Selon le ministère tchadien des Affaires étrangères, la Centrafrique et le Tchad ont signé un protocole d’accord visant la création d’une « force mixte de sécurisation des frontières »
Un mois après la parution de son enquête sur les Africains combattant en Ukraine pour le compte de la Russie, Jeune Afrique revient en détails sur l’histoire de l’un d’eux, Alain*. Ce Centrafricain, recruté dans son pays par le groupe Wagner, a réussi à fuir le front.
Inamovible ministre depuis 2016 et l’élection de Faustin-Archange Touadéra, dont il est le neveu, Bertrand Arthur Piri est malmené par une crise dans le secteur pétrolier, dont il a la charge. Il tient bon, mais jusqu’à quand ?
Les affrontements internes au Mouvement cœurs unis, parti du chef de l’État centrafricain, font craindre un éclatement du camp présidentiel à l’approche des élections locales, prévues en avril 2025.
La justice centrafricaine a annoncé l’arrestation du chef du Parti pour le rassemblement de la nation centrafricaine (PRNC), visé par une enquête pour des « violations graves des droits humains revendiqués par son groupe armé ».
Le président centrafricain a confié à son ministre des Mines la direction d’une équipe restreinte chargée d’un seul objectif : obtenir du processus de Kimberley qu’il lève l’embargo sur les diamants du pays.
Selon plusieurs sources, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a nommé ce commandant du groupe Wagner conseiller spécial en matière de sécurité. Ce qui vient renforcer encore un peu plus la position de ce discret mercenaire.
Après son départ de la primature mi-2021, Firmin Ngrebada, l’ex-Premier ministre centrafricain, n’a pas renoncé. L’actuel député de Boali mène une nouvelle vie dans sa circonscription mais reste à l’affût de l’opportunité qui lui permettra de repartir à l’assaut des hautes sphères.
Limogé de la coordination de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont il avait pris la tête en 2020, l’ancien président centrafricain est de plus en plus isolé. Courtisés par Faustin-Archange Touadéra, ses proches pourraient l’abandonner un à un.
Fin juillet, Ali Darassa a fait part de son intention de rendre les armes et de négocier avec le pouvoir de Faustin-Archange Touadéra. Mais à quoi joue vraiment le leader rebelle, ouvertement désavoué par l’ancien président François Bozizé ? Coulisses.
L’armée ougandaise continue de traquer le fondateur de la guérilla de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), recherché depuis 2005 par la justice internationale.
Il fut président de la jeunesse du parti de François Bozizé, il fait aujourd’hui partie des proches de l’actuel président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Sa mission : limiter l’influence de son ancien mentor. Portrait.
Adoptée ce 30 juillet par le Conseil de sécurité de l’ONU et saluée à la fois par la société civile et par toute la classe politique centrafricaine, la levée de l’embargo sur les armes promet à Bangui un réel retour au calme sécuritaire.
Le ministère des Finances reproche à l’opérateur de ne pas s’être acquitté de divers impôts et taxes. Décision a été prise, par Hervé Ndoba, de sceller les bureaux de Telecel jusqu’à nouvel ordre.
Les partenaires occidentaux de la RCA, France et États-Unis en tête, tentent de renouer avec Bangui. Objectif : marginaliser les Russes de l’ex-groupe Wagner.
Samir Antonio Osmani et Haçade Bensalem ont été arrêtés en Centrafrique le 10 juin. Depuis, des médias les qualifient de « mercenaires français » liés aux groupes armés qui cherchent à renverser Faustin-Archange Touadéra.
Censée assurer la relève du géant français des hydrocarbures, l’entreprise Tamoil s’est attirée les foudres de Bangui. En cause : son incapacité à approvisionner le marché intérieur en produits pétroliers.
La récente mise aux enchères du scooter présidentiel rappelle aux Centrafricains les ratés de la transition de 2013, plombée par une crise politique profonde et le peu d’intérêt de l’ancien chef d’État français pour le sujet.
Toujours aussi actifs en Centrafrique, les mercenaires russes de l’ancien groupe d’Evgueni Prigojine ont fait de la capitale économique du Cameroun une plaque tournante de leurs activités d’affaires. Enquête.
Après avoir été dans le viseur de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, l’ex-milicien centrafricain a été libéré en octobre 2023. Il est depuis bloqué en Europe, où il réclame des dédommagements et demande asile.
Le 22 mai, les deux pays ont célébré la réouverture officielle de leur frontière commune. Un rapprochement rendu possible par des proches du président centrafricain mais aussi par les alliés russes de Bangui.
Le suspect, détenteur de deux passeports, l’un belge, l’autre portugais, sous deux noms différents, serait « en contact permanent avec plusieurs groupes armés » rebelles, selon le procureur de la République.
Soupçonné par Bangui de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, l’ancien président centrafricain bénéficie toujours de la protection d’Umaro Sissoco Embaló, qui l’a accueilli à la demande de l’UA et de la CEEAC.
Timoléon Mbaïkoua, président de la plateforme de la majorité présidentielle, a façonné sa carrière à partir de l’Ouham-Pendé, dans le nord-ouest du pays. Un fief sur lequel sa famille règne sans partage, faisant d’elle une puissante alliée du président centrafricain.
La Cour pénale spéciale (CPS) enquête notamment sur des crimes qui auraient été commis par sa Garde présidentielle entre 2009 et 2013. Des faits assimilables à des crimes contre l’humanité, selon cette juridiction.
Le 26 mai prochain, dans le département français d’Indre-et-Loire, se tiendra une vente aux enchères de l’unique réplique à taille réelle du trône de l’empereur Jean-Bedel Bokassa. Le ministère centrafricain de la Culture va-t-il y participer ?
Annoncés depuis plusieurs mois, les travaux de rénovation et d’extension du principal aéroport de la Centrafrique n’ont toujours pas débuté. En cause, l’opposition entre le ministre des Finances, Hervé Ndoba, et celui chargé des Grands Travaux, Pascal Bida Koyagbélé. Coulisses.
En pleine reconstruction, les Fauves du Bas-Oubangui se montrent de plus en plus ambitieux. Derrière les aspirations grandissantes de la sélection nationale, Célestin Yanindji, président de la Fédération centrafricaine de football, emploie tous les moyens possibles.
Lors d’une rencontre à l’Élysée, les présidents centrafricain et français ont adopté une « feuille de route » pour un « partenariat constructif » et une relance des relations entre les deux pays.