Confrontées à la crise sécuritaire qui secoue la Centrafrique, dont des zones ont été récupérées par des groupes armés rebelles, les Douanes centrafricaines sont régulièrement bloquées dans leurs contrôles. Un manque à gagner important pour le pays, selon Frédéric Inamo, directeur général de l’administration fiscale.
L’ancien Premier ministre centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji, dont les groupes armés avaient réclamé et obtenu la démission, a été nommé ministre d’Etat conseiller spécial à la présidence, selon un décret présidentiel rendu public mercredi.
Trois importants chefs rebelles de Centrafrique ont été nommés « conseillers spéciaux militaires » à la primature, selon un décret présidentiel rendu public lundi.
Sur les étals du marché d’Awatché, un village de Centrafrique, colliers, hampes et jarrets de boeuf s’exposent au soleil sous les regards gourmands des villageois. Les éleveurs peuls sont revenus et avec eux la viande fraiche disponible à bon prix.
Un nouveau gouvernement a été désigné vendredi par Faustin-Archange Touadéra, vendredi. Davantage de portefeuilles sont confiés aux groupes armés signataires de l’accord de Khartoum, mais aucun ministère régalien.
Influence russe en Centrafrique, relations entre le gouvernement et les groupes armés, remaniement à venir, réalité de la mise en application des engagements des belligérants… Au lendemain de la signature d’un nouvel accord de sortie de crise, le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, revient pour Jeune Afrique sur les dossiers sensibles.
Le gouvernement et les groupes armés centrafricains ont trouvé le 20 mars un nouvel accord de sortie de crise. Celui-ci prévoit un nouveau remaniement et un gouvernement au sein duquel les ministères régaliens devront être partagés entre les deux camps.
Le Premier ministre centrafricain et les quatorze groupes armés signataires de l’accord de paix négocié début février à Khartoum sont parvenus à s’accorder sur un gouvernement « inclusif », au terme d’une séance plénière à Addis-Abeba le 20 mars.
Onze des quatorze groupes armés signataires de l’accord de paix centrafricain ont exigé la démission du premier ministre Firmin Ngrebada et souhaitent « discuter directement avec le Président de la république ».
Introduits auprès de Faustin-Archange Touadéra par le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, et par d’autres intermédiaires, les Russes renforcent leur emprise en Centrafrique.
L’Union africaine (UA) a appelé au « calme et à la retenue » en Centrafrique après que cinq groupes armés ont désavoué la formation d’un nouveau gouvernement à la suite de l’accord de paix signé début février.
L’accord de paix en Centrafrique, signé début février, est dans la tourmente depuis la formation d’un nouveau gouvernement dimanche: cinq des quatorze groupes armés signataires, dont trois des principaux, ont marqué leur désaccord avec la nouvelle équipe gouvernementale.
Après le retrait du FPRC de la nouvelle équipe gouvernementale et l’annonce d’un autre groupe armé de se retirer de l’accord de paix signé début février entre Bangui et 14 groupes armés, le processus de paix se retrouve de plus en plus dans la tourmente.
Un nouveau gouvernement a été annoncé en Centrafrique dimanche sans changement de titulaires des ministères régaliens, un mois après un accord de paix entre autorités et groupes armés prévoyant une nouvelle équipe inclusive, selon un décret lu à la radio nationale.
Le directeur de cabinet du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, Firmin Ngrebada, a été nommé lundi Premier ministre, trois semaines après la signature d’un accord de paix entre les autorités et les groupes armés, a annoncé la présidence.
Le gouvernement centrafricain s’est voulu rassurant à propos de l’accord de paix qu’il a signé le 6 février à Bangui avec les groupes armés contrôlant 80% du pays, affirmant qu’il était « en train d’être mis en œuvre ».
L’accord politique pour la paix et la réconciliation paraphé le 6 février à Bangui prévoit « l’adoption d’une loi sur le statut des anciens chefs d’État ».
Le 6 février à Bangui, le gouvernement et les groupes armés centrafricains ont paraphé l’« accord politique pour la paix et la réconciliation ». En 43 pages, ils s’engagent dans un processus de sortie de crise, axé sur le désarmement, la décentralisation et la justice. Jeune Afrique a analysé le document.
L’accord de paix paraphé hier à Khartoum a été signé à Bangui le 6 février, entre le président Faustin-Archange Touadéra et les représentants de 11 groupes armés, trois ayant déjà signé le texte auparavant. Mais le flou qui entoure toujours les termes définitifs de l’accord laisse planer les doutes sur la question de l’impunité.
L’accord conclu samedi a été paraphé mardi par le gouvernement et 14 groupes armés en présence des présidents centrafricain Faustin Archange Touadéra et soudanais Omar el-Béchir. Il doit être signé dans les prochains jours à Bangui.
Fin décembre, avant que le dernier round des pourparlers de paix ne démarrent à Khartoum, Nourreddine Adam, chef du groupe armé du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), a adressé une lettre au président français pour lui demander de s’impliquer en tant que « médiateur ».
Un accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés de Centrafrique a été « obtenu » samedi à Khartoum, a annoncé le gouvernement centrafricain sur son compte Twitter.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé de proroger jusqu’au 31 janvier 2020 l’embargo sur les armes imposé à la Centrafrique, ainsi que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs infligés aux personnes ou entités désignées par son comité des sanctions.
Le Premier ministre centrafricain, Simplice Matthieu Sarandji, a participé à une manifestation rassemblant quelque 3 000 personnes à Bangui pour réclamer la levée de l’embargo de l’ONU sur les armes. L’éventuel renouvellement de cet embargo, en vigueur depuis 2013, sera étudié par le Conseil de sécurité jeudi.
Pour la première fois depuis le début de la crise centrafricaine en 2012, de hauts responsables du pouvoir à Bangui ont dialogué, face-à-face à Khartoum, avec la quasi-totalité des chefs de groupes armés opérant sur le territoire, où au moins treize personnes ont été tuées par des combattants de groupes armés depuis le 24 janvier.
La dernière phase des négociations menées sous l’égide de l’Union africaine a démarré jeudi dans la capitale soudanaise. Mais un accord de sortie de crise en Centrafrique sera difficile à atteindre, tant les positions des acteurs de la crise semblent inconciliables.
Avec « Yembi », la Centrafrique fait son grand retour au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou. L’occasion pour Ida Mabaya, l’une des actrices du long-métrage, de faire parler de son pays autrement que par la crise centrafricaine.
Principal chef rebelle du pays, il est l’un des hommes clés de la crise qui mobilise les chancelleries, de Paris à Moscou. Et pour cause : Noureddine Adam affirme contrôler 70 % du territoire.
La France a remis Patrice-Edouard Ngaïssona à la Cour pénale internationale (CPI). L’ex-chef de milice anti-balaka, également président de la Fédération centrafricaine de football, est soupçonné de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Il avait été arrêté à la mi-décembre en France.