Jean-Yves Le Drian a annoncé mercredi que la France mettra fin dans le courant de l’année 2016 à la force Sangaris, l’opération militaire française en Centrafrique, sans toutefois donner de calendrier précis.
Élu le 14 février premier président de la 6e République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra sera investi mercredi à Bangui et immédiatement confronté à l’urgence de redresser un pays en ruine et profondément divisé par trois années de violences intercommunautaires.
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont confirmé mercredi l’ensemble des 70 chefs d’accusation de crimes de guerre et crimes contre l’humanité présentés contre Dominic Ongwen, figure importante du commandement militaire de la rébellion ougandaise l’Armée de résistance du seigneur (LRA), ouvrant la voie à un procès.
En avril, la présidente de la transition quittera le pouvoir avec, dit-elle, le sentiment du devoir accompli. Accusée de népotisme et même de corruption, elle affirme avoir appris à encaisser les coups.
Après le verdict de la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire Bemba, la procureure Fatou Bensouda a salué lundi une « décision historique » et un « message fort » adressé aux seigneurs de guerre à travers le monde. Interview.
Après près de huit ans de procédure devant la CPI, Jean-Pierre Bemba a été reconnu coupable lundi, en tant qu’autorité hiérarchique, de deux chefs de crimes contre l’humanité et de trois chefs de crimes de guerre commis par ses troupes en Centrafrique entre 2002 et 2003.
Le procès de Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale va connaître son verdict le 21 mars prochain. Soupçonné de cinq chefs d’accusation de crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour des événements qui se sont déroulés en Centrafrique en 2002 et 2003, le Congolais est incarcéré à la CPI depuis 2008.
L’économie centrafricaine a cru de 4,9% en 2015 selon un chiffre annoncé par le vice-gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BCEAC) mardi à la radio centrafricaine, rapporte Reuters le lendemain. Si le chiffre se confirme, ce serait son plus haut depuis 2004.
Les Nations unies ont documenté le meurtre de 333 enfants et la mutilation de 589 autres au cours des vagues successives de violences en Centrafrique depuis 2013, selon un nouveau rapport sur la situation des enfants dans le pays, publié lundi.
Les États-Unis discutent avec leurs partenaires du Conseil de sécurité de l’ONU d’un projet de résolution prévoyant de rapatrier des contingents entiers de Casques bleus soupçonnés d’abus sexuels, ont indiqué vendredi des responsables américains.
L’ONU a recensé l’an dernier 69 cas d’abus sexuels qui auraient été commis par ses Casques bleus, principalement en République centrafricaine et en République démocratique du Congo. Sur 21 pays mis en cause, 11 sont africains.
L’Armée de résistance du Seigneur (LRA) de Joseph Kony a enlevé plus de 200 personnes, dont une cinquantaine d’enfants, depuis le début de l’année dans l’est de la Centrafrique, selon des ONG américaines. Soit deux fois plus qu’en 2015.
Bien que nombre de chefs d’État francophones s’y côtoient, les Loges africaines apparaissent toujours comme un lieu de pouvoir occulte et semblent impuissantes à désamorcer les conflits qui déchirent le continent.
Les proches d’Anicet-Georges Dologuélé, arrivé second à la présidentielle, sont convaincus que le nouveau président élu, Faustin-Archange Touadéra, a bénéficié d’un vaste système de fraude…
Quels sont les présidents africains qui revendiquent leur appartenance à la franc-maçonnerie ? Ceux qui la démentent ou encore ceux qui laissent planer le doute ? Petite liste non exhaustive.
Il était inconnu du public, et pourtant quelle carrière : Premier ministre de Bozizé et désormais président de la Centrafrique, officiellement reconnu mardi 1er mars par la Cour constitutionnelle de transition. Son secret ? Un profil rassembleur et une grande habileté tactique.
La Centrafrique et le Burkina Faso viennent de connaître des élections présidentielles qui ne s’apparentent pas aux élections cosmétiques observées habituellement en Afrique centrale.
Déclaré vainqueur samedi 20 février de l’élection présidentielle en Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra a créé la surprise en surclassant son rival Anicet-Georges Dologuélé. Il sera investi ce mercredi. Portrait.
Après avoir spécialement créé le poste d’ambassadrice à Malabo pour Christelle Sappot, sa fille, Catherine Samba-Panza, la présidente de la transition, continue de placer ses proches.
Déclaré samedi nouveau président de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra a assuré dimanche « mesurer le poids de la charge » qui lui incombe pour redresser dans l’urgence un pays en ruine et profondément divisé par trois années de violences intercommunautaires.
Déclaré élu président de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra va être immédiatement confronté à l’urgence de redresser un pays en ruine et profondément divisé par trois années de violences intercommunautaires, jugeaient dimanche à Bangui responsables politiques et économiques.
L’ancien Premier ministre Faustin-Archange Touadéra a été élu président de Centrafrique, a annoncé samedi à Bangui l’Autorité nationale électorale (ANE).
Un des finalistes du second tour de la présidentielle tenue dimanche en Centrafrique, Anicet-Georges Dologuélé, a accusé mercredi son rival Faustin Archange Touadéra de « fraudes organisées » lors du scrutin censé sortir le pays de trois années de violences.
Les accusations se multiplient à l’encontre des soldats de la paix. Des « Casques bleus originaires de la RD Congo ont été accusés d’avoir abusé de quatre enfants vivant dans un camp de déplacés en République centrafricaine », a indiqué un porte-parole de l’ONU mardi.
Pour faire de Christelle Sappot, sa fille, l’ambassadrice « extraordinaire et plénipotentiaire de la RCA » à Malabo, Catherine Samba-Panza n’a pas hésité à bousculer la donne diplomatique : la Centrafrique n’avait jusqu’ici pas d’ambassade en Guinée équatoriale, qui dépendait de son représentant au Cameroun.
Les Nations unies enquêtent sur de nouvelles accusations d’abus sexuels en Centrafrique, a-t-on appris mardi. Le scandale, qui a éclaté au grand jour en avril 2015, ne concernait au départ que des militaires français de la force Sangaris. Depuis, des allégations visent les Casques bleus de la Minusca, des soldats de l’Eufor ou encore de la Misca.
L’Union européenne a menacé lundi le Burundi de suspendre son aide directe après les attaques à la grenade de la matinée. Un enfant y avait été tué et au moins 30 personnes blessées à Bujumbura.