Catherine Samba-Panza est arrivée à Bangui mercredi vers 14 h (GMT), a appris Jeune Afrique. Elle avait quitté New York la veille en raison des troubles que connaît la capitale centrafricaine. Peu après son arrivée, la présidente de la transition a dénoncé la « nature politique » des événements.
Un calme relatif régnait mercredi à Bangui. La veille, de violents affrontements ont opposé les milices anti-balaka aux forces internationales alors que la présidente de transition Catherine Samba-Panza est toujours attendue dans la capitale centrafricaine.
Amnesty International a appelé le gouvernement centrafricain à confisquer les diamants vendus par les compagnies du pays, sans contrôle sérieux sur leur provenance, estimant qu’ils finançaient des milices armées responsables de massacres et de pillages.
Alors que la présidente de transition Catherine Samba-Panza était attendue mardi à Bangui, la situation était encore très instable dans la capitale centrafricaine. État des lieux.
Le procès pour subornation de témoins de l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba et quatre de ses proches s’est ouvert mardi devant la Cour pénale internationale (CPI), la première affaire du genre instruite par cette instance.
Devant la situation chaotique à Bangui, la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba Panza, a quitté lundi New York où elle participait à l’Assemblée générale de l’ONU. Après un week-end de violences meurtrières, la capitale centrafricaine se réveille sous les barricades.
Trois manifestants ont été tués lundi par des Casques bleus à Bangui. La mission de l’ONU en Centrafrique, la Minusca, a démenti. La capitale centrafricaine est depuis samedi le théâtre de violents affrontements, ayant entraîné la mort d’une trentaine de personnes ce week-end.
Pour endiguer les violences meurtrières qui ont tué une trentaine de personnes à Bangui samedi, le gouvernement centrafricain de transition a décrété dimanche un couvre-feu de 17h (GMT) à 6h dans la capitale. En vain : des pillages et des tirs nocturnes ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi.
Thierry Vircoulon (voir ci-dessus) et Thibaud Lesueur, analyste pour l’Afrique centrale de l’International Crisis Group (ICG), ont coécrit cette tribune.
Qualifié pour la phase de poules de la Ligue des Champions , le premier club du Kazakhstan, le FC Astana, compte trois Africains. Deux d’entre eux, le Congolais (RDC) Junior Kabananga et le Centrafricain Foxi Kéthévoama, témoignent de leur vie dans cette ancienne république soviétique située en Asie centrale mais dont la fédération a rejoint l’UEFA en 2002.
La Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) est à nouveau visée par des allégations d’abus sexuel. Mais cette, fois-ci, il s’agit d’un membre de son personnel civil.
Un Casque bleu de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) est accusé d’avoir entretenu une relation sexuelle avec une jeune fille tombée enceinte, ont rapporté vendredi des responsables de l’ONU.
Pour sa première visite sur le continent africain, le pape François se rendra du 25 au 30 novembre au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique, a annoncé jeudi le Vatican.
De Paris à Bruxelles, tour d’horizon d’une diaspora africaine déterminée à faire entendre sa voix pour les élections à venir à Abidjan, Conakry et ailleurs. Si la diaspora centrafricaine n’y pèse pas très lourd, la France, ancienne puissance coloniale revêt une dimension symbolique.
Environ 200 soldats camerounais ayant participé à la mission de la paix en Centrafrique ont manifesté mercredi à Yaoundé. Ils réclament le paiement d’arriérés de primes pour un montant de quelque 6 milliards de F CFA.
Alexandre-Ferdinand Nguendet, le président du Conseil national de transition (CNT), revient sur les nombreux problèmes liés à l’organisation des prochaines élections en Centrafrique.
Le Haut Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Zeid Ra’ad Al Hussein, a appelé vendredi Bangui à plus de fermeté contre les groupes armés qui continuent de commettre des crimes en toute impunité dans de nombreuses localités, en Centrafrique.
Les élections présidentielle et législatives, dont le premier tour est fixé le 18 octobre, seront-elles reportées ? La Centrafrique en prend le chemin, en raison des difficultés financières et sécuritaires prévisibles rencontrées par les agents du recensement électoral dans des régions toujours en proie aux violences intercommunautaires.
Les soldats déployés par l’ONU sont souvent des cibles de choix des jihadistes et des groupes rebelles armés. Zoom sur les missions de maintien de la paix les plus meurtrières sur le continent.
Le Haut Commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, Zeid Ra’ad Al Hussein, a annoncé jeudi que la Minusca avait été informée le 30 août d’allégations d’abus sexuels sur une jeune fille de la part d’un membre de la force militaire française Sangaris.
Le Conseil national de transition centrafricain a adopté dimanche un projet de nouvelle Constitution qui prévoit notamment une limitation à deux mandats présidentiels. Voté par le parlement provisoire, il doit désormais être soumis à référendum dans un mois.
Nommé pour mettre fin au scandale des viols commis par les Casques bleus, le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga, pur produit de l’administration onusienne, plaide pour des élections rapides en Centrafrique.
Un groupe de 163 enfants-soldats centrafricains dont cinq filles ont été libérés vendredi par des miliciens anti-balaka à Batafongo, dans l’ouest du pays, a annoncé dans un communiqué l’Unicef.
Le groupe français actif en Afrique centrale a remporté un appel d’offres pour une concession de 270 000 hectares dans le sud-ouest du pays. Rougier compte désormais 2,37 millions d’hectares de concessions forestières sur le continent.
Le Sénégalais Babacar Gaye a démissionné de la Minusca le 12 août, sous pression du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon et suite aux scandales répétés de viols imputés aux Casques bleus. Mais est-ce la véritable raison de son départ ?
Contrairement à ce qu’une source proche du parquet de Bangui avait annoncé le 24 août à l’AFP, le secrétaire général du parti de l’ex-président centrafricain François Bozizé, Bertin Béa, n’a pas toujours regagné son lieu de détention.
Au moins cinq personnes ont été tuées mardi au cours d’affrontements intercommunautaires dans un village près de Bria, ville minière de l’est du pays. Huit personnes ont également été blessées lors des ces violences, a-t-on appris de source proche de la gendarmerie.