Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a demandé mercredi à son homologue russe Vladimir Poutine de renforcer l’aide militaire russe à la Centrafrique, réclamant notamment des livraisons d’« armes plus lourdes ».
La Centrafrique, nouvelle mascotte de la Russie sur le continent africain, est très attendue au sommet Russie-Afrique de Sotchi, du 22 au 24 octobre. À Bangui, les autorités se préparent minutieusement à cet événement d’envergure internationale. Objectif : attirer les investisseurs russes, mais aussi d’obtenir davantage de soutien militaire de la part de Moscou.
Entre fiction et images d’archives, le film « Camille », qui sort en salles ce mercredi 16 octobre, rend hommage à Camille Lepage, jeune photographe française tuée en Centrafrique en 2014. Interview de Boris Lojkine, réalisateur parti sur les traces de cette passionnée du continent africain.
Après un an de négociations entre Kigali et Bangui, Paul Kagame a fait sa première visite officielle en Centrafrique, ce mardi. Plusieurs accords ont été signés, notamment dans les domaines sécuritaire et minier. Pour Faustin-Archange Touadéra, cette visite à la veille du sommet de Sotchi permet aussi de trouver un nouveau partenaire, hors du duel diplomatique entre la Russie et la France.
Personnage sulfureux et secret, Sani Yalo ne figure sur aucun organigramme officiel de l’exécutif centrafricain. Ce proche du président Faustin-Archange Touadéra, accusé par Malabo d’avoir été l’un des cerveaux de la tentative de putsch en Guinée équatoriale en 2017, est pourtant l’une des pièces maîtresses du dispositif du chef de l’État.
L’ancien président de l’Assemblée nationale centrafricaine, destitué en octobre 2018, prépare son retour à Bangui. Conscient des risques qui pèsent sur lui, il a plusieurs fois reporté son retour.
Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré vouloir poursuivre pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » deux ex-chefs de milice centrafricains, Patrice-Edouard Ngaïssona, président de la Fédération centrafricaine de football, et le député Alfred Yekatom, dit « Rambo ».
Les journalistes françaises Justine Brabant et Leïla Miñano ont enquêté au plus près de l’armée française, sur ses nouvelles recrues. Dans « Mauvaise troupe », elles racontent le quotidien de ces jeunes soldats souvent mal informés, parfois envoyés dans la précipitation sur les opérations extérieures africaines.
L’assouplissement de l’embargo de l’ONU sur les armes à destination de la Centrafrique est une victoire symbolique pour le régime de Bangui. Mais il ne devrait pas bouleverser la donne à court terme entre l’armée et la multitude de groupes rebelles qui contrôlent plus des deux tiers du pays.
Bientôt la fin de l’exil forcé ? Avec 2020 en point de mire, l’ex-chef de l’État, fort de son assise électorale, est déterminé à faire lever les sanctions de l’ONU à son encontre.
Le mandat d’arrêt international émis par la Centrafrique en 2013 donne peu de sueurs froides à François Bozizé, et pour cause : aucune autorité n’a cherché à l’appliquer ces six dernières années.
L’influence croissante des Russes à Bangui a été au coeur des discussions entre Emmanuel Macron et Faustin-Archange Touadéra, lors de leur rencontre le 5 septembre à l’Élysée.
L’élection présidentielle doit avoir lieu à la fin de 2020, mais les grandes manœuvres ont déjà commencé. De passage à Paris, l’ex-ministre se confie sur ses ambitions et sur sa famille, tout en réglant ses comptes avec son ancien allié, le président Touadéra.
Alexandre-Ferdinand Nguendet, opposant de l’actuel président centrafricain, a été empêché de quitter la Centrafrique dimanche, alors qu’il devait s’envoler pour la France. Son mouvement dénonce un acharnement politique.
Faustin-Archange Touadéra (FAT) est attendu au début de septembre à Paris, où il doit rencontrer son homologue, Emmanuel Macron. Au menu de leurs discussions : la présidentielle centrafricaine, prévue pour la fin de 2020, et l’influence de la Russie, qui inquiète les autorités françaises.
À la fin du mois de juillet, le mouvement rebelle d’Abdoulaye Miskine avait déjà exigé la démission du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Sa récente alliance avec d’autres mécontents de l’accord de paix inquiète Bangui qui redoute de nouvelles violences.
Fort des conclusions d’un rapport de la Cour des comptes, l’ancien président de l’Assemblée nationale centrafricaine, destitué en octobre 2018 sur fond d’accusations de détournements de fonds et de lutte d’influence entre Russes et Occidentaux, a l’intention de saisir la Cour constitutionnelle pour dénoncer ce qu’il qualifie de « putsch ».
L’ex-ministre de l’Intérieur, très critique envers Faustin-Archange Touadéra, le chef de l’État, envisage de saisir la Haute Cour de justice en vue de le destituer.
Certains syndicats de police et représentants de la société civile centrafricains dénoncent, depuis plusieurs semaines, l’attribution du marché de la fabrication des pièces d’identité et des actes de naissance à la société libanaise Al Madina. Conditions de la passation, perte de souveraineté, augmentation des tarifs… Le ministre de la Sécurité publique répond.
Accusé d’avoir participé à la tentative de coup d’État en Guinée équatoriale en décembre 2017, l’homme d’affaires Sani Yalo, proche du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, n’a cessé de clamer son innocence. Il accuse aujourd’hui ses adversaires politiques de vouloir le fragiliser.
« Désastre écologique », « fleuve pollué », « santé publique menacée » : une commission d’enquête parlementaire en Centrafrique recommande l’arrêt de l’exploitation de mines d’or par quatre sociétés chinoises dans le nord du pays, dans un rapport rendu public samedi 13 juillet.
Plus de 160 combattants d’un groupe armé signataire de l’accord de paix en Centrafrique ont déposé leurs armes dans le village de Beloko, situé dans l’ouest du pays, non loin de la frontière avec le Cameroun, a annoncé le 5 juillet le ministre délégué au Désarmement, Noël Bienvenu Selesson.
Anicet-Georges Dologuélé, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 en RCA, est très remonté contre son ancien adversaire, Faustin-Archange Touadéra, et dénonce la main tendue à des leaders de groupes rebelles, dont plusieurs ont été nommés à la primature.
Le groupe armé 3R, responsable de tueries ayant coûté la vie à plus de 50 civils dans l’ouest de la Centrafrique la semaine dernière, va démanteler ses barrages dans la région, a assuré le gouvernement centrafricain.
Après cinq ans d’absence, des militaires des Forces armées centrafricaines sont de retour à Kaga Bandoro, dans le nord de la Centrafrique. Un signe tangible – mais fragile – que, malgré les violences et les aléas politiques, l’accord de paix signé en février entre le gouvernement et les groupes armés commence à porter ses fruits.
Le groupe armé centrafricain 3R a remis vendredi à la justice trois de ses éléments qu’il a accusé d’être responsables du massacre de plus de 50 civils dans le nord-ouest du pays, a indiqué samedi une source proche du gouvernement.
Au moins 35 personnes ont été tuées mardi dans l’ouest du pays, la tuerie la plus importante recensée depuis la signature en février de l’accord de Khartoum entre le gouvernement et les groupes armés. L’ONU a lancé un ultimatum au groupe soupçonné d’être responsable des massacres, signataire de l’accord de paix.