Ancien numéro deux de la Séléka, le leader du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique est un des chefs de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont les troupes ont attaqué Bangui le 13 janvier.
La victoire de Faustin-Archange Touadéra, proclamée par l’Autorité nationale des élections (ANE), a été validée par la Cour constitutionnelle. Les recours de l’opposition, qui invoquait des « fraudes massives », ont été rejetés.
Deux semaines après en avoir pris le contrôle, les rebelles de la CPC, qui mènent depuis décembre une offensive contre le régime du président Faustin-Archange Touadéra, ont quitté la ville de Bangassou, à 750 km à l’est de la capitale Bangui, après un ultimatum de l’ONU.
La nomination du médiateur de la CEEAC pourrait intervenir peu après le 19 janvier. Mais le choix de la personnalité se heurte aux exigences des uns et des autres, et notamment à celles du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. JA vous donne les détails.
Dans un contexte sécuritaire, politique et économique particulièrement tendu, le FMI a validé le décaissement d’une nouvelle tranche d’aide, dont se félicite le ministre des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra.
Depuis la réélection de Faustin-Archange Touadéra, et alors que les groupes armés continuent leur stratégie d’encerclement de Bangui, une milice pro-pouvoir a fait son apparition dans les rues de Bangui : les « requins ».
Neuf opposants, dont Anicet-Georges Dologuélé et Martin Ziguélé, ont déposé ce 6 janvier auprès de la Cour constitutionnelle un recours collectif en annulation de la présidentielle. Ils dénoncent des « fraudes massives » de la part des partisans du président Touadéra.
Réfugié dans sa région natale de Bossangoa, François Bozizé affirme que sa tête a été mise à prix par Faustin-Archange Touadéra. Voici comment, entouré d’une poignée de militaires, il élabore sa stratégie pour vaincre son ancien Premier ministre.
Réélu au premier tour de la présidentielle, Faustin-Archange Touadéra a gagné son pari. Mais que fera-t-il de son second mandat ? Mis sous pression par les groupes armés, contesté par une opposition qui ne reconnaît pas une élection tronquée, le président ne bénéficie que d’une faible légitimité.
Selon les résultats provisoires annoncés ce 4 janvier par l’Autorité nationale des élections, Faustin-Archange Touadéra a été réélu pour un second mandat, avec 53,92 % des suffrages. Anicet-Georges Dologuélé arrive en deuxième position.
Des groupes armés ont pris le contrôle dimanche de Bangassou après avoir lancé une attaque à l’aube, a indiqué le chef du bureau régional de la Minusca dans la ville, à la veille des premiers résultats de l’élection présidentielle.
Quatre jours après un premier tour perturbé par les groupes rebelles, la coalition de l’opposition a demandé mercredi « l’annulation pure et simple » de la présidentielle et des législatives.
Si la si redoutée attaque de Bangui par les groupes armés coalisés – et soutenus par François Bozizé – n’a finalement pas eu lieu lors du scrutin du 27 décembre, la capitale centrafricaine peine à retrouver la sérénité, alors que les résultats de la présidentielle ne sont toujours pas connus.
L’explosion de violence redoutée n’a pas eu lieu dimanche lors du premier tour de la présidentielle et des législatives en Centrafrique, mais les observateurs craignent que nombre d’électeurs n’aient pu voter.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche en Centrafrique pour des élections présidentielle et législatives sous extrême tension dans un pays sous la menace d’une nouvelle offensive rebelle contre le régime du sortant et favori, Faustin-Archange Touadéra.
La Cour constitutionnelle a rejeté samedi d’ultimes recours de l’opposition pour reporter les élections présidentielle et législatives prévues dimanche en Centrafrique, en proie à une offensive des groupes rebelles.
Juriste de formation, Danièle Darlan, première femme à la tête de la Cour constitutionnelle centrafricaine, dirige depuis plus de trois ans l’institution d’une main de fer.
Les Casques bleus et les forces centrafricaines ont repris mercredi Bambari, la quatrième ville du pays, aux rebelles qui s’en étaient emparés la veille, à cinq jours des élections présidentielle et législatives.
Les rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) se sont emparés, mardi, de la quatrième ville du pays, située à 380 km au nord-est de Bangui.
À quelques jours de la présidentielle et des législatives, la tension est montée d’un cran entre le président sortant, Faustin-Archange Touadéra, et ses adversaires. Les observateurs redoutent que les groupes armés ne parviennent à faire dérailler le processus.
Le Rwanda a envoyé des troupes en Centrafrique, a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi le ministère rwandais de la Défense. Bangui a également annoncé le déploiement de « plusieurs centaines » de soldats russes.
Le parti de l’ancien président centrafricain François Bozizé a démenti dimanche toute tentative de coup d’État, alors que le gouvernement l’accuse de vouloir mener un putsch, à une semaine des élections présidentielle et législatives.
Le gouvernement centrafricain a accusé samedi l’ancien chef de l’État François Bozizé de tenter de fomenter un « coup d’État », après l’annonce de la fusion des trois principaux groupes armés, à une semaine des élections présidentielle et législatives.
Le groupe de Jamal El Sahely se diversifie dans l’agro-industrie en Centrafrique : après l’huile de palme, il lance sa filière maïs en s’associant à des coopératives.
Sa candidature rejetée par la Cour constitutionnelle, François Bozizé a vu ses rêves de reconquête du fauteuil présidentiel s’évanouir. Il compte bien cependant peser sur les débats et a annoncé soutenir un autre opposant : Anicet-Georges Dologuélé.
Le réseau social américain a supprimé plusieurs dizaines de faux comptes dédiés à la promotion de la politique étrangère française et à la critique de celle de la Russie. La campagne, visant le Mali et la Centrafrique, aurait été menée par « des individus associés à l’armée française ».
La campagne pour le premier tour des élections présidentielle et législatives s’est ouverte officiellement samedi en Centrafrique, où le sortant Faustin-Archange Touadéra apparaît comme le favori.
L’invalidation de la candidature de l’ex-chef d’État centrafricain à la présidentielle a provoqué la colère dans les rangs du Kwa Na Kwa, son parti. Elle pourrait cependant ressusciter des alliances politiques au sein de l’opposition.
La Cour constitutionnelle a invalidé la candidature de François Bozizé à la présidentielle prévue le 27 décembre prochain. Quatre autres candidats ont été recalés.