La commission d’enquête parlementaire sur la gestion du don angolais par les autorités centrafricaines ne verra pas le jour. Le Conseil national de transition a annoncé mardi avoir renoncé à sa mise en place.
Plusieurs généraux importants de la Séléka ont décidé le 25 octobre à Bambari de créer leur propre mouvement politico-militaire. Une autre assemblée générale, convoquée elle par le numéro deux de l’ex-rébellion, Noureddine Adam, doit débuter mardi.
Des éléments armés assimilés aux Peuls et aux ex-Séléka ont attaqué un village de la région Balaka, centre de la Centrafrique, rapporte jeudi la Minusca, la mission de l’ONU dans le pays. Bilan provisoire : au moins 30 morts.
Patrick Balkany, député et maire de Levallois-Perret, en banlieue parisienne, a été mis en examen, mardi, pour « blanchiment de fraude fiscale », « corruption » et « blanchiment de corruption ». Dans le viseur de la justice française : ses activités suspectes en Afrique entre 2007 et 2012.
Des miliciens anti-balaka et ex-Séléka ont tué au moins sept personnes ces derniers jours dans le centre de la Centrafrique. Selon la gendarmerie, les victimes étaient accusées de collaborer avec leurs rivaux.
VimpelCom a conclu la cession de ses filiales au Burundi et en Centrafrique à Econet Wireless pour 65 millions de dollars. La vente de ces actifs à Niel Telecom de l’entrepreneur français Laurent Foucher, envisagée en 2013, n’a pas pu aboutir.
L’affaire des 10 millions de dollars donnés par Luanda continue d’affecter la sphère publique à Bangui. Cette fois, c’est le Parlement centrafricain de transition qui s’en mêle.
Une délégation de la médiation internationale dans la crise centrafricaine était en visite à Bangui, samedi, pour rencontrer autorités et groupes armés afin de « ramener le calme » après les violences qui ont fait une vingtaine de morts depuis quinze jours.
Pour l’ex-Premier ministre et futur candidat à l’élection présidentielle centrafricaine Anicet Dologuélé, le gouvernement centrafricain pèche par manque de transparence dans sa gestion et par son absence de concertation.
La présidente centrafricaine de la transition, Catherine Samba-Panza, a estimé mardi que les violences qui secouent Bangui depuis un peu moins d’une semaine s’apparentent à « une tentative de coup d’État institutionnel visant à installer une troisième transition ».
Des hommes armés fidèles au rebelle Abdoulaye Miskine ont enlevé un missionnaire polonais résidant à Baboua, dans l’ouest de la Centrafrique. Ils demandent la libération du leur chef détenu au Cameroun depuis plusieurs mois.
Catherine Samba-Panza, la présidente de la transition centrafricaine, entame mardi une série de rencontres avec les « forces vives de la Nation ». Objectif : mettre fin au désordre que connaît le pays.
Un calme relatif régnait dimanche matin à Bangui, au lendemain de la rencontre entre la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, et des responsables des miliciens anti-balaka, ces derniers ayant lancé un appel à la trêve.
Un semblant de calme était revenu samedi à Bangui après quatre jours de violents affrontements, alors qu’une rencontre entre la présidente de la transition Catherine Samba Panza et des responsables anti-balaka laissait espérer une « décrispation ».
La tension restait vive samedi matin à Bangui où l’aéroport était fermé, alors que des tirs d’armes lourdes et légères ont été entendus dans les quartiers nord jusqu’à tard dans la nuit et que la ville était toujours paralysée par une grève des taxis.
Lors d’une embuscade contre un convoi de la mission de l’ONU en République centrafricaine (Minusca) jeudi soir près de Bangui, un Casque bleu a été tué et huit autres ont été blessés, a indiqué l’ONU.
La situation a été particulièrement tendue jeudi à Bangui. Des détonations ont résonné dans plusieurs quartiers alors que de nombreuses barricades étaient dressées.
Catherine Samba-Panza (CSP), la présidente centrafricaine, cherche à séduire les pays du Golfe où ses émissaires multiplient visites et demandes d’assistance financière.
De violentes manifestations et des pillages ont eu lieu mercredi matin à Bangui alors qu’une partie des anti-balaka demande la démission de la présidente de la transition, Catherine Samba-Panza.
En RDC, en Centrafrique, au Mali… C’est toujours la même histoire : l’arrivée des « soldats de la paix » entraîne une augmentation de la prostitution. Une réalité taboue, souvent niée par les organisations internationales.
Sous pression après les révélations de « Jeune Afrique » sur sa gestion opaque du don de 10 millions de dollars accordé par l’Angola, Catherine Samba-Panza s’est voulue rassurante. « Nous avons réglé ce problème », a déclaré mercredi la présidente de la transition centrafricaine.
Du Nigeria au Burundi en passant par la Côte d’Ivoire et la Centrafrique, les élections présidentielles, législatives et locales sont nombreuses en 2015 sur le continent africain. « Jeune Afrique » vous propose une carte interactive pour y voir plus clair.
En mars, le président angolais José Eduardo dos Santos avait octroyé un don de 10 millions de dollars à son homologue centrafricaine Catherine Samba-Panza afin de renflouer son pays en faillite. Un quart de cette somme n’est pas entré dans les caisses de l’État. Simple oubli ?
Un officiel de la diplomatie angolaise a annoncé lundi que Luanda enverra ses troupes en Centrafrique pour prendre part à la Minusca. Ce sera la première participation de l’Angola dans une opération de maintien de la paix des Nations unies.
Elle contrôle encore plus de la moitié du territoire, mais jamais l’ancienne rébellion Séléka n’a été aussi divisée. Ses chefs historiques, Michel Djotodia et Noureddine Adam, sont contestés. Reste à savoir si les Casques bleus sauront en profiter pour leur faire déposer les armes.