Une vingtaine de combattants de deux factions rivales de l’ex-rébellion Séléka ont été tués lundi dans de violents affrontements à Bambari, dans le centre de la République centrafricaine.
Au moins vingt-cinq personnes sont mortes dans l’effondrement d’une mine d’or dans la région de Bambari, dans le centre de la Centrafrique, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
A peine nommé, le nouveau gouvernement de transition centrafricain était déjà contesté samedi, en particulier par l’ex-rébellion Séléka qui affirme ne pas y avoir de représentants mandatés.
Le Premier ministre centrafricain Mahamat Kamoun a annoncé vendredi la formation d’un nouveau gouvernement de large ouverture, comptant une trentaine de ministres, dont des représentants des groupes armés et de la société civile, selon un décret officiel.
Quelques heures après le discours à la nation de la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, au cours duquel elle a confirmé Mahamat Kamoun au poste de Premier ministre, celui-ci a annoncé vendredi avoir formé la nouvelle équipe gouvernementale.
Des sources hospitalières ont indiqué jeudi que cinq personnes avaient été tuées et une trentaine d’autres blessées dans les heurts du 19 août à Bangui, entre des soldats français de l’Eufor et des hommes armés.
L’ONU a annoncé mardi le déploiement au 15 septembre de 7 600 hommes en République centrafricaine dans le cadre de son opération de maintien de la paix.
La désignation d’un gouvernement n’est pas encore d’actualité en Centrafrique. Mardi, le président du parlement provisoire, Alexandre Ferdinand Nguendet, a demandé d’y « surseoir », estimant que le Premier ministre, Mahamat Kamoun, ne faisait pas l’unanimité.
Les Centrafricains attendent toujours la formation d’un nouveau gouvernement « élargi » à la suite de la nomination du Premier ministre Mahamat Kamoun, il y a plus d’une semaine. Ce retard fragilise une transition déjà difficile et alimente les risques d’instabilité.
Plus d’une trentaine de villageois ont été massacrés dans le nord de la Centrafrique, nouvelle violation sanglante du très fragile cessez-le-feu signé fin juillet et qui compromet encore un peu plus le retour durable à la paix dans le pays, toujours en attente d’un nouveau gouvernement.
La guérilla ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) continue de semer la terreur dans le sud-est de la Centrafrique, notamment grâce à certains éléments de l’ex-rébellion Séléka qui apporteraient ponctuellement de l’aide à ses membres, selon des experts du dossier.
Quelques jours après la nomination du nouveau Premier ministre, la présidente de la transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza, a appelé mardi à la vigilance contre les « fauteurs de troubles » dans le pays. Elle a également évoqué la complexité de la transition politique dont elle a la charge.
Ancien conseiller spécial de Catherine Samba-Panza, la présidente de transition, Mahamat Kamoun (53 ans) a été nommé dimanche au poste de Premier ministre. Pourtant, ce spécialiste des finances n’avait pas les faveurs de la communauté internationale.
La présidente de transition centrafricaine Catherine Samba-Panza a nommé dimanche Mahamat Kamoun au poste de Premier ministre. Il remplace André Nzapayeké.
La présidente centrafricaine Catherine Samba Panza a promis samedi que le nouveau gouvernement serait formé « dans les prochains jours » après le fragile accord de cessez-le-feu signé fin juillet, de nouveau remis en cause par des affrontements à Bangui.
Des affrontements et des tirs à l’arme lourde ont éclaté dans la nuit de vendredi à samedi dans un quartier nord de Bangui entre différentes factions des milices anti-balaka, a-t-on appris de sources concordantes.
La communauté internationale se mobilise de plus en plus contre les mariages précoces et forcés. Mais le pourcentage de jeunes filles mariées avant leur majorité ne recule pas suffisamment vite par rapport à la croissance démographique. Et elles sont encore 14 millions à subir ce sort chaque année dans le monde, dont environ 15 % en Afrique.
Noureddine Adam, 1er vice-président l’ex-Séléka, a décidé d’écarter Mohamed Moussa Dhaffane de la direction de l’ex-rébellion et de suspendre sa participation à l’accord de cessez-le-feu signé le 23 juillet à Brazzaville.
La démission mardi du Premier ministre centrafricain, André Nzapayeké, intervient alors que les affrontements entre l’armée française et des ex-Séléka à Batangafo (300 km au nord de Bangui) ont repris. Des combats qui auraient au moins 50 morts et pourraient fragiliser l’accord de cessez-le-feu signé à Brazzaville.
Ex-ministre des Sports de François Bozizé, Patrice-Édouard Ngaïssona est devenu le coordinateur général du mouvement. Son objectif : le transformer en un parti politique respectable pour participer aux élections prévues début 2015.
Une faction influente de l’ex-coalition rebelle de la Séléka « ne se reconnaît pas » dans l’accord de cessation des hostilités signé le 23 juillet entre protagonistes de la crise centrafricaine, a-t-on appris samedi auprès de ce groupe.
Plus de 500 000 personnes ont été déplacées en raison de la crise centrafricaine, selon Médecins sans frontières (MSF). Dans un rapport alarmant, l’ONG dénonce le désastre humanitaire que subissent les réfugiés musulmans, avant et pendant leur exode dans les pays voisins.
Des anti-balaka ont attaqué des membres de la Séléka mercredi et jeudi à Batangafo (300 km au nord de Bangui). Ces derniers ont répliqué. Bilan : au moins 22 morts.
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Après le cessez-le-feu entre groupes armés centrafricains conclu à Brazzaville le 23 juillet, reste à mettre en musique cet accord pour éviter qu’il ne reste lettre morte.