Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi le versement d’une troisième tranche de prêt de 40,2 millions de dollars à la Centrafrique ainsi que l’augmentation de son programme d’aide à destination de ce pays.
La Russie s’apprête à livrer des armes à Aux Forces armées centrafricaines (FACA), avec le feu vert – tacite – des Nations unies, malgré l’embargo imposé au pays depuis 2013. La mise à disposition de ces équipements russes, qui devraient arriver entre les mains des soldats centrafricains dans les trois mois, sera l’objet d’un contrôle strict, assurent les autorités centrafricaines.
Le 17 novembre 2016, à Bruxelles, des donateurs internationaux, au premier rang desquels l’Union européenne et la Banque mondiale, s’étaient engagés à verser plus de 2 milliards d’euros à la Centrafrique pour l’aider à financer son plan de redressement. Pourtant, selon le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, seuls 250 millions de dollars ont été versés à ce jour. Explication.
L’installation du préfet Kaga-Bandoro a été marquée par de violents affrontements, samedi. Les positions des Casques bleus de la Minusca à Kaga-Bandoro, dans le centre du pays, ont été la cible de tirs de mortiers. Une attaque attribuée à des combattants de l’ex-Séléka qui s’opposent depuis plusieurs mois à l’installation de ce représentant de l’État dans la ville.
Au moins dix personnes ont été tuées depuis dimanche à Ippy, dans le centre du pays, où le FPRC de Nourredine Adam allié à l’UPC d’Ali Darass affrontent le RDR, un groupe armé issu d’une dissidence du FPRC.
La guerre imbibe les images de Camille Lepage, photographe de guerre française tuée le 12 mai 2014 alors qu’elle effectuait un reportage en Centrafrique.
Cinq personnes ont été tuées et plusieurs dizaines d’autres blessées, dont des civils, dans de violents combats qui ont opposé, le 3 décembre à Ippy, deux factions rivales du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC).
Installé en février 2017, le procureur de la Cour pénale spéciale (CPS) pour la Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa, revient dans le détail sur la mise en place de la CPS. Dans cette interview à Jeune Afrique, il décrypte les enjeux, les moyens et les objectifs de la Cour, sans minorer ses difficultés. Tout en regrettant l’insécurité qui sévit dans l’arrière-pays, ainsi que le manque de structures carcérales en Centrafrique, Toussaint Muntazini Mukimapa se dit pourtant confiant : la justice finira par triompher.
Des agents de la Minusca, la mission de l’ONU en Centrafrique, ont été visés vendredi, à Bangui, lors de plusieurs manifestations qui faisaient suite à deux accidents de la circulation, dont l’un a coûté la vie à un élève du lycée technique.
Victime d’un braquage à main armée dans ses locaux de Bangassou dans la nuit de lundi à mardi, Médecins sans frontières a annoncé mercredi dans un communiqué son retrait de la ville, dans le sud-est de la Centrafrique. Une décision « difficile et frustrante » pour le chef de mission de l’ONG sur place, alors que la région est en proie à de violents affrontements.
Une modification dans la liste des officiers chargés d’enquêter pour la Cour pénale spéciale – chargée d’enquêter sur les violations graves des droits humains commises en Centrafrique depuis 2003 – est au centre d’un bras de fer entre avec les bailleurs, Minusca, France et États-Unis en tête.
Plus de 5 000 victimes de crimes de guerre demandent des réparations individualisées devant la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes commis en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003, pour lesquels l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba avait été condamné en juin 2016.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé de prolongé d’un an, ce mercredi, sa mission de paix en Centrafrique. Au total, 900 Casques bleus supplémentaires vont être mobilisés.
Alors que les violences continuent dans le pays, l’ONU vote ce mercredi 15 novembre le renouvellement du mandat des Casques bleus en république centrafricaine. Deux étudiants militants* cosignent une tribune en faveur de ce renouvellement et réclament une place accrue des jeunes dans les décisions politiques.
