Candidat à l’élection présidentielle de décembre prochain, l’ancien chef de l’État espère mettre définitivement derrière lui ses sept longues années d’exil et reconquérir, enfin, « son » palais présidentiel.
Jean-Symphorien Mapenzi, le premier vice-président de l’Assemblée nationale, bras droit de Faustin-Archange Touadéra au Parlement, redoute que le premier tour de l’élection présidentielle ne puisse se tenir comme convenu en décembre et que cela créé un vide juridique. Interview.
Candidat à la présidentielle prévue en décembre, Martin Ziguélé compte bien contrecarrer la réélection de Faustin-Archange Touadéra et les plans de conquête d’Anicet-Georges Dologuélé ou de François Bozizé. Mais sur qui s’appuie-t-il ?
Investi candidat de son parti pour la prochaine présidentielle le 15 août, Anicet-Georges Dologuélé, chef de file de l’opposition, compte bien succéder à Faustin-Archange Touadéra. Offensif, il détaille sa stratégie à « Jeune Afrique ».
Rien ne va plus entre l’ancien leader anti-Balaka Maxime Mokom, devenu ministre du Désarmement, et le Premier ministre Firmin Ngrebada. D’un côté, on crie à la trahison. De l’autre, à l’acharnement. Et la tension monte d’autant plus autour du « cas » de ce neveu de François Bozizé que l’échéance de la présidentielle approche.
Le Premier ministre centrafricain Firmin Ngrebada a rencontré à huis clos le 25 juillet le chef rebelle Ali Darass. Un rendez-vous mal accueilli au sein même de la Primature…
Le Conseil de sécurité de l’ONU a voté à l’unanimité la reconduction de l’embargo sur les armes à destination de la Centrafrique. Le gouvernement et la présidence ne cachent pas leur colère.
Le parti Kwa na Kwa s’apprête à désigner François Bozizé comme son candidat à la présidentielle de décembre prochain. L’occasion pour l’ancien chef de l’État centrafricain de muscler sa communication à Bangui, au grand dam des partisans de Faustin-Archange Touadéra, qui y voient une « provocation ».
Alors qu’un rapport de l’ONU vient d’alerter sur un « afflux de combattants étrangers » en Centrafrique à quelques mois de la présidentielle, la ministre de la Défense plaide, à nouveau, pour une levée totale de l’embargo sur les armes pour y faire face.
Le président congolais Denis Sassou Nguesso a discrètement reçu à Oyo les opposants centrafricains François Bozizé et Karim Meckassoua. Voici les détails exclusifs d’une médiation visant à apaiser leurs relations avec le chef de l’État Faustin-Archange Touadéra.
Manipulation d’informations, fausses identités, rendez-vous secrets… Depuis six mois, un étrange conseiller à la présidence, ex-intime de l’extrême droite et des services de renseignements européens, hante les rives de l’Oubangui. Qui est-il et, surtout, pour qui travaille-t-il ?
Fief historique de François Bozizé, la région de l’Ouham est devenue une terre de conquête pour Faustin Archange Touadera qui compte bien être reconduit pour un second mandat lors de la présidentielle de décembre 2020.
Incarcéré au Tchad depuis novembre 2019, le rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine est accusé d’avoir dirigé un mouvement insurrectionnel et d’avoir perpétré des viols en Centrafrique entre 2002 et 2004.
L’augmentation du nombre de cas de contamination n’a jamais aussi été aussi rapide en Centrafrique. Et le non-respect des mesures barrières nourrit les inquiétudes.
Présidents, ministres étrangers et hommes politiques centrafricains, Karim Meckassoua mobilise ses proches pour s’imposer dans l’opposition à Faustin-Archange Touadéra, dans l’optique de la présidentielle censée se tenir en décembre. Jeune Afrique détaille ces réseaux.
Un des principaux groupes armés centrafricains a annoncé vendredi soir qu’il suspendait sa participation à l’accord de paix signé en février 2019 avec le gouvernement et 13 autres mouvements rebelles.
Saisie par le président Touadéra mi-mai, la Cour constitutionnelle a considéré, ce vendredi, qu’elle ne pouvait donner son aval à la révision de la Constitution proposée par l’Assemblée nationale et portée par les partisans du chef de l’État.
Le chef rebelle centrafricain Abdoulaye Miskine et trois de ses compagnons, qui avaient été arrêtés au Tchad, ont été placés sous mandat de dépôt et sont incarcérés à N’Djamena. Ils sont notamment accusés de « la création et la direction d’un mouvement insurrectionnel ».
Face aux sorties de François Bozizé et de son parti, le Kwa na Kwa, Faustin Archange Touadéra mobilise les troupes de son Mouvement cœurs unis (MCU) pour ne pas se laisser déborder, notamment dans l’Ouham. Dans l’ombre, six hommes sont à la manœuvre.
Depuis juin 2019, le chef de groupe armé Noureddine Adam exerce une pression constante sur le Premier ministre, Firmin Ngrebada. Il souhaite notamment obtenir plusieurs postes de ministres et d’ambassadeurs pour ses proches.
L’ex-chef de l’État, de retour à Bangui depuis décembre 2019, s’appuie sur une poignée de fidèles pour conserver ses chances de reconquérir la magistrature suprême.
Après son rachat par le négociant camerounais Fabrice Siaka, l’ancienne entreprise française Rougier Sangha-Mbaéré a vu ses activités bloquées pendant plus d’un an par le gouvernement centrafricain. La production commençait juste à reprendre lorsque la pandémie de Covid-19 est apparue.
Faustin-Archange Touadéra (FAT) s’apprête à valider une modification de la Constitution qui lui permettrait, en cas de « glissement » de l’élection présidentielle de décembre 2020, d’assurer son propre intérim. Une idée qui lui est venue de ses réseaux personnels.
Alors que la plupart de ses pairs ont suspendu leurs voyages à l’étranger, le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, s’est rendu à Kinshasa puis à Brazzaville. Jeune Afrique vous livre les dessous de sa mini-tournée diplomatique.
Protection des populations civiles, acheminement de l’aide humanitaire, soutien à la mise en œuvre de l’accord de paix du 6 février 2019… En pleine crise sanitaire, la Minusca poursuit ses missions. Et veille notamment à l’organisation d’élections générales transparentes et pacifiques, assure Mankeur Ndiaye, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Centrafrique.
Les tensions sont montées ces derniers jours entre le président Faustin-Archange Touadéra et son prédécesseur, François Bozizé, potentiels adversaires pour la présidentielle de décembre prochain. Pourtant, le chef de l’État s’appuie toujours sur plusieurs anciens proches de Bozizé, hommes d’affaires comme militaires.
Le procureur général de Bangui accuse les six militaires interpellés par les forces de l’ordre, vendredi, d’avoir voulu attaquer la prison de Ngargaba. Des accusations réfutées par le Kwa na Kwa (KNK), qui dénonce une tentative d’arrestation de l’ancien président François Bozizé.
Sur la scène politique centrafricaine, Firmin Ngrebada apparaît de plus en plus fragilisé. Le Premier ministre doit faire face à un front anti-Minusca, et ses adversaires ne désarment pas.
Le conseiller sécurité de Félix Tshisekedi s’est récemment rendu à Bangui. Il tenterait discrètement de convaincre François Bozizé de renoncer à une candidature à la présidentielle.
L’affaire du passeport diplomatique d’un ressortissant iranien, présumé faux par la justice centrafricaine, cache-t-elle un scandale plus vaste, impliquant notamment d’anciens ministres ?