Dans son premier message après sa nomination au titre de cardinal par le pape François, Mgr Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui, a promis de tout faire pour la réconciliation en Centrafrique. Il va notamment se rendre dans le quartier musulman du PK5, symbole des tensions.
Le pape François a annoncé dimanche la tenue le 19 novembre d’un consistoire au cours duquel il va créer 17 nouveaux cardinaux, dont 13 âgés de moins de 80 ans.
Depuis quelques semaines, l’ancien Oubangui-Chari est de nouveau le théâtre de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Ce regain de violences doit alerter, à plus d’un titre.
Selon un dernier bilan établi par la force de l’ONU (Minusca), onze personnes ont été tuées dans la capitale centrafricaine à la suite de l’assassinat mardi 4 octobre d’un officier de l’armée. Le calme est toutefois revenu ce jeudi à Bangui.
Les violences mardi à Bangui ont fait au total six morts après l’assassinat d’un officier de l’armée, ont indiqué des sources hospitalières mercredi alors qu’un calme précaire était revenu dans la capitale de la Centrafrique.
Selon le ministre de la Sécurité centrafricain, Jean-Serge Bokassa, un officier de l’armée centrafricaine a été tué mardi matin dans le quartier musulman PK5 de Bangui. En représailles, trois éleveurs peuls ont été tués.
Sèchement battu au second tour de la présidentielle, en février dernier, l’ancien Premier ministre se revendique comme premier opposant. Et ne mâche pas ses mots à l’égard du nouveau président.
Dans la nuit du 20 au 21 septembre 1979, une opération menée par les services secrets français aboutit à la destitution de Jean-Bedel Bokassa, alors en déplacement dans la Libye de Kadhafi. Une nouvelle ère s’ouvre après une décennie de règne sans partage du « Napoléon centrafricain » et trois années d’un éphémère empire.
Son job est un casse-tête. Depuis un peu plus d’un an, le diplomate gabonais Parfait Onanga-Anyanga est à la tête de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca). Dans ce vaste pays, les violences communautaires demeurent fréquentes. L’État s’est effondré et tout est à reconstruire.
Le scandale a éclaté au grand jour en avril 2015. Les accusations d’agressions sexuelles sur mineurs ont d’abord éclaboussé les soldats français de la force Sangaris avant que d’autres accusations ne visent des Casques bleus. Alors que les enquêtes ouvertes en France suivent lentement leur cours, deux victimes ont accepté de témoigner pour Jeune Afrique.
Faustin-Archange Touadéra a-t-il rencontré François Bozizé le 27 août à Nairobi en marge de la sixième Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (Ticad VI), comme l’affirment des sources diplomatiques ?
L’Office central de répression du banditisme (OCRB) et son ancien chef, Robert Yékoua-Ketté, sont accusés d’avoir commis plusieurs dizaines d’exactions contre des civils. Enquête les méthodes pour le moins musclées de cette unité spéciale de la police centrafricaine.
Les Camerounais ont toujours manifesté un peu de condescendance envers les Centrafricains. De même, les autorités camerounaises se sont résignées à l’instabilité chronique qui règne à Bangui et aux inconséquences d’une classe politique dépourvue de scrupules pour se maintenir au pouvoir.
Washington a annoncé mercredi 24 août avoir pris des sanctions économiques à l’encontre des deux fils de Joseph Kony, le leader de la guérilla ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA).
Début août, la Cour des comptes a officiellement demandé à Catherine Samba-Panza d’indiquer en détail à quoi elle a affecté le don de 10 millions de dollars que l’Angola avait octroyé à Bangui en mars 2014 – somme dont un quart n’est pas rentré dans les caisses de l’État.
Faustin-Archange Touadéra, le président centrafricain, a tout fait pour dissuader Jean-Francis Bozizé de ne pas mettre fin à ses trois ans d’exil en France.
Jean-Francis Bozizé est libre, mais pas totalement dépêtré de ses démêlés judiciaires. Arrêté vendredi 5 août à Bangui, le fils de l’ex-président centrafricain François Bozizé a été entendu mardi par un juge d’instruction avant d’être remis en liberté provisoire.
Jean-Francis Bozizé, le fils de l’ancien président, a été arrêté vendredi matin à Bangui alors qu’il venait de faire son retour dans la capitale centrafricaine.
Particulièrement inquiètes des intentions belliqueuses de Noureddine Adam, les autorités centrafricaines ont demandé à l’ancien président Michel Djotodia, toujours en exil au Bénin, de tenter de le raisonner.
Le nouveau président n’a qu’un mot à la bouche : le dialogue. Avec les groupes armés comme avec les anciens maîtres de Bangui, même si, insiste-t-il face aux journalistes de Jeune Afrique, cela n’empêchera pas la justice de faire son travail.
Le 26 juillet, le Conseil de sécurité de l’ONU a prolongé jusqu’en novembre 2017 le mandat des quelque 12 000 Casques bleus de la Minusca déployés en Centrafrique.
Le Conseil de sécurité a prolongé mardi le mandat des Casques bleus en l’adaptant pour notamment tenir compte de la fin prochaine de l’opération militaire française Sangaris.
Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, plus de 6000 personnes ont fui des violences dans l’Ouest de la Centrafrique depuis la mi-juin pour se réfugier au Tchad et au Cameroun.
En ce jour de fête religieuse, de nombreux artistes, sportifs et personnalités politiques ont tenu à partager des messages de paix et d’amour via les réseaux sociaux.
Sylvie Grekoudou, 37 ans, vend des beignets dans le camp des déplacés de l’aéroport de Bangui. Elle a fui les violences de décembre 2013 à Bangui pour se retrouver dans ce camp avec ses sept enfants. Sans soutien, elle a lancé son commerce pour « joindre les deux bouts ». Pour ce nouveau volet de la série sur l’argent des Africains, elle nous dit tout sur ses dépenses mensuelles et ses projets pour le futur.
Tensions avec les groupes de l’ex-Séléka, coopération avec la Minusca, redéploiement de l’armée, exactions… Jean-Serge Bokassa, ministre de l’Intérieur, revient sur les nombreux enjeux sécuritaires du moment en Centrafrique. Interview.
Après une série de violents incidents survenus dans la capitale et plusieurs zones rurales, l’ONU a averti lundi, par voie de communiqué, que la situation sécuritaire pourrait à nouveau se dégrader dans le pays.