Alors que les pourparlers de paix doivent s’ouvrir jeudi 24 janvier pour trouver une solution aux violences qui ravagent le pays, 13 personnes ont été tuées dimanche dans l’ouest de la Centrafrique par des hommes armés, a-t-on appris mardi.
Le président russe a nommé Vladimir Titorenko ambassadeur de Russie en Centrafrique, qui sera chargé de dossiers sensibles, dont la mise en œuvre de l’accord de coopération militaire.
L’ambassadeur de France en Centrafrique a vivement critiqué le traitement de plusieurs médias, les accusant de diffuser des « rumeurs visant à dégrader l’image de la France ». Des titres de presse qui ont clairement choisi entre Paris et Moscou, et assument.
Des combats opposent des groupes armés et l’armée depuis lundi à Bakouma, ville minière du sud-est de la Centrafrique aux importants gisements d’uranium, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
La cour d’appel de Paris a donné lundi 31 son feu vert à la remise à la Cour pénale internationale, basée à La Haye, de l’ex-chef antibalaka et figure des autorités du football africain.
La cour d’appel de Paris doit se prononcer lundi sur la demande de remise à la Cour pénale internationale (CPI) de Patrice-Édouard Ngaïssona, un ex-chef de milice centrafricaine et figure des autorités du football africain, arrêté en France pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
En visite au Tchad les 22 et 23 décembre, le président français Emmanuel Macron évoquera avec son homologue tchadien Idriss Déby Itno la crise centrafricaine et l’influence croissante de Moscou dans le pays.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a limogé son ministre des Affaires étrangères en poste depuis 2016, Charles-Armel Doubane, et l’a remplacé par une femme, Sylvie Baïpo-Temon, analyste financière.
Patrice-Édouard Ngaïssona, ex-chef de milice anti-balaka en Centrafrique et membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), a été arrêté mercredi 12 décembre en France, en vertu d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité délivré par la CPI.
Deux enfants sur trois en Centrafrique ont besoin d’assistance humanitaire, et des milliers d’entre eux sont piégés au sein de groupes armées ou victimes de violences sexuelles, a alerté vendredi 30 novembre le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Accusé par le journaliste Maurice Wilfried Sebiro d’avoir financé et soutenu la Séléka, Crépin Mboli-Goumba, l’ancien ministre d’État aux Travaux publics de Michel Djotodia, a porté plainte pour diffamation et incitation à la haine.
Le deuxième groupe bancaire russe, VTB, a attribué par erreur un prêt de plus de 800 milliards de roubles (10,5 milliards d’euros) à la Centrafrique, a fait savoir la banque en réponse aux révélations de plusieurs médias.
Mahamat Tahir, alias « Apo », un chef de milice du quartier à majorité musulmane de Bangui, le PK5, a été tué dimanche 25 novembre par un commerçant du secteur théâtre d’un regain de violence ces derniers jours, a-t-on appris auprès d’un imam et de plusieurs habitants.
L’ancien chef de milice centrafricain Alfred Yekatom, surnommé « Rambo », comparaît vendredi 23 novembre pour la première fois devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Centrafrique.
Les participants à la 36e assemblée parlementaire ACP-UE à Cotonou, sommet sur la Centrafrique à Khartoum, Michel Sapin en Mauritanie… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie continentale.
Trois jours de deuil national ont été décrétés en Centrafrique après la mort d’au moins 60 personnes tuées dans une attaque le 15 novembre à Alindao (centre), selon un rapport interne de l’ONU publié le 21 novembre, mettant en garde contre « un scénario catastrophe » dans le pays.
La compagnie aérienne privée centrafricaine Via Air, jusque-là spécialisée dans les vols cargos, a ouvert, le 15 novembre, ses premières lignes commerciales internes à destination des particuliers, un service qui n’existait plus depuis la résurgence des violences, en 2013.
La Centrafrique est le théâtre d’une résurgence de violences meurtrières ces derniers jours, dans le centre du pays où des combats entre groupes armés ont fait au moins 37 morts jeudi, et dans l’ouest où un Casque bleu a été tué vendredi.
L’ancien leader anti-balaka Alfred Yekatom, dit « Rambo », a décollé samedi 17 novembre de Bangui, dans un avion affrété par la Cour pénale internationale, à destination de La Haye. Ce député, ex-chef de guerre visé par des sanctions de l’ONU, avait été arrêté le 29 octobre après avoir tiré deux coups de feu en pleine Assemblée nationale.
Alors que la Centrafrique est engluée dans des crises politique et sécuritaire, l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé appelle les puissances étrangères à venir en aide à son pays.
L’influence grandissante de la Russie en Centrafrique inquiète Paris. Après Jean-Yves Le Drian, c’est Florence Parly qui a mis en garde lundi 5 novembre contre toute « manipulation intéressée de puissance opportuniste » en République centrafricaine, dans une allusion à peine voilée à la Russie.
La France va accorder à la Centrafrique une aide de 24 millions d’euros et livrer des armes à ce pays en proie à la violence et à l’instabilité, a annoncé le 2 novembre à Bangui le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
Le principal groupe d’autodéfense du quartier musulman du PK5, dont le chef est recherché par la police et par la Minusca, a assuré la sécurité d’un meeting organisé par Abdou Karim Meckassoua, à Bangui, aux côtés des Casques bleus. Une présence qui embarrasse la mission de l’ONU et le gouvernement.
Alors que les députés centrafricains se réunissaient le 29 octobre pour élire le nouveau président de l’Assemblée nationale, suite de la destitution de Karim Meckassoua, un des leurs, ancien chef anti-balaka, a sorti son pistolet et menacé les personnes présentes avant de tirer.
Laurent Ngon-Baba, député de Baboua et ancien ministre sous François Bozizé (2003-2012), a été élu lundi 29 octobre président de l’Assemblée nationale de la République centrafricaine. Il succède à Karim Meckassoua, destitué vendredi.
Entre Karim Meckassoua, destitué le 26 octobre de la présidence de l’Assemblée nationale, et Faustin-Archange Touadéra, le chef de l’État, la lutte est devenue acharnée.
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine a été destitué le 26 octobre à une large majorité. Visé par une pétition déposée par 95 députés qui réclamaient son départ, Karim Meckassoua a été destitué pour différents manquements, dont des décaissements sans justificatifs.
Alors qu’une réunion doit se tenir le 24 octobre pour décider de l’avenir du président de l’Assemblée nationale, Karim Meckassoua, la tension est montée d’un cran dans le quartier du PK5, à Bangui, où des habitants ont manifesté contre la pétition réclamant sa destitution.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, plaide pour un rôle accru des Nations unies en Centrafrique dans la perspective d’élections en 2020 ou 2021, dans un rapport remis récemment aux quinze membres du Conseil de sécurité.
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine est la cible d’un groupe de députés qui réclame sa destitution. En filigrane, c’est une lutte entre Karim Meckassoua et Faustin-Archange Touadéra qui se joue là, sur fond de dissensions entre partisans des Occidentaux et des Russes.