Le 4 décembre 1977, les yeux du monde entier se tournaient vers la Centrafrique. Sur les rives de l’Oubangui, Jean-Bedel Bokassa était sacré empereur, dans un faste inconcevable. Retour sur une démesure.
Avec « Nous, étudiants ! » le jeune réalisateur dépeint les galères d’une bande d’amis, étudiants à l’université de Bangui, et écorne sérieusement l’image de l’institution, pièce maîtresse de l’éducation du pays. Un point de vue que les représentants du gouvernement n’ont visiblement pas apprécié.
Le groupe de mercenaires russes et la police centrafricaine font l’objet d’une plainte d’un homme d’affaires de Bangui, qui les accuse d’avoir saccagé et pillé sa résidence.
Juridiction d’exception chargée de juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis depuis 2003, la CPS entame son deuxième mandat. Avec, pour l’heure, un bilan mitigé.
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a annoncé que son bureau abandonnait les charges pesant contre le Centrafricain Maxime Mokom. Ce dernier était notamment accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Régulièrement cité comme potentiel successeur de Faustin-Archange Touadéra en Centrafrique puis comme président de l’Assemblée nationale ou vice-président, l’ancien Premier ministre reste l’un des hommes les plus influents de Bangui. Notamment en raison de sa proximité avec les Russes de Wagner.
Le Tchadien Mahamat Abdoul Kadre Oumar, alias Baba Laddé, a une nouvelle fois basculé dans la rébellion. Après s’être un temps rallié à Idriss Déby Itno puis à son fils, il a repris le chemin de la Centrafrique, sa terre de recrutement, en quête d’alliés.
La mort d’Evgueni Prigojine, financier du groupe de mercenaires russes, a obligé le Kremlin à intervenir en Centrafrique et à dessiner les contours d’un nouveau Wagner. Mais cela ne se fait pas sans certaines réticences locales, tant les intérêts des uns et des autres sont énormes. Coulisses.
Très actif sur le plan diplomatique – notamment après le coup d’État au Gabon -, le président centrafricain a entamé une tournée internationale qui doit le mener jusqu’à New York. Tout en gardant un œil sur Bangui, où un jeu de chaises musicales se prépare. Explications.
Abdoulaye Hissène a comparu le 7 septembre devant la Cour pénale spéciale (CPS) chargée de juger les crimes commis pendant la guerre civile dans le pays.
Alors que les résultats, contestés, du référendum constitutionnel viennent d’être officialisés, les tractations battent leur plein dans l’entourage de Faustin-Archange Touadéra pour l’attribution de la primature, de la vice-présidence et de la présidence de l’Assemblée nationale.
La Cour constitutionnelle a validé le 21 août la victoire du « oui » lors du référendum constitutionnel organisé le 30 juillet. Une nouvelle bataille perdue pour l’opposition, qui va devoir se trouver de nouveaux objectifs.
Selon les résultats provisoires publiés ce 6 août, le « oui » l’a largement emporté lors du référendum constitutionnel organisé le 30 juillet dernier. Le président centrafricain peut donc maintenant se représenter.
La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes accuse le gouvernement britannique de sous-estimer la dangerosité du groupe paramilitaire russe.
Les Centrafricains se sont prononcés dimanche 30 juillet par référendum sur un projet de nouvelle Constitution, qui devrait permettre au président Faustin-Archange Touadéra de briguer un troisième mandat.
Les Centrafricains sont appelés à se prononcer ce 30 juillet, par référendum, sur une nouvelle Constitution, le texte actuel comportant, selon les autorités de Bangui, « des dispositions qui pourraient compromettre le développement ». Pour Lewis Mudge, de Human Rights Watch, il s’agit juste d’une manœuvre permettant au président Faustin-Archange Touadéra de se maintenir au pouvoir.
Les électeurs centrafricains votent dimanche 30 juillet par référendum sur un projet de nouvelle Constitution. Celle-ci donnerait la possibilité au président Faustin-Archange Touadéra de rester au pouvoir, sans limite de nombre de mandats.
Le ministre aux Grands travaux et aux investissements stratégiques se démène depuis plusieurs semaines pour faire passer le projet de nouvelle Constitution, soumis à référendum ce 30 juillet et devant permettre au président de se maintenir au pouvoir.
Evgueni Prigojine a annoncé son intention de redéployer en Afrique les mercenaires de Wagner qui combattaient auparavant en Ukraine. Diamants, or, alcool… Enquête sur les activités économiques du groupe.
Des milliers de partisans du président centrafricain se sont retrouvés samedi dans la capitale pour défendre le projet de nouvelle constitution qui lui permettrait de viser un troisième mandat.
En Centrafrique, le président Faustin-Archange Touadéra organise ce 30 juillet un référendum lors duquel les électeurs devront valider ou non son projet de modification de la Constitution, qui doit encore être présenté officiellement. Mais depuis de longs mois déjà, ses lieutenants battent campagne.
Deux semaines après la rébellion avortée d’Evgueni Prigojine en Russie, les grandes manœuvres pourraient avoir débuté dans les rangs de Wagner en Centrafrique. Plusieurs centaines de mercenaires ont quitté Bangui pour Moscou ce 6 juillet et l’avenir de Vitali Perfilev est très incertain. Révélations.
L’ancien président centrafricain, en Guinée-Bissau depuis mars, prend soin de ne pas attirer l’attention. Mais il n’en garde pas moins quelques précieux contacts à Bangui.
La brève rébellion d’Evgueni Prigojine contre le Kremlin pourrait avoir des conséquences en Afrique. Si la tension est un peu retombée sur le front ukrainien et à Moscou, les questions demeurent à Bamako et à Bangui.
De la récolte à l’exportation vers Dubaï, le groupe Wagner a pris le contrôle du secteur diamantaire centrafricain. Intimidation des exploitants locaux, soutien du gouvernement, alliance avec les réseaux libanais… Plongée dans les arcanes d’un business aussi opaque qu’inquiétant.
Vent debout contre le projet de réforme constitutionnelle de Faustin-Archange Touadéra, Crépin Mboli-Goumba et l’opposition affirment vouloir continuer le combat pour la démocratie et contre la mainmise de la société privée russe sur le pays. Interview.
Lieutenant de Faustin-Archange Touadéra en Centrafrique, l’ancien prêtre vient de prendre la tête du parlement de la Cemac. L’homme, que l’on dit pro-russe, proche de Wagner et plein d’ambition, est de plus en plus incontournable.