Peut-être que le forum de Bangui, qui aura lieu du 4 au 12 mai, en décidera autrement, mais, pour l’heure, la tenue de la présidentielle centrafricaine est toujours prévue d’ici au mois d’août.
Condamné le 8 avril à deux ans de prison ferme pour viol sur mineure, l’ex-ministre centrafricain du Tourisme, Romaric Vomitiadé, est aujourd’hui en garde à vue à Kinshasa après s’être évadé à Bangui. Il devrait prochainement être extradé.
Ex-ministre de Patassé, ex-rebelle et aujourd’hui conseiller de Catherine Samba-Panza, il tentait de tirer toutes les ficelles du pouvoir centrafricain. À force, il a fini par faire l’unanimité. Contre lui.
Les pourparlers inter-centrafricains de Nairobi ont pris fin mercredi avec la signature par les anciens présidents Michel Djotodia et François Bozizé d’une déclaration d’engagement. Retour sur quatre mois de négociations secrètes.
Plusieurs centaines de manifestants ont tenté vendredi d’envahir une base de l’ONU à Kaga Bandoro, au nord de la République centrafricaine (RCA), et un manifestant a été tué dans les affrontements avec les Casques bleus, a annoncé l’ONU.
La loge maçonnique du Grand Orient de France (GOF) estime notamment qu’une deuxième transition doit succéder, en juillet, à celle dirigée par la présidente Catherine Samba-Panza.
Censé regrouper toutes les parties impliquées dans la crise centrafricaine, le forum de Bangui se déroulera du 27 avril au 4 mai dans la capitale centrafricaine. La grande inconnue concerne la présence des deux anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia.
Chassé du pouvoir il y a tout juste deux ans, l’ancien président centrafricain François Bozizé ne se résout pas à ne plus être au centre du jeu et rêve encore du jour où il fera son grand retour à Bangui.
L’ancien chef de la défunte Séléka cherche à rallier d’anciens soutiens dans la perspective de faire son grand retour en Centrafrique. Sans grand succès.
La baisse programmée des effectifs de la force Sangaris (l’armée française souhaite ne maintenir que 1 500 hommes en Centrafrique à partir de mai) sera rapidement compensée par le renforcement de la Mission des Nations unies (Minusca), qui compte actuellement 8 500 Casques bleus.
Boko Haram perd du terrain au Nigeria, selon un nouveau bilan du gouvenerment. Trente-six localités ont été reprises au groupe jihadiste dans le nord-ouest du pays depuis le début de l’offensive régionale lancée le mois dernier.
Les accords de réconciliation nationale se succèdent sans avoir un réel impact sur le processus de retour à la paix et sur la situation humanitaire. Après Libreville, N’Djamena, Brazzaville, Nairobi voici maintenant « l’Appel de Rome au peuple centrafricain et à la communauté internationale », lancé le 27 février 2015, par 9 responsables politiques dont plusieurs ont l’intention de solliciter les suffrages du peuple centrafricain.
Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), demande à Bangui un peu de patience avant de pouvoir présenter des dossiers solides sur les exactions commises en Centrafrique.
Quatre anciens Premiers ministres et plusieurs futurs candidats à l’élection présidentielle en Centrafrique ont lancé vendredi à Rome un appel au peuple centrafricain et à la communauté internationale. Une initiative pilotée par la communauté catholique Sant’Egidio.
Votre président a-t-il le baccalauréat ? Un master ? À-t-il étudié l’économie ou le droit ? En France ou en Chine ? Toutes les réponses avec notre jeu interactif.
Michel Djotodia et François Bozizé s’apprêtent à signer, mercredi ou jeudi, une déclaration commune dans laquelle les deux anciens présidents centrafricains assurent s’inscrire dans le processus lancé à Brazzaville en juillet dernier. Une reconnaissance implicite des autorités actuelles de transition, dont « Jeune Afrique » s’est procuré le texte en exclusivité.
Alors que les élections présidentielle et législatives sont censées se tenir avant août, l’administration se redéploie difficilement en Centrafrique. Les détails, préfecture par préfecture.
Les chefs d’État de la CEEAC se sont réunis lundi à Yaoundé, au Cameroun, pour élaborer une stratégie commune destinée à « éradiquer » Boko Haram. Ils ont notamment annoncé la mise en place d’une « assistance militaire, financière, logistique et humanitaire » pour les États membres visés par le groupe terroriste nigérian.
Deux personnes de confession musulmane ont été tuées lors de violences intercommunautaires à Bangui où régnait dimanche une vive tension dans certains quartiers, a-t-on appris de source policière.
La présidente Catherine Samba Panza a levé vendredi l’immunité diplomatique du ministre centrafricain du Tourisme, Romaric Vomitiadé. Celui-ci est accusé d’avoir violé une jeune fille de 16 ans lors d’une visite à Yaloké du 21 au 26 janvier.
Le ministre centrafricain de la Jeunesse et des Sports, l’ex-chef rebelle Armel Ningatoloum Sayo, a été libéré dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 février. Il avait été enlevé dimanche 25 janvier à Bangui par des hommes armés d’une milice anti-balaka dans le quartier Galabadja, dans le 8e arrondissement de Bangui.
Selon un communiqué de la Minusca, des combats ont opposé mardi matin les forces internationales à des combattants de l’ex-rébellion de la Séléka, dans le centre-est de la Centrafrique. Sept ex-rebelles ont été tués, selon la mission onusienne. Que s’est-il passé ?
François Hollande vient de le réaffirmer en conférence de presse, jeudi 5 janvier : en matière de lutte contre le terrorisme international, « la France prendra ses responsabilité, mais pas partout ». En Afrique, en tout cas, l’Hexagone reste l’un des rares pays occidentaux à disposer de forces permanentes. Cependant, les missions ont évolué, et les postes avancés supplantent les bases d’antan. Enquête.
Cela fait maintenant près de dix jours qu’Armel Sayo, ministre de la Jeunesse et des Sports, est détenu par des membres d’une milice anti-balaka. Les négociations pour obtenir sa libération bloquent toujours. Explications.
L’ONG Conflict Armament Research a enquêté sur l’arsenal des groupes rebelles. À en croire son rapport, la Séléka, notamment, aurait bénéficié de l’aide directe du Soudan.
Le président congolais rejette les conclusions des négociations qu’il avait lui-même initiées au Kenya. Il en a officiellement informé le président Kenyatta dans un courrier dont « Jeune Afrique » a obtenu copie.
La médiation kényane a annoncé mercredi la signature à Nairobi d’un accord sur le cessez-le-feu et l’arrêt des hostilités en Centrafrique entre les ex-Séléka et les anti-balaka. Un texte immédiatement rejeté par Bangui. Mais quel en est le contenu ?
Les relations entre la présidente de la transition centrafricaine Catherine Samba-Panza et le président congolais Denis Sassou Nguesso (DSN), médiateur officiel pour la Centrafrique, sont aujourd’hui glaciales. État des lieux.