Par cette décision, l’ONG française pourra accéder au dossier en cours d’instruction sur les conditions du rachat par le groupe industriel et minier Areva, en 2006, de l’entreprise minière canadienne, détentrice à l’époque de gisements d’uranium en Namibie, en Centrafrique et en Afrique du Sud.
Des barricades ont été érigées et des tirs entendus mardi après-midi à Bangui après l’annonce des candidatures retenues pour participer à la présidentielle prévue le 27 décembre, et le rejet de celle de l’ex-président François Bozizé.
Quatre militaires français étaient entendus mardi à Paris dans l’enquête sur les soupçons de viols d’enfants lors d’un déploiement en Centrafrique, a appris l’AFP de source proche de l’enquête.
La Cour constitutionnelle de transition a retenu mardi 30 candidatures à la présidentielle centrafricaine du 27 décembre. Le dossier de l’ancien président François Bozizé n’en fait pas partie.
Pour s’être opposé à la tenue des prochains scrutins dans les zones qu’il contrôle illégalement, Noureddine Adam, ex-numéro deux de la Séléka, a été déclaré dimanche « ennemi public numéro 1 » par le gouvernement centrafricain.
Il y a un an, le 27 novembre 2014, le prêtre polonais Mateusz Dziedzic recouvrait la liberté. Officiant comme curé à Baboua en République centrafricaine, Mateusz avait été retenu quarante-quatre jours par le groupe rebelle appelé Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC). Chacun est en droit de connaître la vérité sur les conditions de libération d’un homme de foi, officiant pacifiquement dans sa paroisse.
Alors que sa première tournée africaine s’est achevée lundi, le pape François continue de faire le buzz. De nombreux internautes ont en effet détourné une photo où il apparaît, micro au poing, tel un rappeur américain, dans un camp de réfugiés centrafricain.
La première visite du souverain pontife sur le continent africain s’est faite sous le signe d’un appel à la paix sociale et religieuse. Le pape François s’est rendu dans des lieux symboliques de chacun des pays visités pour porter son message.
Débutée le 25 novembre, le pape François a bouclé lundi sa première tournée sur le sol africain, après avoir visité tour à tour le Kenya, l’Ouganda et la Centrafrique.
Dimanche 29 novembre le pape François s’est rendu dans le camp de déplacés de la paroisse Saint-Sauveur. En deux mois, leur nombre a quasiment doublé dans la capitale et ce sont donc presque un million de personnes qui ont dû fuir leurs maisons depuis le début du conflit, soit le quart de la population du pays.
Pour son dernier jour de voyage sur le sol africain, le pape François s’est rendu lundi matin à la mosquée de Koudoukou au Pk5, un quartier musulman et exposé de Bangui.
Le pape François, accueilli triomphalement dimanche à Bangui, a demandé aux Centrafricains de résister à « la peur de l’autre », quelle que soit sa religion ou son ethnie, pour mettre fin aux violences intercommunautaires qui ont ensanglanté le pays depuis 2013.
Le pape François est arrivé dimanche 29 décembre à Bangui pour une visite de deux jours dans la capitale de la Centrafrique encore en proie à des affrontements inter-communautaires violents.
Après le Kenya et l’Ouganda, le pape François doit se rendre en Centrafrique, dimanche et lundi. Alors que le pays est plongé dans un conflit inter-communautaire qui a revêtu une dimension confessionnelle, les leaders religieux voient la venue du pontife comme un geste d’espoir, tant politique que spirituel.
Selon un rapport des Nations unies, des personnes accusées de sorcellerie sont enlevées, brûlées et enterrées vivantes par des rebelles anti-balaka dans certaines parties de la Centrafrique.
Alors que la sécurité des chefs d’État africains vire à l’obsession, les agents chargés de la garantir sont moins nombreux mais mieux formés et mieux équipés. Enquête sur ces hommes qui suivent nos chefs d’État comme leur ombre.
Ouganda, Kenya, Centrafrique : les services de sécurité des trois pays que s’apprête à visiter le pape François du 25 au 30 novembre sont sur les dents. Retour sur les dispositifs déployés pour cette visite à hauts risques.
Le pape François « ne se laisse pas conditionner » par les craintes de violences en Centrafrique, et a maintenu toutes les étapes de sa visite prévue à Bangui la semaine prochaine, a affirmé jeudi son porte-parole.
La visite du pape François est dans tous les esprits en Centrafrique. Mercredi, l’ex-Séléka a notamment appelé les Centrafricains à sortir en grand nombre pour témoigner de leur hospitalité, tout en garantissant la sécurité de la visite pontificale, sur laquelle le doute plane toujours.
La présidente de transition en Centrafrique, Catherine Samba-Panza, a souhaité jeudi que le pape François maintienne sa visite fin novembre dans ce pays. Malgré le défi sécuritaire que la première visite papale sur le continent représente.
Selon un responsable de l’ONU, la mission onusienne en Centrafrique (Minusca) a reçu de nouvelles allégations d’agressions sexuelles commises par des Casques bleus dans le pays contre des femmes et des jeunes filles, dont plusieurs sont désormais enceintes.
L’Autorité nationale des élections (ANE) a proposé un nouveau calendrier électoral fixant le référendum constitutionnel le 13 décembre en Centrafrique, suivi par le 1er tour des élections présidentielle et législatives, le 27 décembre.
À Bangui, les violences sont quasi quotidiennes depuis l’assaut mené le 26 septembre. Et depuis plus d’une semaine, les habitants de Bangui vivent dans une ville en état de siège. Décryptage de la situation.
Dans une déclaration faite mardi, le Conseil national de transition (CNT) a accusé le gouvernement d’être en partie responsable des violences qui secouent Bangui depuis une semaine.
Marie Noëlle Koyara, ministre de la Défense a été limogée jeudi et Dominique Saïd Panguindji, ministre de la Sécurité publique est désormais ministre de la Justice.