La compagnie aérienne privée centrafricaine Via Air, jusque-là spécialisée dans les vols cargos, a ouvert, le 15 novembre, ses premières lignes commerciales internes à destination des particuliers, un service qui n’existait plus depuis la résurgence des violences, en 2013.
La Centrafrique est le théâtre d’une résurgence de violences meurtrières ces derniers jours, dans le centre du pays où des combats entre groupes armés ont fait au moins 37 morts jeudi, et dans l’ouest où un Casque bleu a été tué vendredi.
L’ancien leader anti-balaka Alfred Yekatom, dit « Rambo », a décollé samedi 17 novembre de Bangui, dans un avion affrété par la Cour pénale internationale, à destination de La Haye. Ce député, ex-chef de guerre visé par des sanctions de l’ONU, avait été arrêté le 29 octobre après avoir tiré deux coups de feu en pleine Assemblée nationale.
Alors que la Centrafrique est engluée dans des crises politique et sécuritaire, l’ancien Premier ministre Martin Ziguélé appelle les puissances étrangères à venir en aide à son pays.
L’influence grandissante de la Russie en Centrafrique inquiète Paris. Après Jean-Yves Le Drian, c’est Florence Parly qui a mis en garde lundi 5 novembre contre toute « manipulation intéressée de puissance opportuniste » en République centrafricaine, dans une allusion à peine voilée à la Russie.
La France va accorder à la Centrafrique une aide de 24 millions d’euros et livrer des armes à ce pays en proie à la violence et à l’instabilité, a annoncé le 2 novembre à Bangui le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
Le principal groupe d’autodéfense du quartier musulman du PK5, dont le chef est recherché par la police et par la Minusca, a assuré la sécurité d’un meeting organisé par Abdou Karim Meckassoua, à Bangui, aux côtés des Casques bleus. Une présence qui embarrasse la mission de l’ONU et le gouvernement.
Alors que les députés centrafricains se réunissaient le 29 octobre pour élire le nouveau président de l’Assemblée nationale, suite de la destitution de Karim Meckassoua, un des leurs, ancien chef anti-balaka, a sorti son pistolet et menacé les personnes présentes avant de tirer.
Laurent Ngon-Baba, député de Baboua et ancien ministre sous François Bozizé (2003-2012), a été élu lundi 29 octobre président de l’Assemblée nationale de la République centrafricaine. Il succède à Karim Meckassoua, destitué vendredi.
Entre Karim Meckassoua, destitué le 26 octobre de la présidence de l’Assemblée nationale, et Faustin-Archange Touadéra, le chef de l’État, la lutte est devenue acharnée.
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine a été destitué le 26 octobre à une large majorité. Visé par une pétition déposée par 95 députés qui réclamaient son départ, Karim Meckassoua a été destitué pour différents manquements, dont des décaissements sans justificatifs.
Alors qu’une réunion doit se tenir le 24 octobre pour décider de l’avenir du président de l’Assemblée nationale, Karim Meckassoua, la tension est montée d’un cran dans le quartier du PK5, à Bangui, où des habitants ont manifesté contre la pétition réclamant sa destitution.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, plaide pour un rôle accru des Nations unies en Centrafrique dans la perspective d’élections en 2020 ou 2021, dans un rapport remis récemment aux quinze membres du Conseil de sécurité.
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine est la cible d’un groupe de députés qui réclame sa destitution. En filigrane, c’est une lutte entre Karim Meckassoua et Faustin-Archange Touadéra qui se joue là, sur fond de dissensions entre partisans des Occidentaux et des Russes.
Aux yeux du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, il n’existe « aucune alternative » à l’initiative de paix menée par l’Union africaine en Centrafrique, où Moscou tente d’initier un processus concurrent.
Répondant à des plaintes de riverains, le ministre des Mines de la République centrafricaine a décidé de sévir contre les exploitations minières, en majorité chinoises, qui ne respectent pas ses règles.
Une rencontre organisée par la Russie et le Soudan s’est tenue mardi 28 août à Khartoum entre différents groupes armés opérant en Centrafrique, en parallèle de la médiation officielle menée par l’Union africaine (UA), rapportent des autorités centrafricaines.
Désireuse d’étendre sa présence et son influence dans la région, la Russie s’est très vite rendue indispensable à Bangui. Et se moque bien de bousculer les intérêts français.
Les trois journalistes russes tués en Centrafrique, où ils enquêtaient sur la présence de mercenaires russes, sont tombés dans une embuscade les visant, affirme l’organisation avec laquelle ils collaboraient.
Charles Malinas, ancienne ambassadeur de France à Bangui, avait été mis sur la touche, suite à des accusations de laxisme dans la délivrance de visas. Un document de l’Ofpra le blanchit.
Après l’assassinat de trois journalistes russes dans la nuit de lundi à mardi en Centrafrique, Reporters sans Frontières (RSF) a réclamé mercredi aux autorités centrafricaines et russes « une enquête sérieuse et approfondie » pour identifier les auteurs.
L’ex-maire de Cotonou, Léhady Soglo, est visé par un mandat d’arrêt international, l’Unita veut faire front commun avec le FNLA et la Casa-Ce, Marie-Reine Hassen est à la manœuvre de la coalition Siriri en Centrafrique… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
« La route n’est pas sûre », lâche un soldat tanzanien de l’ONU, les mains crispées sur sa kalachnikov, le regard glissant sur un mur végétal que seuls quelques minces rayons de soleil parviennent à percer.
Insécurité, mauvais état des routes, coût de l’énergie élevée, « prédation » de l’État… Comment faire des affaires en Centrafrique ? Jeune Afrique a mené l’enquête.
Lors de la présentation de ses arguments complémentaires devant la CPI, le bureau du procureur a requis, mercredi 4 juillet, cinq ans de prison et une « amende conséquente » contre Jean-Pierre Bemba dans l’affaire qui le vise pour subornation de témoins.
Boris Becker a assuré vendredi à la BBC que son passeport diplomatique était authentique. L’ancienne star allemande du tennis, criblée de dettes, revendique un statut diplomatique et l’immunité associée pour échapper à la justice britannique.
Au Conseil de sécurité des Nations unies, l’émissaire onusien en Centrafrique a affirmé que la Minusca est « débordée » et que « les menaces contre le personnel du maintien de la paix continuent de s’accroître ».
Le passeport diplomatique de Boris Becker, ancienne gloire allemande du tennis qui s’est prévalu d’une supposée immunité diplomatique centrafricaine pour échapper à la banqueroute, est « un faux », a déclaré mardi le directeur de cabinet du ministre centrafricain des Affaires étrangères.