Plus de 350 enfants-soldats, dont plusieurs âgés de moins de 12 ans, ont été libérés jeudi par des groupes armés centrafricains, à la suite d’un accord signé avec l’Unicef, a annoncé l’organisation dans un communiqué.
La Cemac va rétablir d’ici un mois son siège dans la capitale centrafricaine, à la suite de l’accord de démobilisation des milices conclu dimanche dernier.
Le forum de Bangui s’est achevé lundi par une cérémonie solennelle organisée à l’Assemblée nationale. Pendant une semaine, près de 600 participants venus des quatre coins du pays ont débattu de l’avenir de la Centrafrique. Quelles décisions importantes ont-ils prises ?
Après l’affaire du prêt angolais dont les modalités et la répartition ont beaucoup fait jaser à Bangui, le gouvernement de transition que préside Catherine Samba-Panza (CSP) pourrait avoir à s’expliquer sur un autre dossier sensible.
Le procureur de la République de Paris a annoncé jeudi que des juges français vont enquêter sur les accusations de viols commis par des militaires de l’opération Sangaris sur des mineurs centrafricains.
En marge du Forum de Bangui, huit groupes rebelles centrafricains ont signé mardi un accord avec le pouvoir au sujet de la libération des enfants-soldats enrolés de force dans leurs troupes. Un pas important vers la pacification du pays, salué par l’Unicef.
Après plusieurs reports, le forum de Bangui s’est finalement ouvert lundi dans l’enceinte de l’Assemblée nationale. Ces assises de la réconciliation, qui se dérouleront toute la semaine, constituent une étape cruciale dans la vie politique et pour l’avenir de la Centrafrique.
Si un soldat français s’est rendu coupable de viol sur un enfant lors de la mission Sangaris en Centrafrique, il doit « se dénoncer immédiatement », a estimé le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.
Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a jugé vendredi « offensant » d’être accusé d’avoir étouffé les accusations d’abus sexuels sur des enfants par des soldats français en Centrafrique.
L’armée française, habituée aux interventions en Afrique, fait face à un scandale aux effets potentiellement dévastateurs à la suite d’accusations d’enfants selon lesquels des soldats les ont violés lors de l’opération Sangaris en 2014 en Centrafrique.
Après 14 soldats français de la force Sangaris, d’autres militaires étrangers en Centrafrique – des Tchadiens et des Équato-Guinéens – sont également accusés d’abus sexuels sur mineurs, selon un rapport interne de l’ONU.
Selon une source judiciaire française, 14 soldats français sont mis en cause pour viols présumés d’enfants en Centrafrique. Mais seul une petite partie d’entre eux ont été identifiés.
Le quotidien britannique « The Guardian », a révélé mercredi une affaire de viols présumés d’enfants en Centrafrique, en 2014, par des militaires français de l’opération Sangaris.
Peut-être que le forum de Bangui, qui aura lieu du 4 au 12 mai, en décidera autrement, mais, pour l’heure, la tenue de la présidentielle centrafricaine est toujours prévue d’ici au mois d’août.
Condamné le 8 avril à deux ans de prison ferme pour viol sur mineure, l’ex-ministre centrafricain du Tourisme, Romaric Vomitiadé, est aujourd’hui en garde à vue à Kinshasa après s’être évadé à Bangui. Il devrait prochainement être extradé.
Ex-ministre de Patassé, ex-rebelle et aujourd’hui conseiller de Catherine Samba-Panza, il tentait de tirer toutes les ficelles du pouvoir centrafricain. À force, il a fini par faire l’unanimité. Contre lui.
Les pourparlers inter-centrafricains de Nairobi ont pris fin mercredi avec la signature par les anciens présidents Michel Djotodia et François Bozizé d’une déclaration d’engagement. Retour sur quatre mois de négociations secrètes.
Plusieurs centaines de manifestants ont tenté vendredi d’envahir une base de l’ONU à Kaga Bandoro, au nord de la République centrafricaine (RCA), et un manifestant a été tué dans les affrontements avec les Casques bleus, a annoncé l’ONU.
La loge maçonnique du Grand Orient de France (GOF) estime notamment qu’une deuxième transition doit succéder, en juillet, à celle dirigée par la présidente Catherine Samba-Panza.
Censé regrouper toutes les parties impliquées dans la crise centrafricaine, le forum de Bangui se déroulera du 27 avril au 4 mai dans la capitale centrafricaine. La grande inconnue concerne la présence des deux anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia.
Chassé du pouvoir il y a tout juste deux ans, l’ancien président centrafricain François Bozizé ne se résout pas à ne plus être au centre du jeu et rêve encore du jour où il fera son grand retour à Bangui.
L’ancien chef de la défunte Séléka cherche à rallier d’anciens soutiens dans la perspective de faire son grand retour en Centrafrique. Sans grand succès.
La baisse programmée des effectifs de la force Sangaris (l’armée française souhaite ne maintenir que 1 500 hommes en Centrafrique à partir de mai) sera rapidement compensée par le renforcement de la Mission des Nations unies (Minusca), qui compte actuellement 8 500 Casques bleus.
Boko Haram perd du terrain au Nigeria, selon un nouveau bilan du gouvenerment. Trente-six localités ont été reprises au groupe jihadiste dans le nord-ouest du pays depuis le début de l’offensive régionale lancée le mois dernier.
Les accords de réconciliation nationale se succèdent sans avoir un réel impact sur le processus de retour à la paix et sur la situation humanitaire. Après Libreville, N’Djamena, Brazzaville, Nairobi voici maintenant « l’Appel de Rome au peuple centrafricain et à la communauté internationale », lancé le 27 février 2015, par 9 responsables politiques dont plusieurs ont l’intention de solliciter les suffrages du peuple centrafricain.
Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI), demande à Bangui un peu de patience avant de pouvoir présenter des dossiers solides sur les exactions commises en Centrafrique.
Quatre anciens Premiers ministres et plusieurs futurs candidats à l’élection présidentielle en Centrafrique ont lancé vendredi à Rome un appel au peuple centrafricain et à la communauté internationale. Une initiative pilotée par la communauté catholique Sant’Egidio.