Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, est arrivé dimanche soir à Bangui pour officialiser la fin de l’opération Sangaris, malgré les regains de violences.
Au moins 25 personnes, dont six gendarmes, ont été tuées jeudi et vendredi en Centrafrique, lors de violences déclenchées par des groupes armés dans la ville de Bambari (250 km au nord-est de Bangui) et ses environs, selon la force de l’Onu en Centrafrique (Minusca).
L’opération militaire française en Centrafrique, Sangaris, prend fin officiellement ce dimanche, avec le déplacement à Bangui du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Dans la capitale centrafricaine, ils sont nombreux à craindre les conséquences de ce départ.
Quatre civils ont été tués et 14 personnes blessées, dont cinq Casques bleus ce lundi à Bangui. Un collectif de la société civile avait appelé à une journée « ville morte » pour demander le retrait de la Minusca de Centrafrique.
La situation était particulièrement tendue lundi matin à Bangui où une journée ville morte était organisée pour réclamer le départ de la Minusca. Explications.
L’économie des pays africains de la zone franc (PAZF) se caractérise notamment par le faible volume des échanges intracommunautaires – 15 % de l’ensemble des échanges contre 60 % au sein de la zone euro –, la faible compétitivité-prix à l’export – du fait du mésalignement du taux de change réel du CFA par rapport à l’euro –, le rationnement endogène du crédit – un ratio « crédits à l’économie rapportés au PIB » de 23 % contre 100 % dans la zone euro – et l’objectif de stabilité des prix poursuivi par les deux principales banques centrales de la zone franc, la BCEAO et la BEAC.
Premier cardinal centrafricain et l’un des rares hommes du pays capables de rassembler chrétiens et musulmans, Dieudonné Nzapalainga multiplie les prises de position courageuses. Mais il préfère rester loin de la politique.
Plus de deux ans après la sortie de son roman Radioactif (Éd. Belfond), qui s’inspirait fortement de l’affaire UraMin, le consultant spécialiste de l’Afrique et romancier Vincent Crouzet (photo) revient sur le dossier.
L’ancienne présidente de la transition centrafricaine a jusqu’au 18 octobre pour donner à la Cour des comptes plus d’éclaircissements « sur la gestion de la deuxième tranche du don angolais » de 10 millions de dollars octroyé à Bangui en mars 2014 – somme dont un quart n’est pas rentré dans les caisses de l’État.
Plusieurs ex-miliciens de la Séléka ont attaqué mercredi soir des réfugiés basés à Kaga-Bandoro, dans le centre du pays. Bilan de l’attaque : au moins 30 morts et 57 blessés, a annoncé jeudi l’ONU.
Des actes de représailles perpétrés par des miliciens ex-Séléka après la mort d’un des leurs ont fait mercredi entre six et neuf morts à Kaga Bandoro, dans le centre de la Centrafrique. Des violences qui sont survenues alors qu’au même moment Mgr Dieudonné Nzapalainga, récemment créé cardinal par le pape, marchait pour la paix dans la capitale.
Alain-Pierre Raynaud, l’ancien directeur financier d’Areva, a été mis en examen pour publication de comptes inexacts. Les juges d’instruction enquêtent sur le rachat désastreux par le groupe français de l’entreprise canadienne Uramin, qui exploitait des gisements d’uranium en Namibie, en Afrique du Sud et en Centrafrique. Les dirigeants d’Areva sont soupçonnés d’avoir dissimulé les mauvais résultats et les difficultés de la société en Afrique.
Le Guinéen François Lounceny Fall va remplacer à partir du 1er novembre le Sénégalais Abdoulaye Bathily au poste de représentant spécial de Ban Ki-moon pour l’Afrique centrale.
Dimanche, le pape François a nommé 17 nouveaux cardinaux. Parmi eux, trois exercent sur le continent africain : Dieudonné Nzapalainga en Centrafrique, Sebastian Koto Khoarai au Lesotho et Maurice Piat à Maurice.
Dans son premier message après sa nomination au titre de cardinal par le pape François, Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a promis de tout faire pour la réconciliation en Centrafrique. Il va notamment se rendre dans le quartier musulman du PK5, symbole des tensions.
Le pape François a annoncé dimanche la tenue le 19 novembre d’un consistoire au cours duquel il va créer 17 nouveaux cardinaux, dont 13 âgés de moins de 80 ans.
Depuis quelques semaines, l’ancien Oubangui-Chari est de nouveau le théâtre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ce regain de violences doit alerter, à plus d’un titre.
Selon un dernier bilan établi par la force de l’ONU (Minusca), onze personnes ont été tuées dans la capitale centrafricaine à la suite de l’assassinat mardi 4 octobre d’un officier de l’armée. Le calme est toutefois revenu ce jeudi à Bangui.
Les violences mardi à Bangui ont fait au total six morts après l’assassinat d’un officier de l’armée, ont indiqué des sources hospitalières mercredi alors qu’un calme précaire était revenu dans la capitale de la Centrafrique.
Selon le ministre de la Sécurité centrafricain, Jean-Serge Bokassa, un officier de l’armée centrafricaine a été tué mardi matin dans le quartier musulman PK5 de Bangui. En représailles, trois éleveurs peuls ont été tués.
Sèchement battu au second tour de la présidentielle, en février dernier, l’ancien Premier ministre se revendique comme premier opposant. Et ne mâche pas ses mots à l’égard du nouveau président.
Dans la nuit du 20 au 21 septembre 1979, une opération menée par les services secrets français aboutit à la destitution de Jean-Bedel Bokassa, alors en déplacement dans la Libye de Kadhafi. Une nouvelle ère s’ouvre après une décennie de règne sans partage du « Napoléon centrafricain » et trois années d’un éphémère empire.
Son job est un casse-tête. Depuis un peu plus d’un an, le diplomate gabonais Parfait Onanga-Anyanga est à la tête de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca). Dans ce vaste pays, les violences communautaires demeurent fréquentes. L’État s’est effondré et tout est à reconstruire.
Le scandale a éclaté au grand jour en avril 2015. Les accusations d’agressions sexuelles sur mineurs ont d’abord éclaboussé les soldats français de la force Sangaris avant que d’autres accusations ne visent des Casques bleus. Alors que les enquêtes ouvertes en France suivent lentement leur cours, deux victimes ont accepté de témoigner pour Jeune Afrique.
Faustin-Archange Touadéra a-t-il rencontré François Bozizé le 27 août à Nairobi en marge de la sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (Ticad VI), comme l’affirment des sources diplomatiques ?
L’Office central de répression du banditisme (OCRB) et son ancien chef, Robert Yékoua-Ketté, sont accusés d’avoir commis plusieurs dizaines d’exactions contre des civils. Enquête les méthodes pour le moins musclées de cette unité spéciale de la police centrafricaine.
Les Camerounais ont toujours manifesté un peu de condescendance envers les Centrafricains. De même, les autorités camerounaises se sont résignées à l’instabilité chronique qui règne à Bangui et aux inconséquences d’une classe politique dépourvue de scrupules pour se maintenir au pouvoir.
Washington a annoncé mercredi 24 août avoir pris des sanctions économiques à l’encontre des deux fils de Joseph Kony, le leader de la guérilla ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA).
Début août, la Cour des comptes a officiellement demandé à Catherine Samba-Panza d’indiquer en détail à quoi elle a affecté le don de 10 millions de dollars que l’Angola avait octroyé à Bangui en mars 2014 – somme dont un quart n’est pas rentré dans les caisses de l’État.