Le gouvernement centrafricain s’est voulu rassurant à propos de l’accord de paix qu’il a signé le 6 février à Bangui avec les groupes armés contrôlant 80% du pays, affirmant qu’il était « en train d’être mis en œuvre ».
L’accord politique pour la paix et la réconciliation paraphé le 6 février à Bangui prévoit « l’adoption d’une loi sur le statut des anciens chefs d’État ».
Le 6 février à Bangui, le gouvernement et les groupes armés centrafricains ont paraphé l’« accord politique pour la paix et la réconciliation ». En 43 pages, ils s’engagent dans un processus de sortie de crise, axé sur le désarmement, la décentralisation et la justice. Jeune Afrique a analysé le document.
L’accord de paix paraphé hier à Khartoum a été signé à Bangui le 6 février, entre le président Faustin-Archange Touadéra et les représentants de 11 groupes armés, trois ayant déjà signé le texte auparavant. Mais le flou qui entoure toujours les termes définitifs de l’accord laisse planer les doutes sur la question de l’impunité.
L’accord conclu samedi a été paraphé mardi par le gouvernement et 14 groupes armés en présence des présidents centrafricain Faustin Archange Touadéra et soudanais Omar el-Béchir. Il doit être signé dans les prochains jours à Bangui.
Fin décembre, avant que le dernier round des pourparlers de paix ne démarrent à Khartoum, Nourreddine Adam, chef du groupe armé du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), a adressé une lettre au président français pour lui demander de s’impliquer en tant que « médiateur ».
Un accord de paix entre le gouvernement et les groupes armés de Centrafrique a été « obtenu » samedi à Khartoum, a annoncé le gouvernement centrafricain sur son compte Twitter.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé de proroger jusqu’au 31 janvier 2020 l’embargo sur les armes imposé à la Centrafrique, ainsi que l’interdiction de voyager et le gel des avoirs infligés aux personnes ou entités désignées par son comité des sanctions.
Le Premier ministre centrafricain, Simplice Matthieu Sarandji, a participé à une manifestation rassemblant quelque 3 000 personnes à Bangui pour réclamer la levée de l’embargo de l’ONU sur les armes. L’éventuel renouvellement de cet embargo, en vigueur depuis 2013, sera étudié par le Conseil de sécurité jeudi.
Pour la première fois depuis le début de la crise centrafricaine en 2012, de hauts responsables du pouvoir à Bangui ont dialogué, face-à-face à Khartoum, avec la quasi-totalité des chefs de groupes armés opérant sur le territoire, où au moins treize personnes ont été tuées par des combattants de groupes armés depuis le 24 janvier.
La dernière phase des négociations menées sous l’égide de l’Union africaine a démarré jeudi dans la capitale soudanaise. Mais un accord de sortie de crise en Centrafrique sera difficile à atteindre, tant les positions des acteurs de la crise semblent inconciliables.
Avec « Yembi », la Centrafrique fait son grand retour au Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou. L’occasion pour Ida Mabaya, l’une des actrices du long-métrage, de faire parler de son pays autrement que par la crise centrafricaine.
Principal chef rebelle du pays, il est l’un des hommes clés de la crise qui mobilise les chancelleries, de Paris à Moscou. Et pour cause : Noureddine Adam affirme contrôler 70 % du territoire.
La France a remis Patrice-Edouard Ngaïssona à la Cour pénale internationale (CPI). L’ex-chef de milice anti-balaka, également président de la Fédération centrafricaine de football, est soupçonné de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Il avait été arrêté à la mi-décembre en France.
Alors que les pourparlers de paix doivent s’ouvrir jeudi 24 janvier pour trouver une solution aux violences qui ravagent le pays, 13 personnes ont été tuées dimanche dans l’ouest de la Centrafrique par des hommes armés, a-t-on appris mardi.
Le président russe a nommé Vladimir Titorenko ambassadeur de Russie en Centrafrique, qui sera chargé de dossiers sensibles, dont la mise en œuvre de l’accord de coopération militaire.
L’ambassadeur de France en Centrafrique a vivement critiqué le traitement de plusieurs médias, les accusant de diffuser des « rumeurs visant à dégrader l’image de la France ». Des titres de presse qui ont clairement choisi entre Paris et Moscou, et assument.
Des combats opposent des groupes armés et l’armée depuis lundi à Bakouma, ville minière du sud-est de la Centrafrique aux importants gisements d’uranium, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
La cour d’appel de Paris a donné lundi 31 son feu vert à la remise à la Cour pénale internationale, basée à La Haye, de l’ex-chef antibalaka et figure des autorités du football africain.
La cour d’appel de Paris doit se prononcer lundi sur la demande de remise à la Cour pénale internationale (CPI) de Patrice-Édouard Ngaïssona, un ex-chef de milice centrafricaine et figure des autorités du football africain, arrêté en France pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.
En visite au Tchad les 22 et 23 décembre, le président français Emmanuel Macron évoquera avec son homologue tchadien Idriss Déby Itno la crise centrafricaine et l’influence croissante de Moscou dans le pays.
Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a limogé son ministre des Affaires étrangères en poste depuis 2016, Charles-Armel Doubane, et l’a remplacé par une femme, Sylvie Baïpo-Temon, analyste financière.
Patrice-Édouard Ngaïssona, ex-chef de milice anti-balaka en Centrafrique et membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), a été arrêté mercredi 12 décembre en France, en vertu d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité délivré par la CPI.
Deux enfants sur trois en Centrafrique ont besoin d’assistance humanitaire, et des milliers d’entre eux sont piégés au sein de groupes armées ou victimes de violences sexuelles, a alerté vendredi 30 novembre le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Accusé par le journaliste Maurice Wilfried Sebiro d’avoir financé et soutenu la Séléka, Crépin Mboli-Goumba, l’ancien ministre d’État aux Travaux publics de Michel Djotodia, a porté plainte pour diffamation et incitation à la haine.
Le deuxième groupe bancaire russe, VTB, a attribué par erreur un prêt de plus de 800 milliards de roubles (10,5 milliards d’euros) à la Centrafrique, a fait savoir la banque en réponse aux révélations de plusieurs médias.
Mahamat Tahir, alias « Apo », un chef de milice du quartier à majorité musulmane de Bangui, le PK5, a été tué dimanche 25 novembre par un commerçant du secteur théâtre d’un regain de violence ces derniers jours, a-t-on appris auprès d’un imam et de plusieurs habitants.
L’ancien chef de milice centrafricain Alfred Yekatom, surnommé « Rambo », comparaît vendredi 23 novembre pour la première fois devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Centrafrique.
Les participants à la 36e assemblée parlementaire ACP-UE à Cotonou, sommet sur la Centrafrique à Khartoum, Michel Sapin en Mauritanie… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie continentale.
Trois jours de deuil national ont été décrétés en Centrafrique après la mort d’au moins 60 personnes tuées dans une attaque le 15 novembre à Alindao (centre), selon un rapport interne de l’ONU publié le 21 novembre, mettant en garde contre « un scénario catastrophe » dans le pays.