Le gouvernement camerounais n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’International Crisis Group (ICG), l’accusant d’être une « officine de déstabilisation ». Ces critiques virulentes font suite à la publication d’un rapport de l’organisation dénonçant « une répression meurtrière » dans les régions anglophones du pays.
La présidentielle camerounaise, prévue en octobre 2018, aura lieu dans moins d’un an. Une éternité, si l’on s’attache à la brûlante actualité du pays. Pourtant, de nombreux candidats se sont déjà déclarés, espérant concilier départ précoce et présence dans le sprint final.
La crise en cours dans la partie anglophone du Cameroun inquiète les États-Unis. Interpellée par des élus de l’État de New York, Nikki Haley pourrait se saisir de la question.
La Société générale du Cameroun, la Bicec et Ecobank Cameroun ont signé la convention de crédit le 19 octobre, à Yaoundé. Ce prêt bénéficie de la caution de Proparco et vise l’acquisition de 211 camions et 17 engins lourds.
Il y a un an, le train Yaoundé-Douala déraillait à hauteur d’Eseka, faisant officiellement 79 morts et plus de 600 blessés. Douze mois plus tard, les procédures judiciaires n’ont apporté que peu de réponses aux familles des victimes, dont certaines cherchent toujours des proches disparus.
Standard &Poor’s a confirmé la note de « B » avec perspectives stables à la dette souveraine à long et à court terme de la République du Cameroun. L’agence de notation prévoit également une croissance de 4,5% pour 2018, contre 4% cette année.
Le président du groupe bancaire camerounais Afriland First Group a été promu mandataire de la filiale de la Banque chinoise de développement (BCD) sur le continent.
Pour ne pas davantage pénaliser sa clientèle, la filiale du groupe français s’est résolue mercredi à régler le reliquat de la facture de 1,6 milliard de francs CFA (2,44 millions d’euros) que lui réclamait depuis juillet l’opérateur historique Camtel. Tout en continuant de la contester.
Après le Tchad début août, la Centrafrique vient à son tour de supprimer les visas d’entrée sur son territoire pour les ressortissants de la zone Cemac.
Si Paul Biya n’aime pas apparaître en première ligne et préfère diriger le pays derrière les murs du palais présidentiel d’Etoudi ou depuis son lieu de villégiature en Suisse, le chef de l’État camerounais n’en contrôle pas moins de près le terrain. Alors que la crise sévit dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il s’appuie sur un réseau composé de chefs traditionnels incontournables, d’élites locales fidèles et de ministres bien renseignés. Voici, en infographie, les anglophones de Paul Biya.
À l’occasion de la publication de l’édition 2017 des « Statistiques des recettes publiques en Afrique », co-rédigé par l’OCDE, Federico Bonaglia, Directeur adjoint du Centre de développement de l’OCDE revient pour Jeune Afrique sur les évolutions fiscales sur le continent.
Le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, a entamé lundi 16 octobre des consultations à Bamenda, dans le nord-ouest du Cameroun, dans le cadre d’un processus de « dialogue » avec les populations des zones anglophones du pays, en proie à une grave crise socio-politique.
La crise, d’abord sociale, qui s’est muée en conflit politique au Cameroun suscite inquiétudes à l’intérieur et au-delà devant la montée des périls. Comment en est-on arrivé là ?
La crise anglophone est l’objet de toutes les attentions ces derniers jours au Cameroun. Joseph Beti Assomo, ministre délégué à la Défense, est notamment à la manœuvre.
Hugo Broos restera-t-il à la tête des Lions Indomptables du Cameroun, qu’il a menés au sacre continental en février dernier ? Le Belge, lassé par certaines critiques, et qui ne manque pas de sollicitations, est régulièrement annoncé partant. Réponse attendue très prochainement.
La colère gronde dans les deux provinces qui ont symboliquement proclamé leur indépendance le 1er octobre. Elle a pris de court la classe politique traditionnelle. Du côté du pouvoir comme de l’opposition, les « durs » tiennent le haut du pavé.
Avocat anglophone et figure de la lutte anticorruption, il s’est longtemps tenu à distance de la politique, mais a décidé, à 65 ans, de se lancer dans la course. Il a choisi Jeune Afrique pour l’annoncer.
Après plus de trois ans de détention, le notaire camerounais Abdoulaye Harissou voit le bout du tunnel. Alors qu’il était accusé « d’hostilité contre la patrie, d’assassinat et de détention et port illégal d’armes et de munitions de guerre », les faits ont été requalifiés le lundi 9 octobre en « non dénonciation » et ses avocats espèrent maintenant sa libération.
Après le Cameroun et le Sénégal, le groupe marocain spécialisé dans la relation client s’implante en Côte d’Ivoire, où il a investi plus de 2 millions d’euros et compte employer à court terme 500 personnes.
Les virus récurrents, la mal gouvernance, les dictatures, les guerres endémiques, les famines puis les crises pré et postélectorales prennent tellement de place au quotidien que l’autre Afrique, celle qui brille par son excellence, devient anecdotique.
Célèbre avocat camerounais, héraut de la lutte contre la corruption, Akere Muna a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2018 dans la dernière édition de Jeune Afrique, parue ce weekend. Une annonce suivie de la diffusion d’un enregistrement sur les réseaux sociaux ce dimanche 8 octobre.
Les évêques catholiques des régions anglophones du Cameroun ont dénoncé la « barbarie » et l’usage « irresponsable » des armes à feu pour réprimer des civils lors des manifestations visant à proclamer symboliquement l’indépendance de ces régions.
Au sortir de la réunion des ministres des Finances de la zone franc, qui s’est tenue à Paris ce 5 octobre, la France et les autres pays membres ont répondu en filigrane aux critiques visant la devise.
Alors que la Tunisie, le Nigeria et l’Égypte pourraient se qualifier avant la fin des éliminatoires, de nombreuses sélections vont jouer très gros à l’occasion de cette cinquième journée. Certaines confrontations directes seront lourdes de conséquences, notamment pour la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Gabon, le Sénégal ou le Burkina Faso.
Le bilan s’est alourdi au Cameroun anglophone, agité par une contestation indépendantiste dont l’épisode le plus sanglant a eu lieu dimanche 1er octobre, avec au moins 17 morts en marge d’une proclamation symbolique d’indépendance vis-à-vis de Yaoundé, selon un bilan établi lundi par les autorités locales et Amnesty International.
Au moins sept personnes ont été tuées dans des incidents séparés qui ont eu lieu ce week-end dans les régions anglophones du Cameroun, quadrillées par les forces de l’ordre, en marge d’une proclamation symbolique d’indépendance vis-à-vis du pouvoir central de Yaoundé.
Un jeune habitant de Kumba, dans la région anglophone du Sud-Ouest du Cameroun, a été tué samedi 30 septembre par les forces de sécurité selon un infirmier de la ville.
Après des années de séparation, les membres du célèbre groupe camerounais Los Camaroes se sont retrouvés pour l’enregistrement d’un album intitulé Resurrection Los.