Quatre personnes sont mortes et une vingtaine blessées le 11 novembre au soir dans une attaque à la grenade contre un café de Bangui, un incident suivi par des représailles qui ont fait trois morts, premières violences significatives dans la capitale centrafricaine depuis début 2017.
WorldRemit, qui permet d’envoyer de l’argent via une application pour mobile et un site internet, et Express Union, le spécialiste camerounais du transfert d’argent, ont étendu leur partenariat au Gabon, au Congo, au Tchad, à la Centrafrique, à la RDC et au Bénin.
Député de La République en marche (LREM) de Seine-et-Marne depuis juin, Rodrigue Kokouendo a littéralement fait main basse sur les groupes d’amitié de l’Assemblée nationale.
La Banque africaine de développement (BAD) a décidé d’épauler la stratégie de développement de la jeune compagnie ivoirienne. Au total, la compagnie va bénéficier de 253 millions d’euros de capitaux qui doivent notamment permettre de générer 684 emplois directs et 5 000 emplois indirects.
De retour de Bangui, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, avait déjà demandé un renforcement de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca), mettant en garde contre un « risque de nettoyage ethnique » dans le pays. L’UA plaide pour un plus grand nombre de Casques bleus.
Accusés de passivité face à la situation que traverse le pays, des ressortissants centrafricains résidant en France se sont réunis à Paris pour émettre des « propositions de sortie de crise ». Une démarche qui ne fait pas l’unanimité en RCA : les organisateurs sont en effet soupçonnés d’avoir reçu des financements des proches du président Faustin Archange Touadéra.
La Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) a « pris acte » mardi de la ratification fin octobre, par tous les États membres, de l’accord de 2013 sur la libre circulation des personnes dans la sous-région, mettant fin à des négociations laborieuses entamées il y a plus de quinze ans.
L’ambassadeur centrafricain en Afrique du Sud accuse un ancien Premier ministre de l’avoir pris à partie avec agressivité et de s’être comporté de manière déplacée lors d’un voyage officiel.
À l’occasion de la visite en RCA du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, arrivé mardi, Martine Villeneuve, chef de mission de l’ONG Danish Refugee Council (DRC) dans le pays, revient pour Jeune Afrique sur la situation sécuritaire et les conditions de travail difficiles des ONG sur le terrain.
Prévu le 30 octobre prochain à N’djamena, au Tchad, le prochain sommet de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) tentera de relancer une communauté régionale en panne.
En visite de quatre jours en Centrafrique, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé, le soir de son arrivée, mardi, un renforcement de l’effectif des Casques bleus en Centrafrique et à la communauté internationale de mobiliser plus de ressources pour le pays.
Trois figures religieuses de Centrafrique, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, l’imam Oumar Kobine Layama, et le pasteur Nicolas Guérékoyaméné-Gbangou, dénoncent l’utilisation de la « fibre religieuse » attisée pour alimenter et expliquer le conflit qui mine la Centrafrique depuis 2013. Ils ont créé une « plateforme interreligieuse » dans le but de prouver que la coexistence entre chrétiens et musulmans est possible.
La nouvelle coalition joignant l’UPC et le FPRC souffle le chaud et le froid. Elle laisse une chance à la paix en demandant à l’Union Africaine d’intervenir, mais ses cadres, devant les violences de ces derniers jours contre les Musulmans, parlent de nouveau de l’option séparatiste.
Un communiqué du FPRC de Noureddine Adam laisse entendre que les deux chefs de guerre parmi les plus puissants du pays sont prêts à faire cause commune. Un revirement majeur.
De nombreux civils ont été tués dans des violences « d’une grande ampleur » à Pombolo, une petite ville de la préfecture du Basse-Kotto, dans le sud de la République centrafricaine, a annoncé mercredi la force de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique (Minusca) dans un communiqué.
Après le Tchad début août, la Centrafrique vient à son tour de supprimer les visas d’entrée sur son territoire pour les ressortissants de la zone Cemac.