Stephen O’Brien, secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, a confirmé mardi devant le Conseil de sécurité l’existence de « signes avant-coureurs de génocide » en Centrafrique.
Fin juillet, Didacien Kossimatchi, directeur des examens et concours universitaires, et par ailleurs proche du chef de l’État, Faustin-Archange Touadéra, avait accusé Abdoul Karim Meckassoua de fomenter un putsch, notamment avec l’aide de mercenaires tchadiens.
Six organisations humanitaires « implorent » le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de prendre des « mesures immédiates » face à la crise sécuritaire et humanitaire en Centrafrique, dans une lettre ouverte parvenue mardi à l’AFP.
Dans son dernier rapport d’août 2017 sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (Gabac) détaille comment les nouveaux moyens de paiement (mobile money, carte prépayée, paiement en ligne) peuvent favoriser la criminalité financière.
En Centrafrique, les humanitaires sont devenus les cibles de groupes armés, alors que leur travail est de plus en plus compliqué, du fait de l’augmentation de nombre de déplacés.
C’est une ville morte, où les communautés s’observent désormais avec méfiance. Depuis le début des violences à Zemio, une localité située dans le sud-est de la Centrafrique, le prêtre Jean Alain Zembi tente de venir en aide aux déplacés. Malgré les rancœurs, il rêve toujours de paix et de réconciliation.
D’après un bilan encore non définitif, six volontaires de la Croix-Rouge centrafricaine ont été tués la semaine dernière à Gambo, dans le sud-est du pays, par des hommes non identifiés.
Un haut responsable de l’ONU a réclamé lundi davantage de militaires et de policiers pour l’opération de maintien de la paix des Nations unies en Centrafrique (Minusca).
C’est un rapport pointu et éclairant qu’a rendu le Groupe d’experts sur la Centrafrique au Conseil de sécurité des Nations Unies fin juillet. Il permet de mieux comprendre les multiples violences auxquelles le pays fait de nouveau face depuis plusieurs mois maintenant.
Catherine Samba-Panza presque oubliée, Joyce Banda visée par un mandat d’arrêt, Ellen Johnson Sirleaf dans les cartons : que restera-t-il demain des présidentes africaines ?
L’officier tunisien Khaled Karoui a reçu un certificat de reconnaissance de l’ONU pour avoir sauvé trois de ses confrères et un prisonnier dans une attaque perpétrée par des anti-balka.
Un appel à manifester vendredi 4 août contre le président de l’Assemblée nationale laisse entrevoir le marasme qui frappe la classe politique à Bangui, tandis que le pays renoue avec la violence.
Les Casques bleus marocains de la Minusca, environ 750 soldats, paient un lourd tribu. Directement visés, ils sont aujourd’hui déployés dans de nombreuses villes du sud de la centrafrique, toutes sous tension.
Deux Casques bleus marocains ont péri mardi à Bangassou, dans le sud-est de la Centrafrique, lors d’une embuscade tendue par de présumés anti-Balaka. Une attaque qui survient deux jours seulement après celle qui a coûté la vie à un autre soldat de la paix, dans la même ville.
La ville de Bangassou, épicentre de violences meurtrières en mai dernier, est de nouveau en proie à des combats. La Minusca a essuyé des tirs, et ce mardi 25 juillet dans la matinée des jeunes s’arment en prévision d’affrontements avec les anti-balaka.
Un Casque bleu marocain a été tué dimanche à Bangassou, dans le sud-est de la Centrafrique, lors de l’attaque d’un convoi militaire de la Minusca par de présumés anti-Balaka. Trois autres soldats des Nations unies ont également été blessés.
De nouvelles violences ont éclaté à Bangassou dans le sud-est de la Centrafrique, deux mois après les tueries du mois de mai, a indiqué samedi la Mission des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca).
Le gel de fonds prononcé en 2015 par la Conseil de l’Union européenne à l’encontre du Bureau d’achat de diamants en Centrafrique (Badica) et sa filiale belge Kardiam, dont elles contestaient le bien fondé, a été confirmé jeudi par le Tribunal de l’Union européenne.
Dans un communiqué conjoint, une coalition d’ONG congolaises et internationales, dont Global Witness, Rainforest Foundation et Greenpeace, ont appelé l’Agence française de développement (AFD) à rejeter l’un de ses projets, financé par un programme norvégien de lutte contre la déforestation dans les pays tropicaux, estimant qu’il va aggraver la déforestation au lieu de la combattre. Ce que conteste l’AFD.
Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine revient pour Jeune Afrique sur les récentes violences survenues dans le pays, notamment à Bangassou, et met les choses au clair concernant les rumeurs qui circulent à Bangui sur l’ancien président de la République.
Chiffres à l’appui, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) a balayé le 11 juillet les spéculations entretenues depuis des semaines sur les réseaux sociaux et parfois reprises par des médias.
Alors que le récent rapport onusien sur les atteintes aux droits humains se gardaient de trop nommer de suspects, le rapport de l’ONG les cible directement. HRW donne les noms des groupes armés suspectés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Parmi eux, le FPRC, principal groupe issu de l’ex-Séléka.
Au moins 77 personnes sont mortes dans un accident, mardi 4 juillet sur la route entre Bambari et Ippy, dans le centre de la République centrafricaine. Un camion chargé de marchandises et de passagers s’est renversé.
Du départ du contingent congolais de la Minusca au plan de paix de Sant’Egidio en passant par les violences à Bria : le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique fait le point pour Jeune Afrique sur la situation en Centrafrique.
Une quinzaine de personnes sont mortes samedi dans la ville centrafricaine de Kaga-Bandoro (centre) lors d’échanges de tirs entre des éléments armés de l’ex-Séléka et les Casques bleus de mission de l’ONU (Minusca).
De violents affrontements depuis mardi ont fait 2 morts, 4 blessés, et déplacé 3 500 personnes à Zémio, dans le sud-est de la Centrafrique, a appris vendredi l’AFP auprès de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
De violents combats ont opposé mardi 20 juin à Bria, dans le centre du pays, des miliciens anti-Balaka à des hommes du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC, ex- Séléka). Une centaine de personnes ont été tuées. Ces affrontements interviennent au lendemain de l’accord de cessez-le-feu signé à Rome entre 13 des 14 milices et groupes armés du pays.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, doit l’annoncer dans les prochaines heures : le contingent de 629 Casques bleus congolais déployés à Berberati, la troisième plus grande ville de la République centrafricaine, vont être rapatriés. En cause : des accusations d’agressions sexuelles et de participation à des trafics.
A Rome, les groupes armés centrafricains se sont rassemblés avec des représentants des institutions de la RCA et de la Minusca, pour signer un accord en faveur de la paix. Certains apprécient, d’autres moins…
Tout juste la cinquième rencontre du plan DDRR se terminait-elle ce vendredi que deux groupes armés annonçaient leur volonté de se rendre à Rome, auprès de la communauté catholique Sant’Egidio.