La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba Panza est venue s’assurer vendredi à l’ONU du soutien de la communauté internationale, qui laisse percer quelques signes d’impatience face à la lenteur des progrès dans ce pays toujours déliquescent.
La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi son intention d’ouvrir une deuxième enquête sur les crimes commis en Centrafrique depuis août 2012.
Ils agissent en coulisses, quand les organismes officiels peinent à résoudre un conflit armé. Mais les méthodes et les résultats de ces négociateurs privés ne font pas toujours l’unanimité.
La Minusca commence à se déployer officiellement en Centrafrique ce lundi. La mission onusienne remplace la mission africaine dans le pays et devra compter à terme quelque 12 000 hommes.
Le pape François a demandé dimanche que « la violence cède le pas au dialogue » en Centrafrique afin de protéger les populations civiles, à la veille du déploiement de la mission de l’ONU dans ce pays.
Comment témoigner du drame centrafricain ? À l’occasion du festival Visa pour l’image, à Perpignan, trois expositions illustrent un quotidien secoué par les violences interreligieuses. Et témoignent des situations extrêmes dans lesquelles travaillent les photoreporters.
Le président du Parlement de transition centrafricain, Alexandre-Ferdinand N’Guendet, est entré en guerre ouverte avec la présidente de transition, Catherine Samba-Panza
Délogés par des coups d’État, des rébellions ou des révolutions, de nombreux chefs d’État africains ont définitivement quitté leurs palais dans des conditions parfois rocambolesques. De Mobutu à Amadou Toumani Touré en passant par Ben Ali, voici quelques-uns des dirigeants « fuyards » les plus célèbres du continent.
Proche de Catherine Samba-Panza, Yamina Benguigui a été invitée par Denis Sassou Nguesso à lui donner un coup de main dans les négociations sur la crise centrafricaine.
À quelques jours du déploiement de la Minusca, beaucoup d’observateurs espèrent que cette énième mission de l’ONU en Centrafrique – qui en compte plus d’une dizaine ces dernières décennies – ne sera pas une « intervention superficielle » comme les précédentes.
L’ex-rébellion Séléka a annoncé lundi qu’elle excluait les ministres du nouveau gouvernement issus de ses rangs. Les leaders de l’ex-coalition qui contestent la composition du gouvernement formé par Mahamat Kamoun ont toutefois affirmé qu’ils étaient déterminés à trouver une « solution politique juste » par la voie du dialogue.
Le bilan des affrontements dans le quartier PK5, qui se sont déroulés dans la nuit du 19 au 20 août à Bangui, serait plus lourd que les cinq morts évoqués.
L’ancien chef de la Séléka et ex-président centrafricain Michel Djotodia pourrait apporter sa contribution au processus de sortie de crise en Centrafrique. Une délégation du gouvernement de transition s’est rendue au Bénin pour le rencontrer.
Une vingtaine de combattants de deux factions rivales de l’ex-rébellion Séléka ont été tués lundi dans de violents affrontements à Bambari, dans le centre de la République centrafricaine.
Au moins vingt-cinq personnes sont mortes dans l’effondrement d’une mine d’or dans la région de Bambari, dans le centre de la Centrafrique, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
A peine nommé, le nouveau gouvernement de transition centrafricain était déjà contesté samedi, en particulier par l’ex-rébellion Séléka qui affirme ne pas y avoir de représentants mandatés.
Le Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun a annoncé vendredi la formation d’un nouveau gouvernement de large ouverture, comptant une trentaine de ministres, dont des représentants des groupes armés et de la société civile, selon un décret officiel.
Quelques heures après le discours à la nation de la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, au cours duquel elle a confirmé Mahamat Kamoun au poste de Premier ministre, celui-ci a annoncé vendredi avoir formé la nouvelle équipe gouvernementale.
Des sources hospitalières ont indiqué jeudi que cinq personnes avaient été tuées et une trentaine d’autres blessées dans les heurts du 19 août à Bangui, entre des soldats français de l’Eufor et des hommes armés.
L’ONU a annoncé mardi le déploiement au 15 septembre de 7 600 hommes en République centrafricaine dans le cadre de son opération de maintien de la paix.
La désignation d’un gouvernement n’est pas encore d’actualité en Centrafrique. Mardi, le président du parlement provisoire, Alexandre Ferdinand Nguendet, a demandé d’y « surseoir », estimant que le Premier ministre, Mahamat Kamoun, ne faisait pas l’unanimité.
Les Centrafricains attendent toujours la formation d’un nouveau gouvernement « élargi » à la suite de la nomination du Premier ministre Mahamat Kamoun, il y a plus d’une semaine. Ce retard fragilise une transition déjà difficile et alimente les risques d’instabilité.
Plus d’une trentaine de villageois ont été massacrés dans le nord de la Centrafrique, nouvelle violation sanglante du très fragile cessez-le-feu signé fin juillet et qui compromet encore un peu plus le retour durable à la paix dans le pays, toujours en attente d’un nouveau gouvernement.
La guérilla ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) continue de semer la terreur dans le sud-est de la Centrafrique, notamment grâce à certains éléments de l’ex-rébellion Séléka qui apporteraient ponctuellement de l’aide à ses membres, selon des experts du dossier.
Quelques jours après la nomination du nouveau Premier ministre, la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a appelé mardi à la vigilance contre les « fauteurs de troubles » dans le pays. Elle a également évoqué la complexité de la transition politique dont elle a la charge.
Ancien conseiller spécial de Catherine Samba-Panza, la présidente de transition, Mahamat Kamoun (53 ans) a été nommé dimanche au poste de Premier ministre. Pourtant, ce spécialiste des finances n’avait pas les faveurs de la communauté internationale.