Aux yeux du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, il n’existe « aucune alternative » à l’initiative de paix menée par l’Union africaine en Centrafrique, où Moscou tente d’initier un processus concurrent.
Répondant à des plaintes de riverains, le ministre des Mines de la République centrafricaine a décidé de sévir contre les exploitations minières, en majorité chinoises, qui ne respectent pas ses règles.
Une rencontre organisée par la Russie et le Soudan s’est tenue mardi 28 août à Khartoum entre différents groupes armés opérant en Centrafrique, en parallèle de la médiation officielle menée par l’Union africaine (UA), rapportent des autorités centrafricaines.
Désireuse d’étendre sa présence et son influence dans la région, la Russie s’est très vite rendue indispensable à Bangui. Et se moque bien de bousculer les intérêts français.
Les trois journalistes russes tués en Centrafrique, où ils enquêtaient sur la présence de mercenaires russes, sont tombés dans une embuscade les visant, affirme l’organisation avec laquelle ils collaboraient.
Charles Malinas, ancienne ambassadeur de France à Bangui, avait été mis sur la touche, suite à des accusations de laxisme dans la délivrance de visas. Un document de l’Ofpra le blanchit.
Après l’assassinat de trois journalistes russes dans la nuit de lundi à mardi en Centrafrique, Reporters sans Frontières (RSF) a réclamé mercredi aux autorités centrafricaines et russes « une enquête sérieuse et approfondie » pour identifier les auteurs.
L’ex-maire de Cotonou, Léhady Soglo, est visé par un mandat d’arrêt international, l’Unita veut faire front commun avec le FNLA et la Casa-Ce, Marie-Reine Hassen est à la manœuvre de la coalition Siriri en Centrafrique… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
« La route n’est pas sûre », lâche un soldat tanzanien de l’ONU, les mains crispées sur sa kalachnikov, le regard glissant sur un mur végétal que seuls quelques minces rayons de soleil parviennent à percer.
Insécurité, mauvais état des routes, coût de l’énergie élevée, « prédation » de l’État… Comment faire des affaires en Centrafrique ? Jeune Afrique a mené l’enquête.
Lors de la présentation de ses arguments complémentaires devant la CPI, le bureau du procureur a requis, mercredi 4 juillet, cinq ans de prison et une « amende conséquente » contre Jean-Pierre Bemba dans l’affaire qui le vise pour subornation de témoins.
Boris Becker a assuré vendredi à la BBC que son passeport diplomatique était authentique. L’ancienne star allemande du tennis, criblée de dettes, revendique un statut diplomatique et l’immunité associée pour échapper à la justice britannique.
Au Conseil de sécurité des Nations unies, l’émissaire onusien en Centrafrique a affirmé que la Minusca est « débordée » et que « les menaces contre le personnel du maintien de la paix continuent de s’accroître ».
Le passeport diplomatique de Boris Becker, ancienne gloire allemande du tennis qui s’est prévalu d’une supposée immunité diplomatique centrafricaine pour échapper à la banqueroute, est « un faux », a déclaré mardi le directeur de cabinet du ministre centrafricain des Affaires étrangères.
La France, le Royaume-Uni et les États-Unis se sont opposés jeudi 14 juin aux Nations unies à une demande d’importation d’armes chinoises en Centrafrique, soumise depuis 2013 à un embargo. Cette requête était pourtant soutenue par la Minusca.
À Bangui, l’acquittement et la mise en liberté provisoire mardi 12 juin du Congolais Jean-Pierre Bemba a suscité l’incompréhension des victimes centrafricaines des razzias commises par les miliciens de l’ancien vice-président congolais. Fatou Bensouda, procureure de la CPI, a fait part de sa « déception » après la décision de la cour.
Condamné en première instance à 18 ans de prison pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » en Centrafrique, l’ancien vice-président et ex-chef rebelle congolais Jean-Pierre Bemba a vu vendredi 8 juin sa culpabilité annulée en appel devant la Cour pénale internationale.
Élections en RDC et au Mali, crise en Centrafrique, augmentation du nombre de Casques bleus tués sur le terrain… Le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de maintien de la paix fait le point pour Jeune Afrique.
L’ONU peine à trouver des Casques bleus à envoyer en Centrafrique, pays en conflit depuis 2013 où les violences restent quasi-quotidiennes et où plus d’un quart de la population a dû fuir son domicile.
La tension a été vive tout au long de la journée de vendredi à l’occasion d’une journée « ville morte » décrétée par la société civile à Bangui, où la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a été prise à partie, a constaté un journaliste de l’AFP.
Livraison d’armes aux forces armées, protection rapprochée du président… Moscou gagne du terrain à Bangui, au grand dam des diplomates occidentaux. Et dans la capitale centrafricaine, un homme est perçu comme la cheville ouvrière de ce rapprochement : Firmin Ngrebada, directeur de cabinet du président Faustin Archange Touadéra.
Des échanges de tirs ont éclaté, mardi 1er mai, entre les forces de sécurité intérieure et des membres du groupe armé « Force », en plein cœur de Bangui, la capitale centrafricaine. Les affrontements se sont poursuivis pendant plusieurs heures, causant au moins seize morts et 96 blessés.
Le chef de la diplomatie ivoirienne, Marcel Amon-Tanoh, a annoncé jeudi à l’ONU l’envoi de 450 Casques bleus en Centrafrique, sans préciser la date de ce déploiement.
Deux hommes suspectés d’être impliqués dans le putsch manqué à Malabo ont été placés en garde à vue à Bangui en fin de semaine dernière, selon le ministre de la Justice centrafricain Flavien Mbata.
Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, a réclamé mardi devant l’Assemblée générale de l’ONU davantage de Casques bleus et qu’ils agissent de manière plus offensive dans son pays, toujours largement sous la coupe de groupes armés.
L’ONU a ouvert une enquête suite aux accusations portées par des habitants du quartier PK5, à Bangui, suite à des affrontements entre milices du quartier et une patrouille composée de Casques bleus et de forces armées centrafricaines. Au moins 28 personnes ont été tuées, parmi lesquelles des civils, selon des habitants du PK5.