Lors d’une rencontre à Paris, le président français Emmanuel Macron a affirmé lundi à son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, que la France allait poursuivre ses efforts pour aider à « la réconciliation » en Centrafrique. Mais il s’est bien gardé de fournir les détails de cette annonce.
Fragilisée par le départ de Sangaris et d’une partie des Casques bleus, la Centrafrique fait face à un regain de violence. Au pouvoir depuis mars 2016, le chef de l’État cherche l’appui de ses pairs.
Des hommes armés ont attaqué samedi Bocaranga, ville du nord-ouest de la Centrafrique et frontalière avec le Cameroun, a-t-on appris de sources concordantes, l’une d’elles évoquant « des victimes » au nombre indéterminé.
Au lendemain de sa rentrée politique à Bangui, le 15 septembre, le parti politique de l’ancien président François Bozizé, le Kwa Na Kwa, a réclamé un dialogue politique et le retour de son président fondateur, en exil depuis sa chute en 2013. Le secrétaire général du parti, Bertin Béa, qui a reçu « Jeune Afrique » chez lui, envisage également de voir l’actuel chef de l’État, Faustin-Archange Touadéra, représenter le KNK à la prochaine présidentielle. Interview.
Dans un rapport publié vendredi, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) s’alarme de la poursuite des violences en Centrafrique, qui ont fait plus de 1,1 million de déplacés.
La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) a déclaré vendredi 15 septembre qu’elle allait « examiner » les allégations d’une ONG l’accusant de « simulacre d’enquête » dans des affaires d’abus sexuels attribués à des Casques bleus.
Le Kwa Na Kwa (KNK), parti de l’ancien président François Bozizé, compte dorénavant un ministre au gouvernement : Jean-Louis Opalegna, à la Fonction publique.
Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) conditionne sa participation au processus de « désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement » (DDRR) à la libération de tous ses combattants arrêtés par les Casques bleus et remis au gouvernement centrafricain, a annoncé lundi 11 septembre un porte-parole du groupe armé.
Le gouvernement centrafricain est remanié. Si l’équipe de « Sandjari 2 » n’est pas fondamentalement différente de la première, deux arrivées sont relevées.
Les ports africains rivalisent d’innovations pour accueillir les plus gros navires. Volumes, transbordement, corridors vers l’hinterland, JA livre les clés de cette compétition.
Au début de la guerre civile entre 2012 et 2013, Vicky Nelson Wackoro a dû fuir Bangui pour se réfugier en République démocratique du Congo. Depuis, le jeune homme est revenu avec une seule idée en tête : réconcilier chrétiens et musulmans grâce à la capoeira.
Certains courent, d’autres nagent, tous ou presque font des visites médicales régulières. Mais quels que soient leur âge et leur forme, les présidents africains répugnent à dévoiler leur état de santé. Jeune Afrique vous propose un check up continental de ceux qui nous gouvernent, ou gouvernaient, dans le cas de François Bozizé.
Après avoir assisté à la prestation de serment de Paul Kagame, le 18 août, à Kigali, le président Faustin-Archange Touadéra a regagné Bangui à bord d’un avion de la petite compagnie centrafricaine Karinou Airlines.
Après que le leader anti-balaka Maxime Mokom a appelé lundi la Minusca à agir contre les mercenaires étrangers, celle-ci lui a répondu ce mercredi 23 août.
Stephen O’Brien, secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, a confirmé mardi devant le Conseil de sécurité l’existence de « signes avant-coureurs de génocide » en Centrafrique.
Fin juillet, Didacien Kossimatchi, directeur des examens et concours universitaires, et par ailleurs proche du chef de l’État, Faustin-Archange Touadéra, avait accusé Abdoul Karim Meckassoua de fomenter un putsch, notamment avec l’aide de mercenaires tchadiens.
Six organisations humanitaires « implorent » le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de prendre des « mesures immédiates » face à la crise sécuritaire et humanitaire en Centrafrique, dans une lettre ouverte parvenue mardi à l’AFP.
Dans son dernier rapport d’août 2017 sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (Gabac) détaille comment les nouveaux moyens de paiement (mobile money, carte prépayée, paiement en ligne) peuvent favoriser la criminalité financière.
En Centrafrique, les humanitaires sont devenus les cibles de groupes armés, alors que leur travail est de plus en plus compliqué, du fait de l’augmentation de nombre de déplacés.
C’est une ville morte, où les communautés s’observent désormais avec méfiance. Depuis le début des violences à Zemio, une localité située dans le sud-est de la Centrafrique, le prêtre Jean Alain Zembi tente de venir en aide aux déplacés. Malgré les rancœurs, il rêve toujours de paix et de réconciliation.
D’après un bilan encore non définitif, six volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine ont été tués la semaine dernière à Gambo, dans le sud-est du pays, par des hommes non identifiés.
Un haut responsable de l’ONU a réclamé lundi davantage de militaires et de policiers pour l’opération de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique (Minusca).
C’est un rapport pointu et éclairant qu’a rendu le Groupe d’experts sur la Centrafrique au Conseil de sécurité des Nations Unies fin juillet. Il permet de mieux comprendre les multiples violences auxquelles le pays fait de nouveau face depuis plusieurs mois maintenant.
Catherine Samba-Panza presque oubliée, Joyce Banda visée par un mandat d’arrêt, Ellen Johnson Sirleaf dans les cartons : que restera-t-il demain des présidentes africaines ?
L’officier tunisien Khaled Karoui a reçu un certificat de reconnaissance de l’ONU pour avoir sauvé trois de ses confrères et un prisonnier dans une attaque perpétrée par des anti-balka.
Un appel à manifester vendredi 4 août contre le président de l’Assemblée nationale laisse entrevoir le marasme qui frappe la classe politique à Bangui, tandis que le pays renoue avec la violence.
Les Casques bleus marocains de la Minusca, environ 750 soldats, paient un lourd tribu. Directement visés, ils sont aujourd’hui déployés dans de nombreuses villes du sud de la centrafrique, toutes sous tension.
Deux Casques bleus marocains ont péri mardi à Bangassou, dans le sud-est de la Centrafrique, lors d’une embuscade tendue par de présumés anti-Balaka. Une attaque qui survient deux jours seulement après celle qui a coûté la vie à un autre soldat de la paix, dans la même ville.
La ville de Bangassou, épicentre de violences meurtrières en mai dernier, est de nouveau en proie à des combats. La Minusca a essuyé des tirs, et ce mardi 25 juillet dans la matinée des jeunes s’arment en prévision d’affrontements avec les anti-balaka.
Un Casque bleu marocain a été tué dimanche à Bangassou, dans le sud-est de la Centrafrique, lors de l’attaque d’un convoi militaire de la Minusca par de présumés anti-Balaka. Trois autres soldats des Nations unies ont également été blessés.