À la fin du mois de juillet, le mouvement rebelle d’Abdoulaye Miskine avait déjà exigé la démission du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Sa récente alliance avec d’autres mécontents de l’accord de paix inquiète Bangui qui redoute de nouvelles violences.
Fort des conclusions d’un rapport de la Cour des comptes, l’ancien président de l’Assemblée nationale centrafricaine, destitué en octobre 2018 sur fond d’accusations de détournements de fonds et de lutte d’influence entre Russes et Occidentaux, a l’intention de saisir la Cour constitutionnelle pour dénoncer ce qu’il qualifie de « putsch ».
L’ex-ministre de l’Intérieur, très critique envers Faustin-Archange Touadéra, le chef de l’État, envisage de saisir la Haute Cour de justice en vue de le destituer.
Certains syndicats de police et représentants de la société civile centrafricains dénoncent, depuis plusieurs semaines, l’attribution du marché de la fabrication des pièces d’identité et des actes de naissance à la société libanaise Al Madina. Conditions de la passation, perte de souveraineté, augmentation des tarifs… Le ministre de la Sécurité publique répond.
Accusé d’avoir participé à la tentative de coup d’État en Guinée équatoriale en décembre 2017, l’homme d’affaires Sani Yalo, proche du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, n’a cessé de clamer son innocence. Il accuse aujourd’hui ses adversaires politiques de vouloir le fragiliser.
« Désastre écologique », « fleuve pollué », « santé publique menacée » : une commission d’enquête parlementaire en Centrafrique recommande l’arrêt de l’exploitation de mines d’or par quatre sociétés chinoises dans le nord du pays, dans un rapport rendu public samedi 13 juillet.
Plus de 160 combattants d’un groupe armé signataire de l’accord de paix en Centrafrique ont déposé leurs armes dans le village de Beloko, situé dans l’ouest du pays, non loin de la frontière avec le Cameroun, a annoncé le 5 juillet le ministre délégué au Désarmement, Noël Bienvenu Selesson.
Anicet-Georges Dologuélé, le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 en RCA, est très remonté contre son ancien adversaire, Faustin-Archange Touadéra, et dénonce la main tendue à des leaders de groupes rebelles, dont plusieurs ont été nommés à la primature.
Le groupe armé 3R, responsable de tueries ayant coûté la vie à plus de 50 civils dans l’ouest de la Centrafrique la semaine dernière, va démanteler ses barrages dans la région, a assuré le gouvernement centrafricain.
Après cinq ans d’absence, des militaires des Forces armées centrafricaines sont de retour à Kaga Bandoro, dans le nord de la Centrafrique. Un signe tangible – mais fragile – que, malgré les violences et les aléas politiques, l’accord de paix signé en février entre le gouvernement et les groupes armés commence à porter ses fruits.
Le groupe armé centrafricain 3R a remis vendredi à la justice trois de ses éléments qu’il a accusé d’être responsables du massacre de plus de 50 civils dans le nord-ouest du pays, a indiqué samedi une source proche du gouvernement.
Au moins 35 personnes ont été tuées mardi dans l’ouest du pays, la tuerie la plus importante recensée depuis la signature en février de l’accord de Khartoum entre le gouvernement et les groupes armés. L’ONU a lancé un ultimatum au groupe soupçonné d’être responsable des massacres, signataire de l’accord de paix.
Confrontées à la crise sécuritaire qui secoue la Centrafrique, dont des zones ont été récupérées par des groupes armés rebelles, les Douanes centrafricaines sont régulièrement bloquées dans leurs contrôles. Un manque à gagner important pour le pays, selon Frédéric Inamo, directeur général de l’administration fiscale.
L’ancien Premier ministre centrafricain, Simplice Mathieu Sarandji, dont les groupes armés avaient réclamé et obtenu la démission, a été nommé ministre d’Etat conseiller spécial à la présidence, selon un décret présidentiel rendu public mercredi.
Trois importants chefs rebelles de Centrafrique ont été nommés « conseillers spéciaux militaires » à la primature, selon un décret présidentiel rendu public lundi.
Sur les étals du marché d’Awatché, un village de Centrafrique, colliers, hampes et jarrets de boeuf s’exposent au soleil sous les regards gourmands des villageois. Les éleveurs peuls sont revenus et avec eux la viande fraiche disponible à bon prix.
Un nouveau gouvernement a été désigné vendredi par Faustin-Archange Touadéra, vendredi. Davantage de portefeuilles sont confiés aux groupes armés signataires de l’accord de Khartoum, mais aucun ministère régalien.
Influence russe en Centrafrique, relations entre le gouvernement et les groupes armés, remaniement à venir, réalité de la mise en application des engagements des belligérants… Au lendemain de la signature d’un nouvel accord de sortie de crise, le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, revient pour Jeune Afrique sur les dossiers sensibles.
Le gouvernement et les groupes armés centrafricains ont trouvé le 20 mars un nouvel accord de sortie de crise. Celui-ci prévoit un nouveau remaniement et un gouvernement au sein duquel les ministères régaliens devront être partagés entre les deux camps.
Le Premier ministre centrafricain et les quatorze groupes armés signataires de l’accord de paix négocié début février à Khartoum sont parvenus à s’accorder sur un gouvernement « inclusif », au terme d’une séance plénière à Addis-Abeba le 20 mars.
Onze des quatorze groupes armés signataires de l’accord de paix centrafricain ont exigé la démission du premier ministre Firmin Ngrebada et souhaitent « discuter directement avec le Président de la république ».
Introduits auprès de Faustin-Archange Touadéra par le Premier ministre centrafricain, Firmin Ngrebada, et par d’autres intermédiaires, les Russes renforcent leur emprise en Centrafrique.
L’Union africaine (UA) a appelé au « calme et à la retenue » en Centrafrique après que cinq groupes armés ont désavoué la formation d’un nouveau gouvernement à la suite de l’accord de paix signé début février.
L’accord de paix en Centrafrique, signé début février, est dans la tourmente depuis la formation d’un nouveau gouvernement dimanche: cinq des quatorze groupes armés signataires, dont trois des principaux, ont marqué leur désaccord avec la nouvelle équipe gouvernementale.
Après le retrait du FPRC de la nouvelle équipe gouvernementale et l’annonce d’un autre groupe armé de se retirer de l’accord de paix signé début février entre Bangui et 14 groupes armés, le processus de paix se retrouve de plus en plus dans la tourmente.
Un nouveau gouvernement a été annoncé en Centrafrique dimanche sans changement de titulaires des ministères régaliens, un mois après un accord de paix entre autorités et groupes armés prévoyant une nouvelle équipe inclusive, selon un décret lu à la radio nationale.
Le directeur de cabinet du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, Firmin Ngrebada, a été nommé lundi Premier ministre, trois semaines après la signature d’un accord de paix entre les autorités et les groupes armés, a annoncé la présidence.