationale de recensement. Un chiffre rejeté par l’opposition, qui annonce des « débats houleux » lors de l’audience portant sur l’examen des recours post-électoraux, qui s’ouvre le 16 octobre devant le Conseil constitutionnel.
Depuis le début de la campagne présidentielle camerounaise, des contre-vérités circulent sur les réseaux sociaux, amplifiées par l’usage de plus en plus généralisé d’Internet. Une bataille digitale qui a provoqué des dégâts « réels » dans les états-majors de certains candidats.
Cette tribune est co-signée par Maximilienne Ngo Mbe et Nkongho Felix Agbor Balla, avocat camerounais, fondateur et président du Centre pour les droits de l’Homme et la démocratie en Afrique (CHRDA).
Les trois principaux candidats à l’élection présidentielle au Cameroun ont saisi le Conseil constitutionnel afin qu’il annule en partie ou totalement le scrutin de dimanche, pour « fraudes et irrégularités ».
Dénonçant des irrégularités lors de la présidentielle du 7 octobre, le principal parti d’opposition a demandé l’annulation du scrutin. Jean-Michel Nintcheu, un des députés du SDF, a lui annoncé soutenir la « démarche » de Maurice Kamto, du MRC. Il s’en explique à Jeune Afrique.
Au lendemain de la présidentielle, une polémique a éclaté au Cameroun sur la présence dans le pays d’observateurs attribués à Transparency International. Interpellés par l’affaire, certains acteurs politiques réclament « l’ouverture d’une enquête publique ».
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, a demandé aux acteurs politiques camerounais la « plus grande retenue ». Cet appel, lancé mercredi 10 octobre, intervient après la proclamation par Maurica Kamto de sa victoire à la présidentielle, avant la publication des résultats.
Quarante-huit heures après le scrutin présidentiel, deux candidats de l’opposition se sont proclamés vainqueurs. Tandis que Paul Biya, chef de l’État sortant, ne s’est toujours pas exprimé…
Deux candidats en lice face à Paul Biya ont revendiqué la victoire dès lundi 8 octobre, au lendemain du scrutin présidentiel : Maurice Kamto et Cabral Libii. Joshua Osih estime pour sa part que ces proclamations sont « prématurées ». Mais tous s’accordent pour dénoncer une élection présidentielle entachée « d’irrégularités manifestes ».
Mercury Public Affairs vient de mettre un terme au contrat qui le liait au gouvernement camerounais. Le cabinet de lobbying est notamment soupçonné d’avoir collaboré avec Paul Manafort, l’ancien directeur de campagne de Donald Trump actuellement au centre d’une enquête de la justice américaine.
Moins de 24 heures après la fermeture des bureaux de vote, Maurice Kamto a revendiqué lundi sa victoire à la présidentielle du 7 octobre. Une stratégie risquée qui n’a pas du tout plu au gouvernement…
Le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a revendiqué sa victoire à la présidentielle, au lendemain du vote du 7 octobre, alors que les résultats officiels ne sont pas encore connus.
Arpentant des rues désertes, très peu d’électeurs se sont déplacés vers les centres de vote de la ville de Buea ce dimanche 7 octobre. À quelques heures de la clôture des bureaux de vote, les tendances indiquent un taux d’abstention considérable.
Une fausse couverture de Jeune Afrique circule actuellement sur les réseaux sociaux. Maurice Kamto, candidat du MRC, y est présenté comme ayant été « filmé en posture de corruption ». Un grossier photomontage…
Les électeurs ont commencé à voter dimanche pour désigner leur président au Cameroun, sous haute surveillance dans les régions anglophones de l’Ouest où les séparatistes ont promis d’empêcher le scrutin.
Invisible et omniprésent, Paul Biya a mis tous les atouts de son côté pour conquérir son septième mandat. Entre sourires énigmatiques et poigne de fer, Jeune Afrique s’est plongé, à Yaoundé, dans les rouages du système.
Akere Muna a finalement annoncé le 5 octobre qu’il se désistait de la course à la présidentielle au profit de Maurice Kamto, avec qui il forme désormais une coalition. Le candidat du MRC s’affirme comme le principal représentant de l’opposition pour le scrutin du 7 octobre.
C’est un secret de polichinelle que les quelques électeurs qui se précipiteront à l’isoloir ce 7 octobre font semblant d’ignorer. Le président Paul Biya sera réélu. Il n’y aura guère de révolution citoyenne en ce mois octobre.
Pourquoi Maurice Kamto, candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), troque-t-il désormais ses costumes rayés tennis contre le maillot des Lions indomptables ? Deuxième épisode de notre série en trois volets : « Ce qu’on ne vous a pas dit sur… »
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Dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les indépendantistes font peser une menace sur la présidentielle du 7 octobre, même si le gouvernement promet de garantir la sécurité des électeurs.
Jeudi 4 octobre, les négociations allaient encore bon train en vue d’aboutir à une coalition entre Maurice Kamto et Akere Muna. À un peu plus de deux jours du scrutin présidentiel du 7 octobre, un dernier bouleversement n’est pas à exclure.
Plus de 200 000 Camerounais ont fui les régions anglophones en crise pour se réfugier au Nigeria ou dans d’autres villes du pays. À la veille du scrutin présidentielle du 7 octobre, l’organe en charge des élections maintient qu’aucune disposition ne sera prise pour permettre à ces déplacés de voter.
Pourquoi Joshua Osih, candidat à l’élection présidentielle pour le compte du Social democratic front (SDF), fait-il campagne sans « Première dame » ? Premier épisode de notre série en trois volets : « Ce qu’on ne vous a pas dit sur… »